Neume[1] et chant à l'église (Laura)
C'est qui me fait me lever chaque matin, l'idée que je vais apprendre des choses et c'est notamment le cas avec le défi du samedi et ce 30 octobre 2020 entre autres. Je vous laisse lire la définition pour vous parler de ce que ça a écrit en moi et que je vais tenter de mettre en mots. "Longtemps, je me suis levé de bonheur[2]" à l'idée d'aller à la messe même si je m'étais couché tard voire pas du tout. Etait-ce la foi ou le décorum catholique qui m' y attirait? Dans cette "ambiance", le chant jouait pour moi un grand rôle. Etait-ce la plainte ou la louange divine qui m'entraînait? Comme je n'ai jamais pu entendre une musique rythmée sans taper du pied, voire me dandiner, je n'ai jamais pu écouter un chant connu sans envie de chanter. Ce fut longtemps les Pater, Credo et Ave appris en latin chez les sœurs qui me mirent aussi des chants en français comme le catéchisme. A la messe, avant la crémation de mon mari, j'ai chanté encore parce qu'il aimait que je chante. Cela va faire un an que je chante sans lui... et sans savoir s'il m'entend.