Il suffirait de presque rien...(maryline 18)
Il suffirait de presque rien,
Que tu entendes ce refrain,
Pour que le printemps refleurisse...
Allez, ne fais pas le sagouin,
Oublie tes larmes et ton chagrin,
Ne refuse pas ces iris !
Ce café crème à Saint- Germain
On le prendra main dans la main,
Sur tes lèvres le goût des prémisses,
D'un grand amour née un matin
Dont il faudra prendre grand soin,
Pour en faire durer les délices...
On s'aimera jusqu'en automne,
Ou en hiver, quand le glas sonne,
Et qu'on enterre des corps qui encore frissonnent, de tant d'amour qu'ils emprisonnent...
Il suffirait de presque rien,
Ces quelques mots que tu retiens,
Pour que ma raison s'envole...
Le sel, sur ma peau, des embruns
Dis, le goûteras-tu enfin,
Au crépuscule, la peur s'étiole...
Me laisseras-tu sur ma faim,
Vois-tu la vie comme un festin
Ou bien comme une farandole...
Libère ton coeur de son écrin
Et fredonne lui le refrain
Des jours heureux qui caracolent !
Le bonheur n'est plus incertain,
Puisque nous partageons ce train...
Emmène moi vers ces pays que tu connais, sur ces chemins non goudronnés !
Il suffirait de presque rien
D'un simple cadeau du destin
Pour que je te dises je t'aime...
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