Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 052 261
Derniers commentaires
Archives
30 janvier 2021

Zut ! Et la guerre de Crimée ? (Yvanne)

 

y

 

Moi qui pensais : la semaine prochaine je vais cogiter à partir de « la main de ma sœur dans la culotte d'un zouave » ! Zouave : intéressant ce mot !
Zut alors, c'est  raté. Va falloir trouver autre chose ma fille. Quoique ! Tu l'as déjà placé le zut de Walrus. Alors continué-je ?
Et encore je me félicite que notre Robert Larousse n'ait pas choisi le dernier mot du dico à savoir : zythum. Que voulez-vous inventer avec ce mot là. Surtout quand on déteste la bière.
Alors revenons à nos moutons et à ma sœur et son zouave.
Ma sœur ? Pas grand chose à dire à part quand même qu'elle est un peu culottée d'aller fourrager dans le pantalon d'un soldat. Quelle éducation ! Heureusement ma frangine dispose toujours de ses deux mains – baladeuses ou pas – alors que cette pauvre Maillan cherche encore dans la Seine, près du pont de l'Alma la menotte de la sienne, frangine.

Mais zut alors, je m'égare. Recentrons-nous. Que vais-je trouver à raconter ? Je sèche là. Tant pis ; « ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine...et de faire le zouave... »
Pourtant faire le zouave pour amuser la galerie c'est marrant et ça décoince les zygomatiques. Mais quand lesdits zouaves zélés qui s’exhibent en costume-cravate – je voudrais bien en voir certains avec la culotte bouffante et le bonnet à gland (tiens tiens !) ce serait distrayant -  en prennent un peu trop à leur aise en haut lieu, ça ne fait rire personne. Passons.

Avez-vous entendu parler de cette histoire étonnante d'un autre zouave ? Enfin je ne sais pas si le Sieur Nicolas Godard comme il se nomme lui-même était un zouave mais il me plaît de le croire.
Or donc, la semaine dernière un ouvrier qui effectuait une saignée dans un mur d'une chapelle à Dijon a fait une étrange découverte. Derrière une pierre il a trouvé une lettre datée du 10 août 1856 où l'ouvrier plâtrier Godard rapporte des anecdotes intéressantes sur la vie dans la capitale bourguignonne  à cette époque : « au moment où ces lettres sont écrites, la plus grande misère règne à Dijon ». Il dit qu'il a participé à la guerre de Crimée sur la frégate à vapeur l'Orénoque à l'âge de 18 ans. Peut être portait-il la culotte garance et les guêtres blanches ?
Curieusement il cite un vers de la tragédie de Racine, Athalie : « celui qui met un frein à la fureur des flots sait aussi des méchants arrêter les complots ». Qu'a-t-il voulu exprimer ? Peut être la colère du peuple face à l'autoritarisme de Badinguet ? En tout cas on ne peut qu'admirer la culture  de cet homme qui a voulu laisser une trace de son passage sur Terre. Il paraît que c'était la coutume à cette époque de placer ou cacher des mots sur les chantiers où l'on travaillait.

Je pourrais évoquer aussi le zouave Jacob, célèbre guérisseur de Ménilmontant et bien entendu le encore plus illustre « baromètre » du pont de l'Alma. Mais vous allez penser : zut et flute , ça suffit comme ça. Alors, ce sera tout pour aujourd'hui.

Publicité
Commentaires
J
J'imagine que tu connais aussi celle-ci ?<br /> <br /> https://youtu.be/6MA2IYfdLOE<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai cherché autrefois l'origine exacte de cette expression mais je n'ai rien trouvé.<br /> <br /> <br /> <br /> Gardons-en pour le jour où le zouave sortira ici ! La science aura peut-être progressé ! (D'aileurs, c'est drôle, j'en parle dans mon billet de demain !) ;-)
Répondre
Y
Tu plaisantes TOKYO. Je te renvoie la balle ma chère ! :-)
Répondre
T
j'ai aimé, beaucoup aimé zut je voudrai arriver à ta cheville
Répondre
T
Alma scotché, ta bafouille ! Mais je constate que, quoi que Jeanne obère (même le cul sur la commode, hein ?), tu nous la remise à temps, ta contrib'; avec du contenu, qui plus est. Alors, respire...<br /> <br /> Et puis, pour la morale de l'histoire : si t'as su être aux taquets, laisse ta sœur au paquet !<br /> <br /> woOOoké, je sors :D
Répondre
L
Belle idée que de faire le zouave avec zut !
Répondre
V
Le Zouave que je connais est celui du pont de l'Alma. Je n'ai jamais demandé à ma sœur... <br /> <br /> Raymond Devos avait évoqué le problème: où sont passés nos zouaves? Dans "Les choses qui disparaissent":<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=Ys4z80Gzk8s<br /> <br /> Belle histoire que celle de M. Godard. Sourire
Répondre
L
encore!!!
Répondre
M
je suis certaine que si l'histoire m'avait été raconté comme tu le fais, je m'y serais intéressée un peu plus :) ! Merci pour ton humour !
Répondre
W
C'est le problème avec les aiguillages : on ne sait jamais trop où ça mène, alors, pourquoi pas dans la culotte d'un zouave...
Répondre
P
Belle inspiration ! Et de délicieuses pointes d'humour. Merci, Yvanne 19, pour de vrai plaisir de lecture.
Répondre
V
J'avais lu cette anecdote dijonnaise ... un témoignage de plus sur la vie de nos ancêtres
Répondre
K
Ce zouave t'a vraiment inspirée, Yvanne ! Et de tout temps les bâtisseurs (du Moyen-Âge et de l'Égypte, c'est sûr) ont laissé des "signatures" de leurs oeuvres. De même les potiers gaulois signaient leurs pots ( cf. le musée de Lezoux) et les potiers actuels le font toujours.
Répondre
A
je crois bien que zouave, on a déjà donné ;-)
Répondre
J
Les soldats de la Louisianne pendant la guerre civile aux Zuesses (non, pas celle de maintenant) s'appelait des Zouaves. (merci Margaret Mitchell et "Gone With the Wind").
Répondre
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité