Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 049 951
Derniers commentaires
Archives
7 septembre 2019

Sept exemples (Adrienne)

 

Ça fait bien une cinquantaine d'années que dans la petite ville de l'Adrienne il est question de construire une route qui permettrait à la circulation - surtout celle des poids lourds - d'éviter le centre ville. Depuis cinquante ans, tout le monde est bien d'accord que c'est absolument nécessaire - aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain - mais le tracé suscite chaque fois mille polémiques: chacun veut ce contournement mais personne ne veut qu'une route vienne gâcher sa jolie vue sur les collines boisées.

La même chose se passe pour les éoliennes prévues par le conseil communal: dès que les plans ont été connus, un comité s'est formé contre leur installation.

Idem pour un autre projet écologique, pour les traitements des déchets ménagers. Avant de savoir exactement de quoi il retournait, un groupe d'action était déjà constitué.

Une des plus grandes usines textiles - une des rares à être restées actives après la crise de la fin des années soixante et les délocalisations - a eu toutes les peines du monde à recevoir le permis de bâtir, au moment où elle avait besoin de plus d'espace pour ses activités. Etre propriétaire des terrains depuis le 19e siècle n'était pas un argument. Etre un des principaux employeurs de la ville non plus.

Par bonheur, une maison d'accueil pour des malades du SIDA, qui se retrouvent sans appui et sans logement, fonctionne paisiblement depuis 1998, aidée uniquement par des dons privés. Il a juste fallu, au début, bien informer les gens. La maladie faisait très peur.

Par bonheur, les jardins d'enfants et terrains de jeux se multiplient: aucun voisinage ne se plaint du bruit que cela entraîne. C'est déjà arrivé ailleurs…

Par bonheur, une ancienne carrière de sable qui allait être utilisée pour y enfouir des déchets un peu louches a également vu naître un comité pour sa défense. La ministre pas très verte a dû retirer le permis aux exploitants.

 

Publicité
Commentaires
B
Quelle histoire rien n'est jamais facile Merci et Bravo Adrienne
Répondre
T
On aurait pris le bon chemin chez toi???
Répondre
L
C'est compliqué ce problème dans notre société. <br /> <br /> J'aime bien le poème de bongopinot qui met des mots dessus.
Répondre
K
Vigilance, vigilance et ouverture d'esprit : ta commune a su aallier les deux ! Pas si simple !
Répondre
W
Ah, c'est le bonheur du monde associatif : peu importe le combat, l'important c'est d'avoir un Comité (et un bistro pour l'y réunir) :-)
Répondre
J
Et maintenant on est rendus à "Pas sur ma planète !" NOMP !
Répondre
M
Je suis bien contente pour votre ancienne carrière de sable. Chez nous, on n'a pas réussi à sauver le site d'une ancienne briqueterie qui est en train d'être remblayé avec on ne sait pas trop quoi.
Répondre
J
Je suis ravie de savoir que c'est partout pareil, cette maladie de Nimby. Et je suis triste de le savoir en même temps. Texte très intéressant, Adrienne. Merci.
Répondre
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité