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Le défi du samedi
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23 septembre 2017

Participation de Venise

 

J’aurai aimé que tu m’appelles FRIPOUILLE

Que tu me déloges  , afin de m’extraire de ma gangue

Le matin tu me servais comme chaque matin un :

Bonjour Madame nous allons avoir une belle journée aujourd’hui

Et ce bon jour là me restait en travers de la gorge comme l’arrête d’un poisson .

Ce salut glacé et stupide m’expédiait au pôle nord où toutes les fripouilles se mourraient .

Combien j’ai attendu au petit matin épiant le passage des étourneaux  un geste un égarement

Dans ta démarche  qui  me laisse espérer  un élan fripon , un geste tendre , un sourire complice .

Rien , de rien j’ai rangé les fripouilles dans le grenier des mes printemps

v

J’ai continué à te saluer  comme une poupée de cire et lentement  la fripouille que je supposais être s’est endormie sur le sofa du temps .

 

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Commentaires
B
Un texte sublime mélancolique et triste<br /> <br /> et ces deux passages que j'adore totalement <br /> <br /> "dans le grenier des mes printemps<br /> <br /> être endormie sur le sofa du temps"<br /> <br /> Bravo et Merci Venise
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W
Comme tu dis bien le triste sort des mal aimés !
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J
Ne t'inquiète pas, diamant Venise : tu scintilles ici-même chaque samedi, même avec ta gangue !
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J
"le grenier de mes printemps"...Venise...j'adore !!!
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