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Le défi du samedi
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24 mars 2018

Quand tu m'as sauvé la vie (Laura)

 

Quand nous nous sommes installés à Casablanca(capitale économique du pays et plus grande ville du Maghreb) au Maroc en 2005(pour trois ans mais que je pensais partir pour plus longtemps), je ne savais pas trop à quoi m'attendre. C'était la première fois que j'allais en Afrique, au Maghreb, que je traversais l'Atlantique, que je quittais le continent européen. J'avais des a priori suite à des films, reportages, lectures et à ce que j'avais pu entendre de français étant aller là-bas ou de franco-marocains parlant de leur pays d'origine. Bref, je n'étais pas "vierge"  mais un peu inquiète et surtout curieuse comme ça avait été  le cas pendant les sept déménagements précédents et ce serait le  pour les trois suivants.

J'ai tout de suite aimé cette ville comme j'aime les grandes villes et encore plus les très grandes villes. Elle est très vivante, bruyante avec les inconvénients qui vont avec : trop bruyante, trop de circulation, trop de pollution. Je ne situe pas où se situe Casablanca en terme de pollution et de bouchons dans les classements mais elle doit être au moins aussi embouteillée sinon plus à mon avis. Les bouchons et la pollution s'aggravent par le non -respect quasi généralisé du code de la route(le même qu'en France, mais encore moins respecté qu'en France, je vous l'assure), le nombre énorme de grosses cylindrés des riches(anciens ou nouveaux), la vétusté du parc automobile (qui s'améliore) des plus pauvres(les plus nombreux, le Maroc étant un pays en croissance mais toujours pauvre) et par le climat tempéré(pas comme la France) et humide(en taux d'humidité et non en pluie).

J'ai aimé me perdre dans cette ville, y découvrir les courants froids de l'Atlantique à cet endroit. Je me suis faite au brouhaha constant des klaxons, des magasins aux horaires d'ouverture  extra-larges, au constant va et vient des Casouis(sauf ftour du Ramadan qui rend la ville silencieuse le temps du repas) et de la circulation. Nous nous méfions de tout quand mon mari conduisait ou quand nous marchions, ce que nous faisions souvent.

Un jour, cependant, sur un des ^plus grands boulevards de Casa, juste derrière chez nous et que nous traversions presque chaque jour; nous nous sommes arrêtés pour attendre le feu vert pour les piétons. Quand c'est arrivé, j'ai eu juste le temps de sentir le souffle d'une voiture contre mon corps et la poigne de mon mari me tirant en arrière pour éviter la voiture qui venait de griller le feu rouge. J'ai fait encore plus attention après.

 

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Commentaires
L
Merci...
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B
Rien que le mot Casablanca fait rêver et ta description entre inquiétude des premiers jours et la beauté de cette endroit m'a fait voyager et tu nous montre que la-bas comme partout nous ne sommes que des funambules <br /> <br /> Merci et Bravo Laura
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L
oh oui!
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K
Une poigne très salutaire !
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L
merci d'avoir compris
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V
belle visite de Casablanca ce récit m'a transportée
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L
ha , ha, ha
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W
Faut pas se fier à la couleur des feux, le monde est rempli de daltoniens !
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L
juste la vérité, votre honneur
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J
C'est bien vu : on vit aussi dangereusement qu'un funambule dès qu'on sort de chez soi. Encore n'y est-on pas en sécurité : la plupart des gens meurent dans un lit !
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