L’Abalone … (Lecrilibriste)
Caressé par les vagues
battu par les tempêtes
rivé à son rocher
d'une côte bretonne
l'abalone s'abandonne
Petite oreille de mer
l'océan t'enchante
et ta coquille chante
à tout jamais
l'air des vagues qui dansent
Tous les tons de bleu-vert
de rose et de violet
tu les as absorbés
tapissant de couleurs
ton salon d'intérieur
de nacres irisées
Et tes attraits lunaires
d'un Eden oublié
les humains prédateurs
avides s'en saisissent
certains pour te croquer
d'autres pour tirer
de tes coquilles nacrées
des bijoux, des colliers
ou pour utiliser
tes puissantes vertus
pour mettre en accord
nos fréquents désaccords
Et moi, pêcheur de lune
je te contemple et je me dis
que l'océan est ta patrie
que ta place est bien dans les vagues
mais quand je te porte sur mon cœur
avec toi, l'océan pulse pour moi
l’harmonie de l’infini