Comme le disait Fernand Raynaud "Vous allez voir comme les gens sont méchants !" (Walrus)
C'est toujours pareil avec moi : j'établis à l'avance des listes de mots pour les prochaines échéances et, le moment venu, pour un oui, pour un non, je laisse tomber et j'en utilise d'autres.
Dans le cas qui nous occupe, une émission de la RTBF nous montrait, à l'occasion du carnaval de Binche, un reportage sur une famille des Alpes Maritimes qui cultivait du mimosa dont une partie de la production était destinée à cette manifestation folklorique.
Il est en effet d'usage pour les habitants de la cité de Marie de Hongrie d'épingler à cette occasion sur leurs vêtements un petit bouquet de ces fleurs ensoleillées autant que parfumées.
J'ai donc oublié mégalomane au bénéfice de mimosa.
Ensuite, il a fallu écrire et là, j'ai eu les boules (de mimosa) ! Qu'allais-je bien pouvoir raconter ?
Puis, ce matin, ça m'est revenu !
Vous vous souvenez de Madame Chérie ?
Je sais, vous ne lisiez sans doute pas mon blog personnel en 2008 (ni aujourd'hui d'ailleurs) mais le billet auquel je fais référence, je l'ai déjà évoqué ici à au moins deux reprises si j'en crois les commentaires de l'Adrienne et de bongopinot.
Eh bien, j'avais oublié un détail en vous contant cette histoire : cette dame avait un mari que personnellement j'appelais "Monsieur Capon" parce que lui-même employait ce terme de façon affectueuse à mon égard, un mari que ses voisins moqueurs surnommaient "Monsieur Mimosa" parce qu'il ramenait régulièrement des fleurs à son épouse, une pratique qui détonnait et étonnait dans le quartier ouvrier où nous habitions à l'époque.