Quand une image nous (em)barque (Clio101)
Rêveries
Une barque sur la jetée.
Peut-être abandonnée.
Le golfe, la mer au loin.
Renaud nous dit "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme".
Baudelaire : Homme libre, toujours tu contempleras la mer.
Ira-t-on la détacher, prendre les rames, voguer au loin vers d'autres contrées ?
Douce compagne qui nous berce
Paysages qui défilent
Lieux inconnus qui se présentent à nos imaginaires
Renaud aussi : "La mer nous prend au dépourvu, tant pis"
Mer déchaînée
Navires hommes, trésors
A jamais engloutis.
Barque de bois
Souvenir d'enfance : cours d'optimist pendant l'été sur la plage du Steir.
Oublier de baisser la tête quand on vire de bord.
La bôme qui cogne à l'arrière du crâne.
Une fois deux fois trois fois : aieuh !!!!
Mais aussi voyage en fin de stage sur les Etocs : le rocher-enclume et le phoque, phare et mémorial de ces promenades.
Nous tout petit sur l'immensité d'eau
Ancrage, attache au port
Partir, revenir.
Voguer sur les mers de la vie.
Temps calme, soleil et mer : voir le cap au loin.
Tenir son gouvernail avec force et confiance.
Tempête, nuages sombres, horizons bouchés
Vagues hautes, récifs : vais-je faire naufrage ?
Au loin le phare : refuge
Lumière dans la nuit, point de repère
Tendresse du chez-soi
Force des racines