Je me souviens des Anneaux avec lesquels j’ai plus d’une fois gagné un canard vivant, à la Kermesse du village. Le dernier, je l’ai donné à mon voisin qui avait un étang, et le canard s’est envolé avec ses cousins dits sauvages.
Combien de fois avons-nous joué avec mes parents et mes frères et sœurs au Badaboum ! Un jeu d’empilement de pièces en bois, aux formes et couleurs variées. Papa et mon frère aîné excellaient dans les jeux d’adresse et de précision : Patatras, Mikado, Tir’Pic, etc.
C’est encore à la Kermesse, celle du 15 août, pendant les vacances que du haut de mes 11 ans, je gagnais, au Chamboule tout, des cigarettes ! Des gauloises "cancer" comme les appelait ma grand-mère qui en fumait tant.
Je me souviens de mes différents essais de jonglage et du Diabolo vert avec lequel je m’entrainais à faire des figures : lancés, enroulés... Et des Echasses sur lesquelles je courais jusque dans le sable.
Je me souviens de jeux des Familles, Astérix, Aviation, Fables de La Fontaine, Les Gamins et les jeux, Pilou et les magiciens, etc. tous dessinés par Papa.
J’ai toujours mon jeu en bois pliant de la Grenouille, elle a tant reçu de coups de palets, que sa bouche est bien plus ouverte que la normale.
Je me souviens des soirs d’été, lorsque nous nous retrouvions, adolescents, sur le port, à la salle de jeux, pour faire des parties de Hockey palet.
Été comme hiver, je me souviens de jeux d’Illusions d’optique : anamorphose, kaléidoscope, lanterne magique, phénakistiscope (celui-ci, j’ai toujours eu du mal à le prononcer), zootrope, etc. que nous bricolions ou pour lesquels nous réalisions des dessins.
Je me souviens du Jokari, un jeu de raquette auquel nous jouions sur la plage : mes parents les premiers !
Et puis il y avait, il ya, mes longs moments passés à jouer, trier, classer mes jouets Kinder, ceux à mouvements, car je ne suis guère attirée par les monoblocs.
Je me souviens de deux Labyrinthes l’un avec un "e", un jeu de société, jeu de plateau avec des tuiles que l’on pousse pour faire évoluer le labyrinthe et ralentir ses adversaires -dans l’idée il me rappelle le Ghost train et son plateau à engrenages-, et l’autre sans "e" un plateau de bois percé de multiples trous sur lequel il faut faire circuler une bille sans qu’elle ne tombe...
Je me souviens des jeux de Mots et de lettres dont Maman était friande : le jeu du baccalauréat, le jeu du dictionnaire, mais aussi le Boggle, la Clé, le Diamino, le Scrabble, bien sûr !
Je me souviens lors d’une de mes lectures d’adolescente, avoir découvert le billard Nicolas, un plateau en bois avec quatre petits soufflets pour projeter une boule légère dans le but (trou) adverse. Jeu auquel je n’ai pas encore eu le plaisir de jouer : peut-être un jour...
Je me souviens de quelques Origami, dont la grenouille sauteuse avec un ticket de métro, savoir-faire que j’ai transmis à mon fils, et les multiples pliages volants dont le plus efficace était l’anneau, lorsque j’allais avec mes frères au Festival international du film fantastique et de science-fiction de Paris au Grand Rex, et qu’en attendant le début de la séance, nous les lancions du balcon pour les voir atterrir sur la scène.
Je me souviens des Pousse-pousse ou taquin, casse-tête parmi les plus simples, avec lesquels je jouais, certains étaient illustrés par mon Père. Je les collectionne aujourd’hui.
Je me souviens, dans le long couloir de notre appartement parisien, avoir joué aux Quilles.
Parmi les jeux de société, j’ai joué au Risk, dans la cuisine, chez mon amoureux, là encore, c’est Papa qui avait dessiné la boîte, comme celle de La Bonne Paye ou de La Ruée vers l’or.
Je me souviens avoir réalisé des Scoubidous, un fois les tressages appris, je m’empressais de créer mes propres figures : grenouille, éléphant, etc. dont certaines sont très certainement dans un tiroir, quelque part.
Mes poignets se souviennent du jeu du Tacatac; finalement le bilboquet est moins agressif.
Je me souviens émue, de ma grand-mère jouant avec nous à Un, deux, trois Soleil !
Je me souviens du jeu de Voltige électrique (appelé parfois main ou choc électrique)fabriqué par Papa, ce jeu d'habileté dans lequel il ne faut pas que la sonnerie retentisse, un lointain cousin du Docteur Maboul.
Je me souviens d’un baby-foot aux joueurs aimantés que Google semble nommer Weykick football.
Pendant les heures de permanence, au collège, je me souviens avoir quelques temps jouer au XO ou morpion. Jeu de stratégie comme Piège! où il faut faire tomber les billes de l’adversaire.

Je me souviens que mon frère, le plus jeune, ma appris quelques astuces pour mieux faire évoluer mon Yoyo, à l’horizontal, au sol, etc.

Tant pis pour le défi, plus qu’une lettre pour terminer mon abécédaire à la Perec : je me souviens avoir essayé un jeu appelé Zig-zag et qui me fit penser au Labyrinth... celui sans "e".
Mille et un jeux me reviennent en mémoire que je n’ai plus de raison de nommer ici mais qui ont accompagné de riches instants de ma vie d’enfant et qui enrichissent encore ma vie de femme, parfois d’un bon fou-rire.