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Le défi du samedi
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28 septembre 2019

Toi, l'invisible. (maryline18)

m18

 

Dans les rues de Pékin, amoureuse, je t'ai cherché...

Le saxo de Louis Sclavis doucement m'emportait.

Comme le vent d'automne soulève les feuilles,

Mon amour soufflait ses promesses de baisers.

Quand au détour des ruelles je t'apercevais,

Le rythme de mon coeur subitement s'accélérait,

Battait la mesure, en une course imposée.

Tu parles d'une aventure...! Tu me laisses épuisée.

Dans la chambre d'hôtel, ton absence m'envahie,

Je ferme les yeux et tu t'étends près de moi.

Sur le couvre lit, lascive, je respire ton odeur

Et je te pardonne tout, l'espace d'un instant...

Ta main sur la mienne, adroite, caresse

La dentelle inutile, enfilée le matin.

Encore un effort, un soupir de désir,

Avant que s'évanouïsse le rêve... le plaisir.

 

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Commentaires
B
C'est de toute beauté un chef-d’œuvre Merci et bravo Maryline18
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P
C'est joli; j'aime bien les coeurs qui s'entrelacent... :)
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L
Ah ! les fantasmes !!! C'est parfois si bon !
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P
Très sensuel en effet. Et un petit air de jazz en accompagnement qui ne gâte rien !...
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J
Très sensuel.
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T
tu talonnes marguerite duras !
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V
Un rêve épuisant qui laisse pantois … pourquoi courir après un pékin de Pékin ?
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W
Et voilà, Louis Sclavis n'est plus un quidam pour moi !
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K
Un quid/amant entêtant ! Whaou !
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A
chaud! chaud :-) et bien dit!
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J
Un quidam - ou pékin - avec lequel il fait bon de chinoiser en nuisette !
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