La vie parfois est étrange (Walrus)
Lors de mes études de chimie, j'avais une condisciple avec qui je filais... la parfaite amitié.
À la fin de nos études, nous avons craint ne plus jamais nous revoir, mais la vie en a décidé autrement : nous sommes tous deux venus habiter la région bruxelloise et elle a fini par épouser... un de mes collègues et ils ont acheté une maison dans la commune que nous habitions.
Nos premières filles sont allées ensemble à l'Athénée et sont devenues les meilleures amies du monde, si bien que la fille de mon ex-condisciple passait beaucoup de son temps chez nous. C'était à un point tel que je l'appelais ma deuxième fille et que lorsqu'elle a décidé d'épouser un Portugais, elle nous l'a amené avant de lui faire rencontrer ses parents.
Quand elles ont eu à leur tour des enfants, nos filles se sont choisies mutuellement comme marraines (et leurs époux comme parrains) au gré des naissances.
Je rencontre donc régulièrement ma "deuxième fille" chez la première parce qu'elle est de toutes les fêtes familiales depuis plus de vingt ans et c'est donc sa fille, Clara, qui sur la photo est encadrée par mes deux petites-filles.
Bien sûr, aujourd'hui, dix-sept ans plus tard, je ne l'assieds plus sur ma cuisse droite (ni sur la gauche d'ailleurs).
Comment ?
Ma copine ?
Elle habite la même rue que ma fille, nous nous croisons quelquefois...