Yallah (TOKYO)
Un yallah me porte
Tel un cheval sautant de pierre en pierre.
Un yallah me porte de visage en visage
Je pleure la domestication de la femme
Ceux qui lui portent préjudices me font mal.
Un yallah me porte vers elles.
Où sont passés les poètes et leurs roses
Un yallah me porte vers elles.
Je reste attentive à leur chant
L’amour n’est pas péché mortel , nous serions mortes depuis longtemps .
Un yallah me portent vers les loups ceux qui sauvages savent prendre l’air
Et considèrent la vie comme un voyage .
Un yallah me portent vers eux ?
Je marche sur des jacinthes bleues à la recherche d’Ulysse
un yallah me porte vers lui .
je veux vivre à ses cotés
où te caches tu ULYSSE.
C’est midi le soleil est haut dans le ciel
Mon ombre joue avec les martinets qui volent bas , très bas presque en dessous de moi .
Un yallah me porte vers eux .
je voudrai comme eux jouir de cette liberté
Un yallah me porte vers eux..