Fam Fam Fam

Reviens reviens dans mon wigwam

N’entends tu point combien je brame

Dans ce pauvre teepee sans foyer et sans âme

 

Reviens reviens et ne me traite plus d’infâme

Pour une peccadille de bigame

N’en fais donc pas un psicodrame

Car aujourd’hui je le proclame

Tu es à moi, tu es ma tendre et douce Fam.

 

Viens réchauffer pour moi ce pauvre plat d’ignames

Agrémenté au moins de graines de sésame.

Ne vois-tu point combien je rame

Combien d’amour et de faim je me pâme.

 

Oh souviens toi combien nous nous aimâmes

Combien tu adorais honorer mon lingam

En y mettant toute ta flamme

 

Reviens reviens ma douce dame

Viens réchauffer le feu dans mon pauvre wigwam

 

 

 

 

Nous ne fumerons pas le calumet de paix à mon grand dam

J’entends déjà à l’unisson crier toutes ces dames

« mitou-phallo-salaud » ! vibrant sur leur tam tam.