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Le défi du samedi
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21 avril 2018

Je hais les jacuzzis (Laura)

 

Je hais les jacuzzis et spas qui vont avec, cette hystérie collective à la mode
De mariner en coeur dans une soupe bouillonnante pour se détendre.
Lorsque une télé ou une radio offre un séjour, c'est une espèce de cure
Comme faisait ma grand-mère, rebaptisé thalassothérapie pour les angoisses.

J'aime ma baignoire mais à dose homéopathique et seulement parce que
Je peux y lire sinon rester immobile dans l'eau chaude est une souffrance
Le contraire de mes  longueurs en musique, bouger pour rester vivante,
Souple et mobile, regarder les mollusques qui bullent en groupe

J'ai aimé les petits hammams de Casablanca où j'ai vécu et j'aime
Y retourner, m'y laisser maltraiter plus que masser par des mains brusques
Ou alors une fois ces mains enchanteresses dans le petit salon où les marocaines
Aux doigts de fées soignent tous les corps mieux que notre médecine.

A la rigueur, je pourrais me laisser aller à un jacuzzi avec toi: en couple
Et au naturel: la pudeur m'interdit de dire ce que nous y ferions, champagne!
Je hais les jacuzzis sauf seul avec toi entre baisers et caresses
Mais pas de boue, ni de massage sophistiqué; de la marche et des visites
 

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21 avril 2018

Ça va chier des bulles (Nana Fafo)

 

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Episode 14 : ça va chier des bulles

 

Saint Michel de Maurienne.

 

Pour y voir plus clair, il faut parfois revenir au point de départ.

Se laisser porter comme une bulle de savon, incertaine, vers son destin.

Pingouinnot n’avait pas le temps de se prélasser dans un bain à remous, il fallait devancer ce cAnard. Il devait se bouger les fesses, sinon ça allait chier des bulles carrées...

 

Pingouinnot avait compris en voyant la destination que la boussole indiquait sur la carte, qu’il devait poursuivre sa quête seul.

Ça tourbillonnait dans son petit cerveau d’intello, il était en effervescence.

La vie est faite de cygne ou de canard, d’animaux porteurs de messages.

On était loin de l'hydrothérapie que Walrus suggérait, ça ressemblait plutôt à une glacio thérapie.

Et ça s’SPAssait au mont Brequin. Evidemment.

 

JP, le Chat jaune poilu, était là, un coffre à la main.

Il le tendit à Pingouinnot :

“J’espère que vous aurez plus de chance que ce cAnard”.

 

Ce coffre étrange avait une serrure et un digicode.

Pingouinnot réussit à l’ouvrir très facilement, il avait tous les éléments en mains depuis le début.

 

L'Énigme disait

Au fil des départements où toi héros, mis un pied, tu as

Des chiffres, tu additionneras.

Du total, Valentino Rossi tu ôteras

2 chiffres il restera

Le nombre clé tu trouveras.

Tu n’as droit qu’à un seul indice : l’épisode en 4 t’aidera.

 

Si Pingouinnot résout cette énigme, le livre 2 l’attend pour une autre histoire slip-less.

Il reste à se rappeler, un devoir de mémoire.

Ensuite il pourra prendre un bon bain chaud au SPA (ou à la SPA) sans faire d’antonomase et se verser une petite coupette, histoire de fêter ça.

 

Et vous…

Comment auriez-vous ouvert le coffre ?

Avez-vous trouvé le nombre clé qui aidera Pingouinnot à poursuivre sa quête ?

 

 

 

Le fichier pdf de l'histoire se trouve ici :
http://pasdetempspourmi.canalblog.com/pages/livre-i---retrouver-jp/36039641.html

 

21 avril 2018

haïkuzzi (joye)

homarde alors

21 avril 2018

Zen (petitmoulin)


Se glisser     doucement     
Et goûter la caresse
Des bulles sur les hanches

S'allonger     doucement
Et jouer  cabotine
La sirène lutine

Barboter     doucement
Et rêver d'océans
D'embruns et de marines

Plonger    doucement
Et s'étonner   naïve
Que l'eau n'est pas salée

Émerger     doucement
Et goûter la caresse
Du soleil sur la peau

 

21 avril 2018

Dans un Jacuzzi par bongopinot

 

Dans un jacuzzi
Ont gentiment fleuri
Mes bulles de poésie
Dans une eau qui sourit

Sur ces petites vagues
Mon poème vogue
Mon esprit navigue
Et mon âme fugue

Sur cette eau ridée
Volent mes idées
Et toutes mes pensées
Se sont libérées

Et tout se dénoue
Dans ce bain à remous
Tout à l’air plus doux
Dans ce monde flou

Et dans ce silence
Moi je me ressource
C’est une délivrance
Au parfum d’enfance

Dans ce jacuzzi
Ont gentiment fleuri
Mes bulles de poésie
Dans cette eau qui sourit 

 

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21 avril 2018

Vous croyez que je bulle ? (Walrus)

 

Eh bien pas du tout ! Ça fait trois semaines que nous avons appris que nous allions devoir déménager, alors, c'est la recherche (oui, comme Marcel, ne rigolez pas !). Épluchage des sites des agences immobilières, téléphone, visites...

Passionnant !

Nous voyons de tout : toutes gammes de prix, tous étages, avec ou sans ascenceur, avec ou sans garage, chauffage central ou individuel, cuisine équipée ou semi-équipée, plaques de cuisson électriques ou au gaz, quartiers calmes ou passants, peinture fraîche ou pas tellement, parquet (en bois ou synthétique), dallage, lino, avec ou sans terrasse, avec ou sans double vitrage.

Bref, la variété dans toute sa splendeur !

Une seule constante :

Jamais de jacuzzi !

 

21 avril 2018

De bulles en sources (Kate)

De bulles en sources

Pardonnez-moi, c’est ma période BD. Ma pensée semble s’exprimer plus facilement par ce biais iconique que par des mots se suivant en  enfilades de phrases.

 

Que voulez- vous ! Je lutte bien contre cette tendance vers la facilité (cf. le dernier défi sur le thème « improviser » où il n’y avait nulle BD mais une photo bien triste)... Là, je ne résiste pas à exploiter cette mine d’or !

 

Comme j’ai cru il y a fort longtemps déjà qu’on pouvait inventer une méthode de grammaire anglaise à partir des titres des chansons des Beatles (ex. « When I’m sixty-four » pour le futur ; « Here comes the sun » pour le présentatif… and so on), pourquoi ne pas utiliser la BD ?

Paul McCartney - When I'm 64 Original

Bon, un petit délire et je m’égare même si une pointe d’humour ne fait pas de mal...

Résumons : c’est ma période BD et le mot est « jacuzzi », mot d’origine italienne, du nom de son inventeur (antonomase) qui a inventé le bain à bulles, grosso modo e la nave va !

Côté  bulles, la région Champagne, ma seule et unique préférence et d’ailleurs Dom Pérignon est plus célèbre que les sept frères Jacuzzi qui en 1917 délaissèrent la culture des oranges en Italie (et certainement la misère) pour se lancer aux States dans la construction de pompes hydrauliques, etc. 

Ah, oui ! J’oubliais presque ! C’est ma période BD.

Donc :

1°) Période gréco-romaine/Antiquité :

Cléopâtre, reine d’Egypte, invite son chien dans son bain pour qu’il agite l’eau et qu’elle bouillonne (d’après Voici). 

L’eau serait du lait d’ânesse et le chien un lion (d’après Gala).

Enfin, elle se lave avec une éponge naturelle très en vogue à l’époque (d’après Elle).

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Le lourd maquillage convient puisqu’elle ne met pas la tête sous l’eau, ayant beaucoup de choses sur la tête l’en empêchant (d’après Coiffures Magazine).  D’autre part, (d’après Historia), attirer l’attention sur ses yeux aurait été un bon plan afin de faire oublier la longueur de son nez qui, « s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. », (d’après une pensée de Blaise Pascal).

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Enfin, c’est une reine en son palais et force domestiques et gardes l’entourent (d’après Terre information magazine).

 

2°) Epoque gauloise, revue par les années 60/70 :

Obélix dans son baquet avec force mousse. Si les Gaulois avaient inventé le savon lustrant (surtout pour les longs cheveux de ces messieurs) dit « sopo », à partir de cendres et de suif, ils avaient également inventé le tonneau et les deux sont ici parfaitement associés à une époque où les salles de bain arrivaient dans les HLM (d’après L’Huma).

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Je soupçonne Obélix de « passer un savon » à un ami plutôt que de se préoccuper d’ablutions personnelles (d’après Le Point).

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Enfin, un Romain de passage n’en revient pas de voir le chef Abraracourcix, habituellement représenté sur un bouclier tel un piédestal, sortir de la Hutte gauloise (d’après La Montagne), dans un baquet porté par deux poteaux, mais c’est une autre histoire et ça va faire des bulles ou tout du moins du remous ! (d’après Ouest France).

 

3°) Version US vue de l’Europe :

Lucky Luke dans son baquet avec une brosse vraiment GÉANTE !

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Normal, beaucoup de poussière à cette époque même s’il y avait moins de nanoparticules (d’après Bio Info).

 

 

 

 

 

 

 

4°) Tintin au bain :

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Non, ce n’est pas un tableau de Watteau ni du Tintoret (d’après Beaux-Arts Magazine) ! C’est Hergé qui nous montre que si Tintin prend un bain avec éponge naturelle (d'après GQ) et savon, il ne perd pas son temps pour autant et écoute la radio (BFM), réagit immédiatement (gouttes de sueur géantes). Tant de choses en une image !Hergé = génie (d’après Philosophie Magazine hors série).

 

5°) Picsou navigue sur ses sous :

Picsou Magazine nous montre Onc’ Picsou dans son état le plus habituel : la transe (d’après Psychologie Magazine). Oui, le liquide il aime, il adore ! (d’après Investir).

Ses études de physique abandonnées très tôt pour la finance (d'après L'Étudiant), il ne renonce pas à l’énonciation de la loi de Newton : tu lances une pièce en l’air et elle te retombe sur la tronche ! Si c’est pas du bol, ça ! (d’après Enfant Magazine).

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6°) Encore un chien mais pas un vrai non plus (d’après « 60 millions d’amis »)

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Piégé le toutou et quand on en a un, on comprend quelles ruses inimaginables il faut déployer pour arriver à le baquer de temps en temps, même dans une marmite !

 

 

 

 

 

 

7°) Un Schtroumpf qui schtroumfe rien !

L’eau est tellement bonne, qu’on n’y schtroumpfe pas à Schtroumpf les Bains (d’après Piscine magazine).

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Sous le soleil exactement (d’après Gainsbourg) ; mais pas nu au soleil (d’après Bardot) : on garde son bonnet de bain et son maillot (d’après Inexpliqué magazine). Un verre de cocktail avec une paille pour ne pas se déshydrater (d’après Notre Temps) et rigidement allongé sur un flotteur et en suspension sur son matelas pneumatique, pas un neurone en mouvement (d’après le magazine Lire).

 

8°)  Enfin le jacuzzi !

Mais le voilà le jacuzzi ! Tout chaud, tout bouillonnant ! (d’après le druide Panoramix)…

 

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21 avril 2018

Participation de Venise

 

Je crois qu’on est pourchassé. On avait laissé derrière nous la colère et le chaos.

On aurait pu tomber en charpie sous les flèches, alors   on a fait une halte dans cette forêt amazonienne.

J’ai sorti mon mouchoir tout neuf que ma défunte grand-mère m’avait donné en souvenir.

Je ne sais pas pourquoi je le porte toujours sur moi, mais je sais qu’il va jouer un rôle capital dans cette histoire comme le fusil de Tchekhov si longtemps accroché au mur.

Je vous taquine, mais cet indice marque une pause nécessaire dans cette fuite en avant pour échapper aux Indiens .

 

Toute seule j’étais trop vulnérable, ce compagnon de fortune , mon guide ne cessait de jeter des coups d’œil sur sa gauche .

Je lui tendis mon mouchoir en soie brodé de délicates roses rouges.

Je crois que ce fut notre premier incident.

Jette ce mouchoir et allons-nous en cria -t-il.

Pour accroitre l’Énergie dramatique de mon récit, je dois à cet instant respecter la sincérité narrative des personnages.

Mais d’un autre côté, je me refuse à dépeindre ceux-ci comme des êtres froids et sans sentiments.

Alors que faire ?   v01

Laissons œuvrer ces vieux mots et voyons ce qu’ils écriront tous seuls !!

 

Va te faite voir c’est le mouchoir de mon aïeul je ne peux m’en séparer espèce de tartignole.

À cet instant j’ai compris que mon roman prenait l’eau et que je pouvais dire adieu au Prix Nobel.

Furieuse et déterminée à sortir de cette jungle avec ou sans mon guide  je pris mes jambes à mon coup quand je fus saisi d’effroi .j’étais  nez à nez devant ces sauvages .

En dépit de leurs apparences, je suis contrainte ici d’appliquer une certaine censure socioculturelle

On dira d’eux pour faire bref qu’ils étaient tout droit sortis des contes des mille et une nuits.

Pourtant je n’étais pas une vraie blonde alors pourquoi nous kidnapper et nous jeter dans ce géant jacuzzi. ?

Demandez-moi pourquoi et je vous expliquerai

Chers amis les jacuzzis existent chez les cannibales depuis des milliers d’années. Ici ils n’ont pas une fonction aussi inutile qu’en occident.

Voilà pourquoi ils ne fabriquent pas de bombes atomiques eux !!!

Vous allez sans doute répliquer jusque-là ton récit a pas mal avancé, mais là tu prends l’eau.

Mon prochain problème sera de démontrer à ces êtres candides que je panique facilement et qu’une photo de famille serait d’un meilleur effet plutôt que de conserver ma tête réduite.

Je suis arrivée à leur démontrer que le magazine Times serait prêt à leur verser des sommes considérables pour acquérir ce genre de cliché. Mais nous n’avions aucun photographe à proximité.

Alors j’ai sorti mon mouchoir brodé et je l’ai posé délicatement sur la tête du guide sacré roi du TIMES magazine .Ce fut un jeu d’enfant !!

 

21 avril 2018

Scènette JAKuzzienne

defi 503 JAK uzzi

14 avril 2018

Défi #503

 

Allez, tous dans le bain !

Jacuzzi

 

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Moi, j'ai déjà donné !
(pour le défi 286)

 

14 avril 2018

Ont surmonté leur trac

14 avril 2018

J'apprivoise l'improviste ! (Nana Fafo)

Chapitre 04 : mon précieux


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Episode 13 : lucky Girl

Vins sur Caramy. Un samedi matin.

 

Petit Interlude musical de l’auteur(e).

Ah ben non ! Si on me demande de chanter avec ou sans préparation, ça va raper les oreilles…

Mieux vaut vous en remettre à Monsieur Akrapovic pour ce talent. Je ne voudrais pas trans-progresser.

 

Il n’est pas question ici, de composer sur le chant et sans préparation !

Parlons plutôt agriculture, je vous propose d’aller au champ, composer un beau bouquet d’âneries. J’avais écrit cAnneries… et oui, il faut suivre un peu, je suis dans la bestiole ! Possédée ?

 

Je vous annonce qu’à l’instar de Walrus qui rêve d’un Canalblog hystérique, je suis au bout du rouleau, dans le trou du boulot. La nébuleuse spirale, ascendante ou descendante, c’est une question de point de vue !

L’imprimante n’a plus de papier. On a bien essayé de sortir les rames, mais sans ramette, tu peux secouer l’engin, il n’y a rien qui sort.

J’ai du poser mon stylo, pauser mon histoire (ou pas !).

 

J’ai débarqué, sur le blog du défi à l’improviste, avec une enVie, à la lettre V pour …

Après s’être jetée à l’eau, pour faire d’un Pingouin, un super héros, avoir trouvé une équipe et des protagonistes alcooliques aux maladies en hic, suivi le fil hasardeux des illuminations de Walrus, dans une histoire en laine improvisée pas toujours cousue de fil blanc, à la recherche d’un Chat, où des indices futiles et volatiles, ont saupoudré cette vile quête obsessionnelle du vilebrequin, en un récit québécois… le sens des mots s’est éclairci.

 

Vendredi, j’ai retrouvé JP, ce chat jaune poilu qui m’était apparu en rêves il y a quelques années, comme la solution, l’issue.

Il est venu se coucher à côté de moi, paisiblement, ses pattes sur mon cahier de notes, le tout bercé par ce beau soleil varois dans un cadre de retour à la vie sauvage.

 

Une coïncidence improbable.

 

La vie est faite de signes…

 

Cette histoire va pouvoir s’achever, comme elle a commencé “improvisée”.

 

http://samedidefi.canalblog.com/

DEFI 502 - Improviser- thème de la semaine

14 avril 2018

Évidemment ! (Walrus)

 

Avec mes idées de crétin
À près de minuit, je suis bien :
Pas la moindre idée, c'est la crise !
Il va falloir que j'improvise...

 

14 avril 2018

Comme l'Italie me botte ! (Joe Krapov)

Il n’y a rien de tel qu’un atelier d’écriture pour conjuguer le verbe « improviser ». L’animateur arrive avec un thème principal et chacun dans son coin écrit son contrechant par-dessus puis le livre aux oreilles – ou aux yeux - des autres.

Improviser sur le verbe « improviser » est une belle mise en abyme ! J’imagine que beaucoup d’entre vous, devant un champ aussi libre, auront été bien inspiré(e) s. Pour ma part j’ai choisi de vous livrer une improvisation d’il y a quinze jours sur un motif plus astreignant : l’écriture d’une suite de tankas à partir d’une photo !

COMME L’ITALIE ME BOTTE !

Au caillebotis
Bottes vertes, blanches, rouges
Sèchent sur le seuil.

Moi je joue au chat botté
Et je rêve d’Italie.

171823 cochon bottes


Je sais qu’au musée,
Signé par Botticelli,
Le printemps est beau.

C’est incroyable vraiment
Comme l’Italie me botte !

Sur un ferry-boat
J’embarquerais volontiers
Comme Cyrano.

C’est fou – péninsule ou cap –
Comme l’Italie me botte !

Du pauvre goret
Ecoutez la litanie
Quasi-rimbaldienne :

En marche ! Allons de l’avant
Vers l’Italie qui nous botte !

Sur quel paquebot
Embarquer au débotté
Jusqu’à la lagune

De Venise, vers Bologne
Ou vers Naples ou Pompéi ?

D’une périssoire
Peinte hier par Caillebotte
Je ferais navire

Si quelqu’un voulait m’aider
A ramer vers l’Italie.

Dans un port celé
De la mer Adriatique
Nous ferions escale.

Générosité d’autrui
Nous aurions des confitures

Et des marguerites
Sur des pizzas gigantesques
Aux quatre saisons.

Pays de magnificence
Vraiment, l’Italie me botte !

Pour Corto Maltese
Venise serait sa fin.
Moi, pauvre cochon,

Finir en jambon d’Aoste
Je n’y peux rien : ça me botte !


Et si vous voulez de l'improvisation musicale, en voici de la vraie :

14 avril 2018

J'improvise moi Monsieur de Ghislaine53

 

mproviser pour ne point te répondre.
Minauder en jouant de mes doux yeux,
Parler de tout et de rien, te surprendre.
Raillant sur tes mots criés à tous les cieux.
Oublieras tu ?Improviser à du bon souvent..
Vois, je souris déjà, je t'ai entraîné ailleurs
Ignorant ta question, j'ai gagné du temps.
Sournoisement, j'ai l'impression meilleure
En état d'urgence, Monsieur J'improvise !
Ruse je suis, improvisation je supervise !
14 avril 2018

Improviser (Laura)

 

Quand la réserve de ce que les autres ont à vous apprendre est épuisée
Quand être une jeune fille parfaite  n'est plus un but à viser
Quand tout ne semble que mensonge et hypocrisie, improviser
Est la seule option, imaginer une autre voie, sa propre visée

Improviser une nouvelle attitude, s'alcooliser pour extérioriser
S'autodétruire parfois mais avancer en crabe, chuter, se relever
Se faire mal, jouir, séduire, souffrir, crier dans le silence des nuées
Etre comme l'albatros, un poète incompris qui ne peut voler.

 

14 avril 2018

Improviser, ça ne s'improvise pas ! (Kate)

Improviser, ça ne s'improvise pas !

Improviser, serait-ce :

- ne pas préparer ?

- ne pas se préparer ?

- attendre, "on verra bien" ?

Ou plutôt :

En musique : on s'y connaît assez pour enchaîner quelques accords mélodieux ?

En cuisine : on a assez de provisions et de savoir-faire pour préparer quelque chose ?

En théâtre : on a tellement l'habitude de la scène, de ses codes, de ses gestes, de la voix, du sens du dialogue et de la répartie, de la joute oratoire que les matches d'impro on les gagne ?

Donc,

pour "improviser", il faut préparer, se préparer, ne pas attendre et voir à l'avance (c'est-à-dire "pré-voir") ?

Improviser, ça ne s'improvise pas !

D'ailleurs, le/les visiteur(s) se rendant dans cet immeuble n'aurai(en)t-il(s) pas (un peu trop) improvisé leur visite ?

 

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14 avril 2018

Dans ton lit d'infortune (petitmoulin)


L'hiver s'est invité
Dans ton lit d'infortune
Ses crocs
Fouillent ton âme
Jusque dans sa blessure
Gorgé de larmes et de nuit
Ton regard se lézarde
Ton cri s'englue
Dans le silence
Le temps grince de solitude
Tu improvises un rêve
Pour bercer ton sommeil
Abandonné à même le sol

14 avril 2018

Allô… Nan mais Allô, quoi ! (Cavalier)

« Allo winer, un peu looser - non, ne quittez pas…  »

Allo… oui, vous y allez ?
Oui, nous aussi, nous irons...
Alors

Se déguiser, en guise, improviser, se débrouiller
En vêtements trouvés
Mal du grenier, en système D
Trop maquillés
Et puis après

Nous irons tous les deux par la porte de la grande ville
De celle qui stimule les monstres

Oui, nous irons
De bric et de broc
En bric et en brac

Moi, il me faut un temps d’horreur
De terreur, un temps de foin
Un temps de chien

Toi, tu te mets au feu de l’étrange
En ange
En transe
À ton visage
À tes frusques
À ta démarche
Dont l’attitude plaquera d’ors
Tous tes pas

Continuer à se déguiser, en guise, improviser, se débrouiller
En vêtements trouvés
Mal du grenier, en système D
Trop maquillés

Depuis lors, dehors, le badaud nous dévisage
Sage, en bourgeois qui ne bouge
Tout rouge, et qui ne courge :

Moi, le bourreau
Noir, épave quasi modo du bouge
En bougre

Toi, Pierrot jolie, la Colombine d’ombres et paillettes
D’ors et de sangs
Liés
Bleutée

Sous les lumières blafardes de la ville
On nous dévisage, sages, très sages
Trop sages, encore
Et encore…

On s'était déguisés, en guise, on avait improvisé, on s'était débrouillés
En vêtements trouvés
Mal du grenier, en système D
Trop maquillés
Grave

Rage. Rage !
Quand au tavernier la question :
Où de la cité
Sont donc les déguisements ?

Ha ! Là c’est Avril…
Fin d’Octobre, c’était
Ha ! Et encore cet automne ce sera 

Bon…

 

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14 avril 2018

Encore du (sur)vécu (joye)

On a souvent des habitudes et des gestes automatiques dont on ignore totalement l’existence.

J’avais appris cela la première fois où je suis allée au Mexique, où l’on ne pouvait pas boire l’eau du robinet.

Enfin, on peut la boire, mais on la regrette beaucoup après. C’est ainsi que j’ai pu maigrir de huit kilos en quatre semaines – sans y penser, j’avais mis ma brosse à dents sous le robinet et paf !  ¡Turista ! et ça pour le reste de mon séjour estudiantin.

no toothbrush

Bon, cette fois-ci, j’étais prête. Je savais qu’il fallait combattre les habitudes et, en arrivant à l’hôtel à Punta Cana, j’ai mis un petit message sur chaque robinet avec l'avis suivant :

NO TOOTHBRUSH

C’était surtout pour protéger mon mari chéri qui n’avait pas encore visité un pays d’eau non potable.

Malheureusement, et, en dépit de tout, des gros mots hurlés en provenance de la salle de bains le deuxième jour m’ont bien avertie du fait que lorsqu’on veut chasser le naturel, il revient au galop – eh oui, mon pauvre Iowaboy s’était rincé la bouche avec de l’eau redoutée.

alcoholHeureusement, nous étions descendus dans un hôtel avec de l’alcool à volonté. Sans blague – c’est comme Disneyland pour les dipsomanes - il y avait des bouteilles même dans la chambre, où l’on pouvait se servir de vodka, de rhum, de whiskey, et de quoi encore j’oublie.

Voyez-vous, nous, on ne boit pas très souvent de l’alcool, mais nous profitions bien des cannettes de la bière nationale – Presidente – dans le minibar gratuit. Oui, non, sans blague !

Alors, et tout comme nous avons tous deux bien écouté lors de nos cours de science, mon mari a tout de suite pris une grande bouchée de rhum pour se rincer la bouche et puis, il a avalé deux bons coups d’alcool, pendant que moi, j’ai versé un  grand verre de vodka pour laisser tremper sa brosse à dents afin de la stériliser en noyant tous les parasites éventuels. 

Eh oh, ne les pleurons pas, ils sont morts heureux. La preuve : Ni lui ni moi ne sommes allés à l’hôpital.

Ouf !

Il y avait de quoi s'inquiéter, surtout parce que chaque Dominicain nous avait prévenu dès notre arrivée :

« If you drink the water, you will die ! »

Toutefois, et grâce à notre don commun pour l’improvisation, ce ne sera pas pour demain.

sauve qui peut bis

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