Londres et les Beatles (Venise)
. John Lennon
Ringo Starr
Paul McCartney,
George Harrison
Vous êtes le feu, la part sauvage que nous n’éteindrons pas , les braises de vos chansons rougeoient encore dans mes nuits londoniennes.
Dans le repli de ma mémoire, il y a encore Lucy in the sky toute proche et dans un autre creux alvéolé « yellow submarine »
Vous n’êtes pas dans notre passé mais devant nous tous afin que nous brisions nos chaines. Non pas parce qu’il n’y a pas assez d’intensité dans ce monde mais par ce que vous étiez ce qui nous manque .
Sur le chemin qui mène à vous entre les quartiers de Liverpool et la tamise j’ai trouvé une plume bleutée d’un geai
Que Georges Harrison portait à son chemisier.
C’est très petit une plume de geai c’est presque aussi inutile que vos chansons diront certains
Mais pas à mes yeux et surtout pas à L’ouïe.
Du coup je vous suis partout où vous avez habité le monde poétiquement.
Le monde se rétrécit tant autour de moi au point d’avoir le sentiment de vivre au fond d’une clochette de muguet.
Jamais personne n’a autant offert que votre groupe.
Alors que faire de Mieux dans un passage à Londres que de vous saluer vous qui avez fait le passage avec nous.