« Ballastonporc »! (Ilonat)
Ballast ballast ballast ballast…
Si tu fermes les yeux et que tu le répètes plusieurs fois
Ça fait un peu comme le bruit des roues du tortillard
Qui va de Santa Fé jusqu’à Dallas
Ballast ballast ballast balast…basta !
Pas facile de trouver des mots qui riment avec ballast,
C’est comme avec Ducros, faut qu’on se décarcasse.
A part gymnaste et cinéaste, pédéraste,
Sans être iconoclaste, t’en trouve pas des masses…
Alors on va pêcher à la ramasse sans vous mettre en pétard
Avec des rimes de jobard et sans chercher le carré d’as
Moi, j’suis un vrai routard du cinéma américain
Hit the road man ! Et poursuis ton chemin
Un vrai héros du road movie! Pas un toquard…
Après moult avatars et mille traquenards
Ils m’ont foutu en taule et collé au mitard
On m’a forcé à travailler comme un bagnard
Quarante et un degrés sous le cagnard
Avec un garde chiourme, un vrai crevard
Qui nous menait à la cravache
A charrier des cailloux pour changer le ballast
Sur la deuxième voie du Santa Fé Dallas(t)
Un gueulard, un vrai porc, un véritable salopard
Qui venait nous mater sous la douche, le soir, comme un vieux vicelard
« Ballast ton porc » que j’me suis dit, comme on dira beaucoup plus tard
J’ai pas attendu les mitoos, je lui ai fait faire sa fête à ce gros lard.
Un jour qu’il me tournait le dos sur le trimard J’lui ai foutu un coup vachard
Sur sa sale tronche de lavasse…Il est resté KO sur la caillasse.
Moi j’ai sauté sur l’tortillard qui s’amenait sur l’autre voie
Et me voilà peinard et heureux comme un roi
Dans l’train qui va de Santa Fé jusqu’à Dallas
A écouter le bruit des roues sur le ballast
Et rêver de ma blonde qui m’attend tout là bas
Dans son saloon « Au Carré d’As »…
Ballast ballast ballast ballast ballast…il se fait tard, à demain soir.