10 novembre 2018

Défi #533

 

Un truc un peu passé de mode ?
Mais qui inspirera peut-être Ronchonchon...

 

Fanfreluche

 

 

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Ectoplasme par bongopinot

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On m’appelle Ectoplasme
C’est mon prénom
C’est tout mignon
Pour un fantôme

Parfois lumineux
Petit feu follet
Toujours très gai
Car très heureux

Quand je fais peur
Je pars très vite
Et je m’abrite
Sinon je meurs

J’ai une belle âme
Un halo de lumière
Dans l’atmosphère
J’apporte le calme

Plus beau qu’un spectre
Même en photo
Je suis rigolo
Pour une chimère

Je vole et danse
Dans le décor
Toujours d’accord
Je mets l’ambiance

Pour me rencontrer
Ce n’est pas facile
Car c’est moi qui décide
Quand, je viendrai vous hanter

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L'Étrange calendrier ectoplasmique d'Eva Carrière... (joye)

calendrier carrière

Messieurs, Dames, je vous jure sur mon autorité de Défiante samedienne que ce calendrier ectoplasmique est othentique et qu'il nous vient vraiment de l'au-delà où se promène encore l'incroyable régurgiteuse, mlle Eva Carrière, qui vous transmet cet artéfact ésotérique...profitez donc bien de cette calendrier époustouflant et mystérieux qui nous servira tous de rappel sibyllin, voire inintelligible, de l'Odella impénétrable et ténébreux de l'univers walrussien...

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Snotneus (Walrus)

 

Si vous avez, comme moi, un peu farfouillé sur le net pour trouver l'inspiration sur le sujet proposé cette semaine par le bachi-bouzouk qui sévit sur ce blog, vous avez peut-être vu cette photo :

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Trucage ! Vous écriâtes-vous, indigné.

 

Faut voir...

J'ai assisté personnellement à une manifestation similaire, et j'ai  pris moi aussi une photo !

w5323

Ah !

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J'entends des voix ! (Joe Krapov)

Lakévio 128 Norman Rockwell 121717782- Mon anacoluthe !

- Mon bachi-bouzouk !

- Ma bayadère de carnaval !

- Mon amiral de bateau-lavoir !

- Mon anthracite !

- Mon anthropopithèque !

- Ma bombe atomique  !

- Mon brontosaure !

- Ma bougresse de Papoue des Carpathes !

- Mon bulldozer à réaction !

- Ma calembredaine !

- Mon cigare volant !

- Ma cannibale emplumée !

- Mon cataplasme !

- Ma catachrèse !

- Mon clysopompe !

- Ma coloquinte à la graisse de hérisson ! 

- Mon concentré de moule à gaufre !

- Ma cornemuse !

- Mon coupe-jarret !

- Mon cyclone ambulant !

- Mon Cyrano à quatre pattes !

- Ma diablesse !

- Mon doryphore !

- Mon ectoplasme à roulettes !

- Mon écornifleur !

- Ma fatma de Prisunic !

- Mon forban !

- Ma grenouille !

- Mon gyroscope !

- Mon hérétique !

- Mon hydrocarbure !

- Mon logarithme !

- Mon loup-garou à la graisse de renoncule de mille tonnerres de Brest !

- Ma marmotte mal réveillée !

- Mon mérinos mal peigné !

- Mon moussaillon de malheur !

- Mon marin d’eau douce !

- Ma nyctalope !

- Mon ophicléide !

- Ma péronnelle !

- Mon phlébotome !

- Ma petite tigresse !

- Mon Polichinelle !

- Ma polygraphe à chapeau branque !

- Mon porc-épic mal embouché !

- Ma pyromane !

- Mon Ravachol !

- Mon sapajou d’amour !

- Mon simili-Martien à la graisse de cabestan !

- Mon vampire !

- Ma vieille baderne !

- Ma vieille perruche bavarde !

- Mon vivisectionniste !

- Ma Zapotèque ! 

- Mon zouave à la noix de coco ! Si tu savais comme je t’aime !

- Et moi donc !

- Quel dommage que nous n’existions pas…

-… et que nous ne soyons qu’une émanation de Norman Rockwell, médium en transe…

- …napolitaine !

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Les fantômes (Venise)


Alors que je déjeunais   au restaurant l’ECTOPLASME  rue des exorcistes j’ai vu rentrer Georges Méliès suivi de près par Antoine lumière . Le patron du Resto en souriant le geste pointé sur l’index sur ses lèvres intima le silence à tous les clients.
Une personne me demanda alors ce qu’il était en train d’arriver. On ne pose pas une telle question dit le serveur soit on les connait soit vous les découvrirez seule .
Ceux qui ont assisté   à un tel mystère en rient et pleurent encore .
Derrière le voile du temps Georges Méliès  découvrait le cinéma d’ANTOINE Lumière et s’agitait sur son siège  comme un fantôme pris de convulsion .
J’étais fascinée de les voir se réincarner  là devant moi de cette manière la plus abrupte je pressentais dans leur voix l’émergence de paysage de braises et de bois lunaires .
Pareil à des chasseurs cherchant la bonne vision  Méliès dessinait avec ses mains des formes insolites  
On leur apporta une bouteille de champagne et sans faire cas des clients qui ne semblaient point voir ils trinquèrent à leur projet

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C’est l’arrivée de COPPOLA  accompagné de Dracula qui me fit sauter sur mon siège .v2


Georges Méliès s’était un peu affaissé sur son siège et comme un chaman pris par des visions. Il finit par ouvrir  un œil  curieux. Coppola était en train d’expliquer que son Dracula lui posait quelques problèmes et cherchait apparemment les conseils avisés de Méliès. .Méliès n’avait plus besoin d’un écran pour poursuivre son œuvre . La lumière était devenue un obstacle à ses visions. Je le vis se saisir de Dracula pour  extraire de son enveloppe son feu intérieur. Il se tourna alors vers COPPOLA et lui dit/ Arrangez-vous pour que ce feu ne meure jamais.
Alors votre œuvre ne mourra point dans les cendres.

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Le grand médium (Vegas sur sarthe)


De tous temps c'est à dire depuis l'Homme de Chromosome, l'ectoplasme a existé et enflammé les hommes ; ectoplasme, mycoplasme, sarcoplasme, protoplasme... il est grand temps de faire la lumière sur ces étranges phénomènes. (Tous ces noms sont authentiques)

L'ectoplasme est une manifestation produite par un médium au cours de séances de spiritisme.
Plus le médium est spirituel et plus nombreuses sont les manifestations.
Un médium est une personne du milieu – ni trop à gauche ni trop à droite – sensible à des influences non perceptibles par les fainéants et ceux qui ne sont rien.
Numériquement, un ectoplasme vaut 150 plasmes selon les manifestants et 10 plasmes selon ceux qui le dispersent.
Depuis le 14 mai 2017 nous possédons un médium très très spirituel puisque c'est plus précisément lui qui nous possède au moyen d'une poudre magique dite de Perlimpinpin et de carabistouilles.
Sauf exception ses séances de spiritisme ont lieu chaque mercredi.
En état de transe il est capable de faire tourner les tables, un phénomène appelé « remaniement ectoplasministériel ».

Les physiciens spécialisés en manifestations ont pu isoler deux substances accompagnées d'une odeur d'ozone : une substance liquide dite canon à eau et une substance gazeuse dite lacrymogène.
L'ozone troposphérique ou ''mauvais ozone'' ou « ozone du peuple » est engendré par la pollution et doit être combattu à coups de ministres de la Transition éctologique et solitaire.
Les perturbateurs sont dits endoctriniens quand ils sont endoctrinés par les réfractaires au médium ; on les distingue à leurs cris stridents parmi lesquels « bachi-bouzouk », « moule à gaufre » voire « ectoplasme » lui-même.
En dernier recours l'ectoplasme se soigne au cataplasme, remède qu'on applique à chaud ou à froid sur la peau au moyen d'une matraque télescopique et thérapeutique.
Les ectoplasmes d'été s'appellent des mycoplasmes reconnaissables à leur bâton glacé bourré de bactéries ; les mycoplasmes se reproduisent en dehors des cellules avant d'y être conduits au moyen des agents susdits.

De 2007 à 2012, les ectoplasmes portaient le nom de sarcoplasmes en référence au petit médium de l'époque.
Les protoplasmes sont des prototypes d'ectoplasme développés in petto par des médiums insoumis qui rêvent d'être médiums à la place du médium.
Le médium se tient sur un socle dit « socle électoral », soutenu par des cadres et calé au moyen de béquilles dites « bénéfices du doute » ; tout le jeu consiste à faire chanceler – et non pas Chancelier – le médium.

Tout le monde peut jouer...
 

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Les cadeaux de l’aube (Pascal)


Quand on partait à la pêche, on quittait le monde du réel, celui du devoir, des obligations, des besoins et des faux semblants. Au bord de l’eau, plus de misanthropie, plus de mensonge, plus de lâcheté, plus de reculoir. En prise directe, tronche à tronche, il n’y avait plus que nous et la Nature ; plus que d’être deux minuscules intrus chapardeurs, nous devions nous faire accepter par elle. Près de la rivière, on savait qu’on allait bientôt se frotter à l’environnement sauvage, aux épines acérées des buissons, aux pierres glissantes, aux branches ennemies et à leurs pouvoirs de gifles cinglantes, aux éblouissements soudains, à l’eau froide dans les bottes, aux emmêlements, à la casse, à la bredouille, etc. Cette leçon d’humilité, c’était le prix à payer, c’était le passeport pour l’évasion.
A l’école buissonnière de la vie, nous redevenions deux gamins innocents, à l’assaut de notre rivière préférée ; plein la tête, on avait des plans de comète, cette imagination débordante au-delà de tous nos bouquins de pêche, au-delà des récits des anciens, au-delà des légendes ; coûte que coûte, on devait écrire la nôtre avec des exploits retentissants, des preuves irréfutables, des histoires homériques…

Dans le village encore endormi, au tempo des grillons des ténèbres, après avoir chargé nos cannes et nos musettes dans le coffre, on partait de bon matin, même avant l’aube. Sitôt sur la route, devant les phares, couraient des lapins, des faisans et des animaux de la nuit ; attardés ou dérangés mais toujours effrayés, ils détalaient le long des talus, tout bêtes de s’être laissé surprendre par notre lumière. Quand ils trouvaient un chemin de traverse, ils s’y engouffraient et ils retournaient dans le noir sécurisant. C’était déjà le début du rêve et de la fantasmagorie…  
Il courait aussi des chimères ! Auto-stoppeuses ou joggeuses, grotesques ou élancées, furieuses ou farouches, pudiques ou obscènes, mais toutes drapées dans des linceuls jaunissants, elles s’enfuyaient et partaient se cacher derrière les arbres et les futaies ; parfois je me retournais pour être sûr que c’était vraiment un ectoplasme qu’on avait croisé. Mon pote me montrait du doigt ce que nous avions vu ensemble mais on se taisait pour laisser à notre entendement le soin de traduire ces furtives apparitions. Des insectes s’écrasaient contre le pare-brise et cela rajoutait des nouvelles étoiles au panorama du ciel qui s’ouvrait devant nous…  

Parce qu’il n’avait pas sa place dans le contexte, on baissait le son de la radio ou les élucubrations tapageuses de Abba ; seul le ronronnement régulier du moteur arrangeait notre attentive torpeur. Quand on ouvrait un peu une vitre, pour laisser s’évacuer la fumée de nos clopes, l’air frais du dehors nous apportait toutes ses exhalaisons comme les premiers cadeaux de l’aube, et je ne sais pas si nos frissons étaient dus à la fraîcheur, aux parfums de la rosée ou à l’intensité de  nos sens, tellement aiguisés.
A la faveur de la route, on pouvait apercevoir des bribes de ciel se coloriser avec des friselis d’or et des pétillements d’argent, aux impressions éblouissantes ; derrière ce rideau enchanteur, on entrevoyait l’avenir de la journée. Lentement, la nature se peignait des premières lueurs de l’aube. Dans le paysage naissant, on devinait une ferme enveloppée dans le voile grisé de la brume, des vaches lointaines paissant dans des prés scintillants de perles de rosée, des hauts peupliers aux finitions encore si floues qu’ils ressemblaient à des grues monstrueuses travaillant sur des chantiers invisibles…  

Dans la voiture, on ne parlait pas ; tout ce qu’on aurait pu dire aurait été tellement banal. Sur le grand écran de la vitre apparaissait la beauté virginale de la Nature. Nous, petits voyeurs indiscrets, égarés dans ce grand Tout, nous assistions à la naissance du monde ; dans toute cette démesure de point du jour, on voulait tout voir, tout prendre, tout garder comme les vrais trésors terrestres, parce que c’était aussi notre naissance. Subjugués, on oubliait de respirer ; quand on le faisait, c’était comme une première inspiration…  

Tout à coup, un brin de soleil venait s’immiscer dans le paysage et tout s’affublait de grand maquillage ! Au feu d’artifice éternellement improvisé, demoiselle Nature possédait maintenant les affiquets d’une grande dame ! Nous, on ratait le chemin qui mène à la rivière, tant on avait le nez en l’air ! La lune s’enfuyait, la brume se volatilisait, les ombres s’attachaient, les oiseaux s’envolaient ; jalouse, la rivière nous appelait…  
Mais, entre nous, dans l’intimité de ces quelques lignes, après tout ce déferlement de falbalas, ces guirlandes dépliées, ces mille scintillements maintenant aveuglants, la truite devenait franchement accessoire…  

Partagés avec mon pote d’enfance, ces moments intemporels, je crois qu’ils furent les meilleurs de toute ma vie ; dans le même élan, dans la même pulsion bucolique, on était pleins d’espoir aux terminaisons halieutiques, on avait déjà notre poisson ferré au bout de la ligne mais, paradoxalement, on avait les yeux remplis de cette féerie champêtre et l’âme à l’unisson, connectée aux choses de l’univers. Naufragés volontaires, bercés et ballottés, dans ce no man’s land aussi improbable qu’extraordinaire, entre l’avant et l’après, nous naviguions avec nos seules impressions souveraines…   

Quand on rentrait, souvent bredouilles, on se moquait de nous, de l’heure si matinale de notre lever, de notre crapahutage au bord de la rivière, de nos griffures sur les bras, de nos pieds mouillés. Comment leur expliquer tout ce que nous avions vécu, qu’avec des silences connivents et des sourires entendus ? Ces cadeaux de l’aube déposés à nos pieds, cette profusion d’impressions grandioses, ce dépaysement tellement pastoral, cette liberté infiniment cérébrale, c’était notre secret…


Pascal.  


A mon pote décédé récemment.  

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Ectoplasme (Laura)

 

Il garde sa doudoune à la bibliothèque; la porte depuis le milieu de l'été chaud.
Il répète vingt fois qu'il a froid sans se  remuer pour autant plus que ça.
Il se déplace sur ses baskets hors de prix comme en lévitation, sans enthousiasme.
Il garde son écharpe même chez lui car il craint les courants d'air interne.
Comme il craint le froid, il craint le chaud; il veut une climatisation mais  bronze.
Il fuit les risques d'allergies printanières et les pluies automnales.
Il serre son gilet sous le frais vespéral, qu'aime-il au juste?
A-t il du jus de navet qui coule dans ses veines?

 

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