Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 358
Derniers commentaires
Archives
11 janvier 2020

Une balade en Bretagne par bongopinot

b

 

Un petit tour en Bretagne

Je vais suivre une ligne

Pour essayer de dégoter

Quelques paysages singuliers

 

Un petit tour en bateau

Sur les rives de Saint-Malo

Où se dresse ses remparts

Avant d’aller voir Dinard

 

Découvrir la cote d’émeraude

Sauvage mystérieuse qui rode

Une part de far Breton

Que je déguste sur un ponton

 

Et je pars pour Perros-Guirec

Le temps est un peu gris mais sec

Je prends le chemin des douaniers

Je découvre de beaux rochers

 

J’admire la côte de granit rose

Avant de faire une petite pause

Je fais le plein d’iode et de nature

Et termine à Lannion cette aventure

 

Ce petit tour en Bretagne

J’ai suivi une ligne

J’ai réussi à dégoter

Quelques paysages singuliers

 

Publicité
11 janvier 2020

Participation de Laura

 

Far comme l' avenue de Casablanca[1]
Que nous n 'avons pas pris la dernière fois
Far - oui je prends des libertés pour une fois
Avec la langue-, far comme l' endroit
Que j'ai voulu atteindre encore une fois[2]

 

4 janvier 2020

 


[2] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2015/05/12/a-casablanca-je-retrouve-avec-plaisir-l-ocean-atlantique-5620657.html

 

11 janvier 2020

Petite mise au point (Walrus)



"Far", c'est pas malin sans contexte. C'est un truc à se retrouver avec Nicolas Peyrac sur le rable !

Y avait bien les pruneaux, mais pour le même prix, tu te retrouves chez les Tontons flingueurs.

Il aurait pu spécifier "breton" ou employer le vocable local : "Farz" parce qu'à l'origine, y avait pas de pruneau dans cette bouillie de farine de blé. Et spécifier qu'il s'agissait de la variété dessert, celle qui est cuite au four "Farz forn", parce qu'il y en a d'autres comme celle qu'on cuit dans un sac en tissu dans du bouillon comme pour le "Kig ha farz".

Bref, comme toujours avec lui, le sujet est vague  (à l'âme).

De toute manière, personnellement, côté dessert  breton, je préfère le Kouign Amann.

Vous pourriez penser que je tiens toute cette science de mes contacts avec la mère de mon beau-fils, une Bretonne bon ton (d'ailleurs, elle s'appelle Anne), mais ne vous emballez pas, quand nous mangeons chez elle, elle fait des îles flottantes ! Délicieuses par ailleurs...

11 janvier 2020

De far à donut (Kate)


La-petite-poule-roue

Du grain au moulin

Du blé à la farine

De la canne au sucre

De la poule à l'oeuf

Du prunier au pruneau

De la vache au lait

Du far au four

Tout cela nous emmène bien loin

(vers le défi #105, sur le thème "trois" : "En maTERnelle", presque dix ans, déjà !)

 

Mais de far à donut, il n'y a qu'un pas.

Farine faite pâte et fruits pour garnir : pruneaux pour le far et noix pour le donut (l'origine en serait "daugh" et "nut").

donut

De donut à whodonit, encore un petit pas délicieusement franchi dans le film "Knives out" ("À couteaux tirés") où l'énigme est qualifiée explicitement de "donut" : un gros gâteau mais avec un gros trou au centre...

De far à donut, de donut à whodonit, rendez-vous à Baker Street !

knives-out-

Bonus : chanson à laquelle vous avez échappé :

 

11 janvier 2020

Far away (Ilonat)

 

« Far » : french name

Referring to a kind of pastry

Coming from Brittany

And made with flour milk and prunes.

Must be very tasty

But I never tasted any

So far…

 

                Looks a little heavy

                After all what we had

                For Christmas Day

 

And now I feel so far away

From where you are

Stuck in this sad lonely bar

Thinking of you

 My little star
 

Publicité
11 janvier 2020

so far away (joye)

ciel et lune

11 janvier 2020

En piste (brindilletartine)

 
Faramineux c'est le mot exact qui me vient quand je repense quand je me remémore cet instant à  jamais gravé dans la mémoire de mes souliers. Si tant est que mes souliers aient une mémoire.. Quoique.. Bon bref là je perds le fil.. Ce qui m'arrive assez souvent quand je décide de narrer.. Quoi que ce soit.. Hier par exemple je rencontre une personne que je sais de façon très précise (au fond de moi une vibration imposante me le confirme)  connaitre .. Bref nos regards se croisent.. "comment vas-tu quel plaisir de te revoir après toutes ces années patate patata.. Bla Bla Bla.. Je décide donc. pas seulement par orgueil. Enfin je crois. Pas seulement par envie.. de me faire mousser à moindre frais.. Je décide parce que j'ai l'impression que cela l'intéresse. Je décide de lui raconter le dernier événement marquant qui fait que Ma vie est un.FAR. géant pour l'humanité.. En toute modestie bien sûr.. Voilà j'y arrive je vous sens suspendu à mes lignes.. 

"un matin pareil aux autres matins me levant satisfaite d'une nuit calme et réparatrice et tout en préparant mon petit déjeuner. Je pianote sur le clavier de mon tel.. Opération fort délicate.. Je lis mes mails.. Découvre le défi du jour du samedi défi.. Quand tout mes sens m'envoie des vibrations porteuses d'un message plus que clair... Lève toi et entreprend de créer le Fabuleux Accrostiche Régénérateur.. Qui révélera.... Bla Bla Bla.. 
Ne sachant résister je me lance dans cette aventure rocambolesque 
. Je chausse mes godillots préférés 
Prend mon harnais on ne sait jamais 
Ma tenue de papier c'est plus leger
Me voilà emportée par l'enthousiasme de l'aventure révélée.. 
Mais qu'est ce que je raconte 
Je vous prie de m'excuser 
Vous souhaite une bonne journée.. 
FAR andolesquement vôtre..
 
11 janvier 2020

La véritable recette du FAR breton (Vegas sur sarthe)

 

Un grédient … et plus

  • 250 g de FARine dite gruau

  • 1 pincée de sel

  • 100 g de susucre

  • 4 cocos de poule de Janzé ou de Coucou de Rennes

  • 100 g de beubeurre salé mais fondu mais salé

  • 1 litre de lolo de Pie noire (attention, le lait est blanc)

  • 1 couteau breton avec une lame sèche

  • 150g de pruneaux à jeun

  • 10cl de rhum arrangé breton

FARfouillage

  1. Dans un saladier – ou un bobardier ou un menteur – versez la FARine, pincez le sel entre pouce et index puis versez les cocos un par un en mélangeant c'est à dire un coco puis mélanger puis un coco puis mélanger puis un coco puis mélanger puis un coco puis mélanger puis c'est tout car on n'a que 4 cocos.

  2. Continuez à mélanger vigoureusement « à la bretonne » pour que la bouillie soit assez homogène mais pas trop car s'il y a trop d'homogène y'a pas de plaisir.

  3. Ajoutez ensuite le susucre et mélangez à nouveau vigoureusement « à la bretonne » pour que le farfouillage soit assez homogène comme avant.

  4. Faites fondre le beubeurre salé pour faire du beubeurre salé fondu et inoculez-le (ça fait pas mal) au farfouillage.

  5. Mélangez à nouveau vigoureusement « à la bretonne » sinon ça ne sera pas un FAR breton et versez ensuite le lolo préalablement tiédi de façon progressivement progressive.

  6. Reposez-vous sans toucher au rhum arrangé et laissez également reposer le farfouillage 30 minutes voire une demi-heure mais pas plus.

  7. Préchauffez alors le four-à-FAR à 200°C ou à 390 °F si vous n'avez pas de °C.

  8. Pendant ce temps allez vous faire beurrer le moule avec un peu de beubeurre fondu, puis versez-y le farfouillage.

  9. Vous pouvez – si ça vous dit toujours – placer le tout au four-à-FAR pendant 40 minutes voire 40 minutes mais pas plus.

Si le FAR vous gonfle trop, allez vous faire cuire un coco ou baissez la température de votre four-à-FAR jusqu’à la fin de la cuisson c'est à dire 40 minutes mais pas plus.

Lorsque le FAR breton est cuicui, plantez-y la lame d'un couteau breton qui doit rester sèche voire archisèche comme les chaussettes de la duchesse Anne de Bretagne.

Le FAR doit être tout juste coloré – quelle que soit la couleur – sur le dessus et ferme à l’intérieur c'est à dire là où vous avez planté la lame du couteau breton .

Ultimatum

Pour réaliser un vrai FAR breton, vous ajouterez les pruneaux à jeun marinés dans un peu de rhum arrangé breton. Le tout à déguster avec une boisson locale, le rhum arrangé breton bien sûr !

 

11 janvier 2020

Vous êtes fan de far aux pruneaux ? (Joe Krapov)

- Vous êtes fan de far aux pruneaux ? Voici ma recette :

Ingrédients :

- Deux danseuses en jupe, débardeur et chaussures jaune et noir ;
- Un emperruqué en short et maillot jaune avec des lunettes noires ;
- Une fleuriste à chapeau noir, air de typhon et fleurs de tournesol ;
- Un cravaté de jaune citron sur chemise noire ;
- Une abeille du genre Maya passionnée de trombone ;
- Un chauffeur de taxi jaune et noir ;
- D’autres ingrédients de même couleur capables d’insuffler des saveurs exotiques (ou pas) à votre gâteau de fête.

Comment procéder :

1. Dans un festival de chants de marin, genre Paimpol, par exemple, mélangez les saxos, les flûtes et les trombones

2. Ajouter un soubassophone et une batterie. Donnez le marmi-ton du morceau à tout le monde

3. Vérifier que le chef n’est pas parti tout seul sans tambour ni trompettes. Battre la mesure sans trop fouetter l’air.

4. Faites monter la Chantilly et chauffer l’ambiance

5. Faites revenir tous les deux ans au même endroit en versant un cachet pour montrer que vous êtes bonne pâte pour les ingrédients du coin (Vive le circuit court !)

6. Servir avec des graines de grand soleil et un brin ou deux d’amour de la Bretagne.

- M’enfin, Joe Krapov ! On avait dit « far », pas « fanfare » !

- Comment, Camarade Dieu ? Toujours aussi mélophobe ? T’es pas fan de mon (Fan)far’ô Pruneaux à la mode de Paimpol ?
 

4 janvier 2020

Défi #593


Vous aimez les pruneaux ?

Far

 

5931

 

4 janvier 2020

Ont pris la plume

4 janvier 2020

Ploum ploum tralala (Ilonat)


Ploum ploum tralala
Avec son tralala
Elle faisait tourner toutes les têtes
Ploum ploum tralala
Avec ce machin là
On était paré pour les Fêtes.

Ça c’était pour Suzy
De l’air !
Mais alors pour Zizi
Avec son truc à plumes
Ses entrechats
Ses jambes en l’air
Ça j’aurais bien voulu les voir
Un peu en vrai
Au Cabaret !

Mais comme la veille au soir
Je m’étais fait plumer
En jouant au poker
J’l’ai regardée
À la Télé…
« Ah ! Tu veux des paillettes
Des plumes et des gambettes
M’a dit ma femme un peu trop haut
Pauvre paumé pauvre mauviette
Pendant que moi je rame à passer le plumeau
Toi tu flambes au bistrot ! »

Moi j’avais bien envie
De lui coller une plumée
Et tout le tralala
Mais comme je suis gaulé
Comme un coq déplumé
En manque d’énergie
Je m’en suis tenu là

Comme il m’arrive quelquefois
D’écrire mes déboires
Sans rimes ni raisins
En des vers incertains
J’ai pris ma belle plume
Pour un Défi du Samedi
Quelque peu dérisoire
Et quand ce fut fini
Je m’suis mis au plumard

4 janvier 2020

Le bal des emplumés (Pascal)

 

Dring… dring… dring… « Allo ?... », « Salut, Paula, c’est Paulo !... », « Salut Paulo !... ». « Ce soir, c’est le grand bal costumé de la fin d’année, tu viens ?… ». « C’est quoi, le thème, déjà ?... ». « Les oiseaux !… ». « Et où ça se passe ?... », « Et ben, à la Grande Volière*, comme d’habitude !... ». « Pourquoi pas… ». « Tu vas voir !... Ha, ha !... Comme chaque année, ils améliorent, à coup sûr, ils ont rajouté des barreaux aux fenêtres et remplacé les canapés par des perchoirs !... ». « J’imagine !… ».

« Tout le Service sera là !... Je vois déjà Duranton, le chef des contentieux, déguisé en colibri et la Josy, en oie blanche, emplumée, pire qu’une gourgandine !... ». « Et Lucas ?... Ha, ha !... Avec des bésicles et un filet à papillons, il va se maquiller en ornithologue ; dans ses mailles, il va encore tenter d’attraper sa Lucie, la miss mésange 77 !... ». « Et comme chaque année, de prises de bec en noms d’oiseaux, ils vont encore se voler dans les plumes !... ». « Ha, ha !... ». « Josette, Martine et Sophie, les bavardes de la pause café, naturellement en perruches !... ». « Maurice ?... », « Pour ce drôle de rossignol, c’est tout trouvé !... ». « Le Paul ?... L’espion, le cafeteur du Service ?... » « Avec des plumes multicolores collées au cul, c’est tout trouvé : en perroquet !... ». « T’es con !… ».  « Mariette ?... », « En tenue de grue, elle va encore montrer son croupion à tous les matous du Service !... », « Ben non !... Pas les chats !... Ha, ha !... ». « Et Régis ?... », « Le fainéant professionnel ?... en ramier, bien sûr !... ». « Tu parles !... Comme chaque année, les filles vont se déguiser en hirondelles et les garçons, en perdreaux !... ». « Imagine la chef de Service !... Forcément, avec sa politique policière, elle sera grimée en autruche !... ».

« Il y aura de la musique ?... », « On trouvera bien des beaux merles pour nous faire la chanson !... ». « Il faut apporter quelque chose ?... », « Ha non !... On ne va pas se déguiser en pigeons !... ». « Et dans nos mangeoires, il y aura quoi, à grignoter ?... Des graines ?... », « T’inquiète pas, on trouvera bien quelque chose à becqueter… ».

« Il faut s’équiper avec les plumes, le bec, les pattes, et tout le tremblement ?... ». « Pas obligé !... ». « En quoi tu te déguises, toi ?... », « En paon, qui fait la roue, mais j’ai peur qu’on me prenne pour une folle brésilienne ; avec leur humour d’équarrisseurs, les collègues seraient capables de me casser les ailes !... Et toi ?... », « Pour changer, j’avais pensé en boule de graisse, avec des graines collées tout autour, mais c’est difficile de conduire avec cet équipement… ». « T’as pas attaqué ton régime ?... », « T’es con… ».

« Allez, ma poule, lisse tes plus belles plumes !... Rendez-vous, rue des Oiseaux !... C’est dans le troisième !... Ha, ha !... Le reste du trajet, on le fera en marchant ou en volant !… Si on s’ennuie, on s’en ira à tire-d’aile !... On ira dans ta cage !... J’aimerais bien picorer dans ta boule de graisse… ». « Décidément, t’es vraiment con… ».

 
*Poste de Police sous l’Opéra.

4 janvier 2020

Une plume pour l'écrivain (bongopinot)

b

 

Une plume d’oiseau

Tombe sur un parchemin

Et devient plume d’écrivain

Et danse en une ronde des mots

 

Des mots qui s’envolent

Dans le ciel emplumé

Dessinant des lettres dorées

Dévalant sur une feuille folle

 

Folle d’une écriture ronde

Comme des ballons de couleurs

Tombant en arc-en-ciel de cœur

Pendant que l’orage gronde

 

Gronde et s’installe la brume

Croisant un éclair de lumière

Illuminant le beau chêne vert

Un bel oiseau perd une plume

 

Une plume d’oiseau

Tombe sur un parchemin

Et devient plume d’écrivain

Et danse en une ronde de mots

 

4 janvier 2020

Fanfreluche (TOKYO)

  

Je savais que ça partirait en sucette, j’étais en retard, mais je me suis débrouillée d’être là avant que le bal ouvre ses portes.  C’était loin d’être les portes du pénitencier ce bal de mes 20 ans. J’avais une jolie frimousse sous mes fanfreluches d’or et d’argent. J’étais encore si jeune. L’enfance sommeillait  en moi .

v

 

 Les filles arrivaient de toute part, on aurait dit qu’elles portaient des vêtements imposés par le Code de la route. Elles étaient toutes en gilets jaunes. Elles criaient / la vie est trop chère et me jetaient des regards furibonds.

Sous ma robe de fanfreluche ma coupe de cheveux en pétard, je   me remettais à peine de la grande la flèche de Notre Dame qui ne se dressait plus dans notre ciel parisien. Après cette pluie de braise et de plomb, c’était au tour des gilets jaunes de me gâcher le bal de mes 20 ans. On allait pas surseoir à 100 ans de tradition   pour une crise sociale alors qu’on venait à peine de perdre le casque de Notre Dame .Hebe SI !!!

Pendant que certaines d’entre elles séquestraient l’orchestre dans la cave par envie de jouer, au jeu des sept erreurs ou de se faire une petite partie de bullshit bingo, c’est selon. Je les observais. Devant   leurs regards bovins ferroviaires, il fallait presque s’incliner. On n’allait pas se griffer  les seins à l’annonce de la  ré indexation sur l’inflation des retraites . Déjà à la maternelle c’était parti en toupie et à chaque fois que je revêtais des fanfreluches à croire qu’elles me portaient malheur ces plumes d’oie. Moi qui rêvais d’un bal à la papa avec des princes à mon bras j’étais plutôt servie.

 Mon bronzage ne faisait pas trop sérieux je revenais des sports d’hivers alors qu’elles avaient un teint vert pastille de celui qu’on voit le matin dans le métro bondé. Je suis une fille de la lumière et mes fanfreluches sont le panache de ma lignée presque aristocratique. Voilà ce que je voulais leur jeter à la gueule. Bon j ‘exagère un chouilli, mais je ne veux pas que mes lecteurs s’endorment le soir du bal de mes 20 ans. Et si les gilets jaunes faisaient fausse route et si les fanfreluches c’étaient cette invitation à vivre légèrement demie nue sur la plage une fois les paves lancés. Mais elles ont coupé le micro ces connes au moment où je voulais les inviter à s’amuser j’étais pourtant pas aux oscars. . c’est là que ç’est parti en  sucette .

 L’une d’elles  a commencé à crier/ avec ta gueule de carte bancaire on va t’emplumer .je t’en foutrai des fanfreluches  disait sa voisine . Tu crois que tu vas lézarder au soleil toute ta vie ?

J’ai eu l’intuition en un instant que j’allais me transformer en réfugié hagard en train de crapahuter une montagne. A la différence d’elles toutes issues d’éleveurs de poules mon emplumage à moi avait du style , il portait la signature  de Christian Dior .

 Quand je pense qu’elles rêvaient toutes de toilettes sèches. KAFKA est tu là aides moi à sortir de ce labyrinthe.

J’aurais aimé enfiler une soutane isotherme, mais elles lorgnaient toutes sur mon emplumage. La banquise commençait à craquer sous mes pieds. Je voyais bien qu’elles voulaient déclencher la guerre de TROIE. Je savais vendre trois pantalons de ski à des filles qui  en avaient besoin d’un seul . Je me disais faut-il que je me mette à genoux et implorer leur pardon. C’est quand j’ai vu arriver les merguez et leur barbecue que j’ai eu un sursaut /substituer mon chardonnay à ce vin rouge ça jamais. Je me sentais tellement humiliée que je me serai cachée dans la soucoupe de cacahouètes. Mes paupières contenaient tant de larmes qu’il m’aurait fallu un service de sécurité pour les contenir. Seigneur Jésus c’est le pire bal de ma vie. Vous me direz le désastre c’est toujours mieux à grande échelle. Depuis tout s’est détraqué dans ma vie. Et si les yeux des gilets jaunes étaient meilleurs que les miens pour voir le monde ? on sent bien le traumatisme économique chez eux, quand un jeune homme s’est approché de moi. J’ai retenu ma respiration. Il a repoussé les plumes qui cachaient mon visage, il a souri. A cet instant j’ai retenu ma respiration allait il me décapiter comme Marie Antoinette ? Vous êtes membres d’une classe sociale d’élite qui connait les codes à taper sur tous les bons claviers n’est-ce pas ? j’avalais par mégarde une plume et une toux ridicule m’empêcher de répondre. Puis reprenant mon souffle/

 Je ne sais pas où vous êtes allés chercher ces stupidités dis-je en me prenant les pieds dans mon emplumage v2.  Là j’ai fait un vol plané dont il se souvient encore. J’entendais les rires fuser. il me fallait d’urgence une rénovation cognitive . Je ne parvenais plus à me redresser. Agacée j’arrachais mon costume d’emplumé pour apparaitre en tenue d’ÈVE une feuille de vigne comme cache-sexe. Les gilets jaunes applaudirent de concert. Il m’a fallu une minute pour savoir qui j’étais . Le jeune homme m’a alors recouvert d’un gilet jaune. Je n’étais pas complètement intégrée dans mon nouvel espace cérébral, mais ce que je savais c’est qu’il était beau. Il m’a regardé et là je ne sais pas ce qu’il m’a pris j’ai posé ma bouche sur la sienne goulument. Seigner jésus j’ai marmonné tout bas stupéfaite de mon geste à son égard. Pas un atome de pollen sexuel avait été mis dans l’atmosphère pourtant. D’où me venaient ses pulsions animales. Puis je poursuivis en lui susurrant à l’oreille je ne pollinise que pour vous. Et me reprenant confuse/ excusez-moi mes pensées sont pures. Il rit je suis un adulte consentant dit-il. Je m’en voudrais que vous imaginiez des choses, je ne veux pas vous détourner de votre lutte. Le gilet jaune au tour de ma taille commençait à foutre le camp et ma feuille de vigne réapparaissait. Pourquoi souriez-vous comme ça lui demandais - je agacée. Vous êtes belle nue me dit-il en souriant.  Pourquoi pourquoi le destin met-il un malin plaisir à me mettre un jeune homme si beau sur mon chemin !v3

 

 

4 janvier 2020

C comme Cormoran (Adrienne)

 

Le matin du premier janvier, dans le parc d'Ostende - le plus grand, celui qui s'appelle Marie-Henriette mais que les Ostendais appellent 'het Bosje', le Bosquet, et qui est si labyrinthique que l'Adrienne s'y perd chaque fois qu'elle veut y essayer un autre chemin que celui qu'elle prend habituellement - bref ce matin-là un cormoran faisait sécher ses plumes.

DSCI8224

 

Pose parfaite pour la photo d'un emplumé, et comme le séchage prend infiniment plus de temps que le mouillage, l'Adrienne a eu largement l'opportunité de se décider, de déposer ses bagages, d'enlever ses gants, de sortir l'appareil, de faire quelques réglages: la bête n'a pas bougé... d'une plume :-)

Merci à elle et un tout grand merci à toi, Walrus, de tenir à toi tout seul notre ménagerie!
 

4 janvier 2020

Emplumé toi-même ! (Walrus)


Ben oui, j'ai été moi-même un emplumé !

Et par deux fois !

La première fois c'était dans le mouvement scout où on m'avait totémisé "Merle". La couverture a été fugace parce qu'après est venue la chanson (bien connue ?) :

 
La seconde, c'était lors de mon baptême.

Mais non, il ne m'ont pas collé une paire d'ailes d'ange, même si je les aurais bien méritées, ça, c'était mon épouse :

ange

Non, je parle du baptême qui avait eu lieu lors de mes études à l'Institut Supérieur de Chimie.

Après m'avoir mis la boule à zéro, ces joyeux drilles m'avaient enduit le corps de mélasse (une ressource locale très accessible dans ce pays de sucreries industrielles) et arrosé de plumes de poulet (une autre ressource locale).

Bien sûr ce plumage lui aussi s'est révélé éphémère : il n'a pas résisté  au lavage.

Comment ?

Si j'ai une photo ?

Bien sûr, mais bizarrement, je ne parviens pas à mettre la main dessus. Faudrait que je consulte mon épouse-documentaliste, mais elle a un horaire surchargé...


Addendum à la demande générale

Mon épouse-documentaliste n'ayant pas réussi à la retrouver dans nos innombrables boîtes de photos, j'ai dû l'extraire personnellement de mon journal intime de l'époque.

C'est bien parce que c'est vous !

plume

Vous êtes contents ?

4 janvier 2020

Participation de Flo

 

flo

 

 

Défi # 592 : Emplumé.e

 Mais si, il y en a encore et plus que vous ne le pensez

 

À vos plumes ! Tel est le défi entendu dans le # 592. Cette action bienveillante de coucher sur le papier les turpitudes vagabondes d’un esprit nourri par le cœur.

Ce bien-être qui se signe et par ces lignes qui se sait.

Ce bonheur de prendre le temps de respirer comme de s’envoler dans les tourbillons du profond.

Cette joie de dire que j’en fais toujours parti.e. Décidé.e d’y participer depuis hier sans en connaître la teneur. Et je suis ravi.e de m’escrimer sur un tel défi !

Vient donc l’heure de crayonner ce cahier, de remplacer la fraternité par la sorosité.

Cette oie sauvage coquette convoitée par Picsou, qui la veut aussi lisse que docile, qui l’affuble de "ma poule" avec la félonie d’un coq, se réveille.

Cet œuf sorti de sa coquille a conscience que la caresse d’une plume cache la moquerie de ces dites jacasseries.

Le temps des sobriquets de "cocotte", "cervelle de moineau", "dindon", "autruche", "caille", "pinson" ou de tou.t.e.s autres gallinacé.e.s, qu’elle laissait passer par commodité pour éviter l’esclandre, est fini.

La domestication est révolue : nous sommes en 2020, l’ère où 1+1 est égal à 2 et pas à 1 au carré. Finie la cage aux folles.

Un air où les jeunes de 20 ans comme ceux de 100 ans vont pouvoir connaître : cet âge où les poules ont toujours eu des dents et où les sans dents vont pouvoir se les faire réparer ou refaire.

 

4 janvier 2020

Le Noël de Petit-Faucon (Vegas sur sarthe)


En cette belle nuit de Noël, Petit-Faucon ne dort pas, il veille en rêvant.
Depuis que Petit-Faucon a dépecé sa couette en plume d'oie pour tenter de s'en faire une coiffe, papa – Crazy Horse Débauché – et maman –  Cooking Chef Connectée – l'ont confiné dans sa chambre, loin du sapin dressé en totem dans le salon.
Il a eu beau déployer des ruses de sioux pour s'en approcher, rien ne laisse présager du moindre cadeau à venir sous ses mocassins bien rangés.
Pourtant il sait que le sien va arriver, il en est certain car il l'a lu dans les signaux de fumée de la cheminée du grand incinérateur d'Ivry-sur-Seine près duquel il habite avec sa tribu de frères et sœurs.
Depuis le 14ème étage de son tipi, Petit-Faucon adore déchiffrer les messages que lui envoie Butor Déplumé, son papi parti rejoindre leurs ancêtres navajos dans les hautes plaines de l'Utah …

Son cadeau va faire pâlir tous les blancs becs du quartier qui pourront aller « se consoler » avec leur sempiternelle Nintendo ou leur nouvelle PS4.
Il lui tarde tant que le jour se lève.
Petit-Faucon sera si fier dans sa parure en plumes d'aigle disposées en couronne comme la roue du paon du zoo de Vincennes !
Il serre dans son poing son joujou de Noël dernier, un joli couteau de chasse qui avait fait des merveilles même si le scalp de la poupée Barbie de sa petite sœur lui avait valu une raclée mémorable.
 
Demain matin dans la cuisine, maman –  Cooking Chef Connectée – mijotera le traditionnel repas pour célébrer la naissance du papoose dans le wigwam de Bethléem, un repas vite expédié pour pouvoir descendre dans la rue et montrer ses cadeaux aux copains.
Sûr que toutes les gamines du quartier n'auront d'yeux que pour Petit-Faucon-Emplumé ; peut-être réussira t-il à convertir Dolly sa jolie petite voisine du 13ème étage, à lui faire partager le rituel ancestral du calumet et celui de la danse qui chasse les Mauvais-Esprits.
A Ivry-sur-Seine, le Mauvais-Esprit c'est le gardien de l'immeuble qui ne supporte pas qu'on joue dans les escaliers et le calumet n'est rien d'autre que la pipe sacrée en bois de cerf – héritage de papi Butor Déplumé – bourrée d'une poignée d'herbes sèches.
Quand Petit-Faucon lui a expliqué que Doli en navajo veut dire Oiseau Bleu elle a éclaté de rire avant d'aller cafter le secret à ses copines.

Demain, dans sa parure de plumes d'aigle, il en sera tout autrement … elle acceptera qu'il l'appelle Oiseau Bleu et les yeux levés vers le ciel ils fumeront ensemble l'herbe interdite derrière le local à poubelles, l'herbe des plate-bandes du Mauvais-Esprit, celle qui fait tousser et fermer les paupières.

A moins que demain il en soit tout autrement …  les blancs becs du quartier iront échanger leurs cadeaux relou par milliers, Dolly qui rêve d'être danseuse de cabaret jouera avec ses copines à Zizi Jeanmaire ou à la grande Zoa et Santa Claus fourbu ira remettre sa hotte à la consigne chez Amazon ...

4 janvier 2020

Qu'on soit emplumé (Kate)

 

A1119ls

Qu'on soit emplumé

ou déplumé

Ébouriffé

emperruqué

Yeux écarquillés

ou à moitié fermés

Bouche bée

Sourire rentré

Pas maquillé

Gueule enfarinée

Mains gelées

Pieds gonflés

Traits tirés

Front botoxé

L'année nouvelle est arrivée

À tous bonne et heureuse année

Joie bonheur et surtout santé !

 

Et si l'on avait les ailes d'un ange,

Et toute l'énergie de ces gars étranges...

(photo de l'auteur, lever de soleil à Aurillac (15), novembre 2019)

Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité