Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 282
Derniers commentaires
Archives
2 novembre 2019

Vademecum viens avec moi (Kate)


Viens avec moi... vademecum !

Allez viens, je t'emmène au pays des "pense-bêtes" !

Oui, une sorte de petit guide, d'aide-mémoire portatif pour une spécialité,

un sport, un jeu...

0-1 2

mais attention, tout n'y est pas et c'est parfois tellement résumé qu'il faut se référer à  (beaucoup) de gros ouvrages !

Commençons par l'impérieux et désabusé vademecum du (parfait) chevalier servant/mari attentionné/amant galant/homme idéal...

Continuons avec l'onirique vademecum du président de la république pour enfants, gourmands, optimistes... Disneyland Paris avant l'heure !

N'oublions pas le plus ancien mais pas si désuet que ça vademecum de l'agent de la RATP avec ou sans poinçonneuse qui travaille sous terre à une tâche répétitive... et qui n'est pas à l'abri du déraillement ou de la sortie de route.

Si j'avais un marteau chien, ce serait Vademecum !

Ah, mais j'ai déjà celui-ci

 

idefix3

 

et celui-là

 

images

 

et encore cet autre !

 

31606-bill-court-358x408

Vademecum !!!

 

 

Publicité
2 novembre 2019

Alfa Bravo (Pascal)


En fouillant dans mon coffre de Marine, je viens de retrouver mon petit vade-mecum, mon pense-bête, le précieux guide que tout bon navigateur devrait connaître sur le bout de sa mâture. J’en ai fait une photocopie que vous trouverez au bas de cette aventure. Ces quelques fanions en couleur me rappellent l’histoire d’Alphonse ; je vous la conte, ici, entre souvenirs et pavillons…

Par un inextricable cheminement d’incorporation, d’école, d’examen, d’engagement, de remplacement, d’affectation, digne d’aventures rocambolesques, Alphonse Rubicon  s’était retrouvé timonier sur mon rafiot.
Rustique et râblé, dur au mal, pendant son quart à la passerelle, il ne baissait jamais la tête quand une vague venait percuter le brise-lame ! Lui, les embruns glacés, les pétillements incessants, les nuages vaporeux et les sirènes liquides, c’était un peu comme le feu d’artifice de l’océan qu’il admirait sans répit.
Les mains dans les poches, la clope mouillée au bec, cela lui plaisait de braver la tempête en la toisant du haut de ses vingt ans. Le mal de mer ?... Que nenni ! D’un pied sur l’autre, il dansait sur les roulis !... Le tangage ?... Il s’en amusait comme un gamin sur un manège en plein brassage !...  

D’où était-il, au fait ?... Il venait d’un coin si paumé de France qu’il devait, pour situer son bled, nommer le chef-lieu de son département, et encore ! Même le susdit chef-lieu, on avait du mal à le localiser sur une carte ! Aussi, dans le poste, pour ne pas le décevoir, on hochait la tête comme si on connaissait l’endroit mais on n’en avait aucune idée !
Comme il en parlait, parfois, c’était le genre de patelin bien reculé, bien bouseux, bien perdu, où l’on comptait au kilomètre-carré plus d’animaux que d’humains ; un de ces endroits isolés où l’hiver dure six mois et où l’été met six mois à s’en remettre !
C’était un climat pour bottes, parapluie et dépression ! Un climat où l’on compte les jours de soleil, dans l’année, sur les doigts d’une main ! Naturellement, quand il se taisait, on entendait tomber la pluie sur le triste paysage qu’il nous avait brossé…
Entre nous, quitter son bled pourri pour se retrouver dans les tempêtes de l’Atlantique, il n’avait pas beaucoup gagné au change, l’ami Alphonse. Comme tous les gens de la terre, il n’était pas tellement bavard ; sa salive devait avoir un coût ; ses mots étaient utiles et il ne les répétait pas. Avec son accent de terroir, on avait du mal à le comprendre ; aussi, de tous les langages, il préférait celui de ses pavillons…

Les filles dénudées, l’alcool coulant à flot, la dépravation à chaque réverbère, la première fois qu’il s’est baladé dans la rue de Siam, (Brest) il avait les yeux ronds comme des soucoupes, tant il découvrait ce que son imagination la plus débridée n’avait même pas approché !... La deuxième fois, il avait dégoté sa greluche, cet imbécile !...
On ne le reconnaissait plus, notre Alfa Bravo !... Il s’était amouraché de cette fille, cette Sonia, au point qu’il s’était mis dans la tête de la présenter à sa famille !...

« Alphonse, les fleurs de la nuit, ça ne supporte pas la lumière !... », « Entre rumeurs salaces et courants d’air froids, elles ne poussent qu’au coin des réverbères !... », « Celle-là, comme les autres, pendant que tu joues son garde du corps, elle te pique ton fric, elle t’essore !... », « Parce qu’une fois, elle t’a amené dans sa piaule, ça y est, tu crois que tu as décroché la timbale !... », « Tu n’es pas de taille !... Avec ses larmes de crocodile et son rimmel de Prisunic, elle va te foutre sur la paille !... », « Ta Sonia de bazar, ce n’est pas son vrai prénom !... ».

Notre Tango Charly, on pouvait bien tout tenter pour le dissuader de cette bêtise monumentale, il ne voulait rien savoir. En souriant niaisement, il balayait toutes nos semonces comme si elles ne pouvaient pas l’atteindre ; en échange, il parlait fiançailles, épousailles…

Est-ce qu’au moins, il lui avait expliqué sa cambrousse, la pluie traversière, les chemins de boue et les paysages sans lumière ?... Et puis, c’était autre chose qu’une tempête océane, qu’il allait affronter sur le pas de la porte de la maison familiale !...
Ses parents, debout dans la salle de séjour, quand ils allaient découvrir cette pétasse à la poitrine débordante, aux bas résilles et aux talons pointus, aiguisés comme des rapières, comment prendraient-ils la chose ?... Au plus vite, ils enverraient les plus petits dans la ferme d’à côté !... Tout affolée, avant de mourir de chagrin, sa pauvre mère irait retourner tous les crucifix de la maison pour que son Jésus ne voie pas cette ignominie !... Mais le lait de toutes les vaches allait tourner !... Il y serait question de roulure, de traînée, de pute et de salope !... Son père choperait une apoplexie telle, qu’il ne s’en remettrait pas !...

« Quoi ?... Comment ?... Tu l’as mise enceinte ?... », « T’es sûr qu’il est de toi ?... », « Ben, mon colon, t’es pas dans la merde !... ». « Et tu vas l’appeler comment, Papa, Roméo ?... ».

Un soir de sortie, avec Alphonse le timonier, le futur père de famille, j’eus l’occasion de l’approcher et de me faire ma petite idée. Il était tellement fier de me la présenter ; j’étais, comment dire, comme la répétition de ce qui se passerait chez lui…

Elle savait y faire, la Juliet, pour le rouler dans la farine, notre Echo Foxtrot ! Elle avait même pris son accent de paysan de la France profonde ! Pourtant, ces deux-là, on aurait dit qu’ils se connaissaient depuis toujours !... Parfois, ils se parlaient en patois de pluie et je ne comprenais rien à tout leur charabia !... Sonia, c’était son nom de bataille, celui de la ville et de ses excès ; Léontine, c’est son prénom de l’église et du baptême. Échouée à Brest, entre malfaisants et barbeaux de ruelles, elle pointait au plus vieux métier du monde. Comment allaient-ils appeler leur futur petit Zulu ?... Mike ou Oscar, à coup sûr…
D’où venait-elle ?... Certainement du fin fond de la France, d’un département perdu que même en citant sa plus grande ville, on ne se sent pas plus éclairé, d’un endroit tel qu’on a envie de se pendre, à vingt ans, pour ne pas mourir dans la désolation de ce trou du cul du monde... Et ces deux êtres perdus, s’ils étaient du même bled, de la même école, de la même flaque d’eau, celle qui fait des éclaboussures de rires qui résonnent toute une vie…

C’était la fin de l’après-midi ; après les douze heures de train, les deux heures de bus, la demi-heure de marche, Alphonse, dans sa belle tenue de mataf et Léontine, sans fard, sans chichi et sans tralala, cachée sous un imperméable couleur champêtre, prirent le chemin qui mène à la ferme familiale ; on entendait meugler les vaches à l’étable, une petite fumée s’échappait de la cheminée. Là-bas, inquiets et droits dans leurs habits du dimanche, ses vieux parents attendaient sur le pas de la porte…   

Pavillons

2 novembre 2019

Vademecum (TOKYO)


Je remercie tous les jours la ‘bonne mère’ d’avoir pu enfin me permettre de poser la main sur le Vademecum de grand père grand chef cuisinier très réputé dans le milieu marseillais.v

 

Il en a pris des notes le bougre et a tracé sa route de la Corniche au Vieux Port.

Le consommé de bouille Abaisse rien que ça la lecture vaut le détour.

Il note plus loin que les poissons de roches faut les pécher le matin très tôt entre les calanques d’envaux et Sormiou.

Et ses cannellonis aux calamars et à la poutargue !!! . La cuisson, les aromates tou est ici détaillé avec une parfaite maitrise.

Je lis plus loin que c’est à Castellane qu’il va chercher son couscous végétal trempé dans du jus d’encre. C’est là qu’il a rencontré Delphine la pâtissière qui lui faisait gouter son éclair au chocolat framboise. Enfin c’est ce qu’il racontait à grand-mère.

Un petit cœur est dessiné sur le plan de la rue de Castellane !!

C’était le QG des Marseillais son Resto, Des noms incroyables défilent sous mes yeux Marcel Pagnol, Raimu fanny ils sont tous là .

Il dit que Marius lui reproche son coup de chaud sur les prix il note Raimu’ un vrai radin’

Pour ce rendez-vous des vrais amateurs, il a une seule ligne Apéro non-stop pastis le 51 coule à flot.  .

Ici on ne plume personne à part le pigeon c’est souligner en rouge ça doit être la formule magique pour en tasser quelques-uns 

Il a gardé un petit effet branché façon saint-germain dans ce carré marseillais je trouve une photo de lui avec une casquette !!

Une consigne m’étonne / pour les grandes gueules servir des poirettes confites à l’huile d’olive pour leur emboucher un coin .

Réserver la fin veloutée de Saint-Jacques à Marcel Pagnol quand il vient seul et déprimer.

Ici on rassure, on bouscule les casse-couilles, on sert la daurade marine à l’écume d’algues bleues.

Grand-père, ce soir ton Vademecum signe ta présence éternelle à mes côtés toi la coqueluche de Marseille.

J’ai grimpé jusqu’en haut de notre bonne mère j’ai salué Marseille que tu as si bien servie et je m’apprête à marcher dans tes pas ce Vademecum sous le bras.

 

2 novembre 2019

Vade retro (Walrus)


Ben oui quoi, au temps de l'internet omniprésent, je les trouve un peu retro ces vade-mecum. Ça avait commencé avec les aide-mémoire Dunod quand j'étais étudiant. Je possédais ceux de physique, de mathématiques et bien sûr de chimie.

w5831

Je les trouvais pratiques et étonnants. Mais je n'avais encore rien vu !

Quand j'ai débuté ma carrière dans un centre de recherche, j'ai découvert que chaque labo y détenait un exemplaire de cet incroyable ouvrage de référence : "The Chemical Rubber Company Handbook of Chemistry and Physics".

w5832

 

Une compilation de (presque) toutes les valeurs de propriétés chimiques et physiques mesurées sur toutes les matières. Sauf que la première édition que j'ai rencontrée ressemblait plutôt à ça :

w5833

Nous l'appelions le "Hodgman", du nom du compilateur de l'époque.

Tant qu'à vous parler de cette période de ma vie, je vais vous raconter un petit truc.

À l'époque où je sévissais dans l'électrochimie, nous avions créé un groupe de cinq collègues et nous nous retrouvions six fois par an avec nos épouses : une fois au restaurant et les autres chez chacun d'entre-nous. À la belle saison chez ceux qui vivaient à la campagne (avec l'inmanquable barbecue), en autre temps dans les appartements de ceux qui, comme moi, vivaient en ville.

Un jour où les choses se passaient chez moi, j'avais réalisé un menu personnalisé pour chacun·e des participant·e·s : il comportait un acrostiche basé sur le prénom du convive concerné.

Bien évidemment, chacun voulait aussi voir le menu de tous les autres, ça faisait une sacrée ambiance.

Je cachais soigneusement le mien mais ils ont fini par me le dérober. Ils en ont été pour leurs frais : il ne comportait pas d'acrostiche. Seulement le petit vade-mecum de l'hôte attentif : les sujets à aborder avec tel ou telle (et a contrario, ceux à éviter), qui complimenter sur quoi, à qui faire discrètement la cour etc, etc.

Qu'est-ce que je pouvais être con à l'époque !

Comment ?

Ça n'a pas changé ?

Si vous le dites...

 

 

2 novembre 2019

Curiosité (Vegas sur sarthe)

vg


Trouvé ce curieux billet dans la poche de la blouse de Germaine

V ider la caisse du chat avec le chat dans la poubelle verte
A spirer les tapis dessous, dessus et sur la tranche
D émonter le machin en forme de truc sous le lavabo (en dernier recours)
E changer vignettes Auchan contre vignettes Mammouth (le 30 de mois)
M ariner la serpillière dans cinq litres de vinaigre blanc (pas trop chaud)
E pousseter le lustre de tante Irma mais pas sur la chaise qui branle
C ouper le courant avec un couteau pointu (petit trou du compteur Linky)
U pdater le minitel tous les mois (appeler SAV PTT après 15 heures)
M astiquer le joint de la baignoire (chewing-gum blanc dans angle droit)


Publicité
2 novembre 2019

Mon vade-mecum par bongopinot

b


Mon vade-mecum en poche
Je pars sur les sentiers
Les randonnées y sont notées
Avec mes bâtons et ma torche

Je peux y aller en toute sécurité
Pas de danger que je me perde
Ici et là je m’attarde
Sous un arbre je me suis abritée

Une pluie fine vient me rafraîchir
J’enfile mon ciré bleu marine
 J’épluche une mandarine
Sur un tronc je me pose pour réfléchir

Avant que la nuit ne tombe
Je reprends ma route
Ces paysages m’envoûtent
Au dessus de ma tête passe une colombe

Mon vade-mecum est mon ami
Il me suit partout en sortie
Dans une poche ou un sac il s’y blottit
Lui et moi c’est une douce alchimie

Publicité
<< < 1 2 3 4
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité