10 décembre 2016

Défi #433

"Au Théâtre ce soir ....."

Au Théätre ce soir

A vous d'improviser sur ce thème !

A tout  bientôt à

samedidefi@gmail.com

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Donc, c'est Stanislas qui a gagné ! (Walrus)

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Cachez-moi ce blanc saint que je ne saurais voir... (par joye)

Stanislas fut bien en place

À Nancy, incrédule,

De voir le roi, de bon aloi,

Coincé dans cette bulle !

 Et le duc, dans sa perruque,

Conquérant de Pologne,

Passa savon à chaque Saxon,

Allant vite en besogne.

 Mais...

Sweet Lorraine, j’ai tant de peine 

Pour l’homme perspicace,

Que je voudrais le libérer

Avec un brise-glace !

 Moralité :

D’un manège, faites boule à neige,

Mais d’une statue, faites pas d’abus.

 

globe à neige

 

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Le roi est sous bulle par bongopinot

 

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Le roi est sous bulle
Mais que se passe-t-il
Le soir au crépuscule
Quand les étoiles rutilent

Il admire son royaume
Dans son ballon de verre
Tout en haut d’un dôme
Il n’a rien d’autre à faire

Il aime bien s’y ressourcer
Et ça  pendant des heures
Assis sur son trône doré
Et monte une clameur

Le peuple est dans la rue
Il n’a rien à manger
La disette est venue
Les gens sont affamés

Ils disent qu’il est grand temps
Que le roi ouvre enfin les yeux
Qu’il sorte de son palais d’argent
Qu’il leur offre une part de bonheur

Arrivent des jets de pierre
Sa bulle vole en éclat
Le voila au grand air
Et l’histoire s’arrête là

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Utopie (Thérèse)


Il était une fois un petit homme qui avait de grandes ambitions. Des idées de fou, des idées de gosse, il rêvait un monde meilleur.
Il avait acquis la certitude qu'une fois arrivé au pouvoir, rien ne pourrait lui résister.
Il croyait pouvoir réunir tous les hommes dans un univers dépourvu de haine et de guerre, il était persuadé que l'on pouvait vivre dans un monde d'entente et de paix.

Il voulait sortir chaque SDF de la misère, rendre sa dignité à chaque individu mais comment faire face, vu l'état des finances publiques ?

Il voulait abolir la guerre mais protéger le pays, il voulait aider les plus défavorisés mais sans toucher aux avantages des plus riches : et pour ce faire, il se dispersait, il courait à droite à gauche, essayant de rallier à lui les autres pays. Il espérait réunir toutes les nations, la main dans la main, mais c'était sans compter les coutumes ancestrales et leurs dictateurs belliqueux.

Se dressant contre les riches industriels, il voyait déjà reverdir des forêts luxuriantes peuplées de fleurs et d'animaux, en quelque sorte un nouveau jardin d'éden.
Il rêvait d'interdire toutes formes de chasse, de braconnage et de torture mais il avait oublié le monde sans pitié des spéculateurs.

Il tenait des propos délirants et enthousiastes, croyant tenir la vérité, mais que faire, face aux associations acariâtres ?
Il voulait des oiseaux dans le ciel, des sourires sur les visages et des rires dans les yeux. Il voulait tarir les sources des larmes, il voulait éteindre les feux de la colère et taire les armes. Il avait beau remuer ciel et terre pour atteindre son but mais partout il se heurtait à l'incompréhension des autres.

Il était une fois un petit homme qui se croyait un grand homme mais il n'avait pas compris que le gouvernement obligeait à un travail de groupe. Et malgré les réflexions sarcastiques de ses ministres, il continuait à se démener, tant et si bien qu'on le prit pour un polichinelle et tout le monde se mit à se moquer de lui.

Seul dans sa bulle, il ne s'était pas rendu compte que ce n'était plus lui qui tenait les rênes du pouvoir mais ses ministres qui s'étaient ligués contre lui.

Et puis un jour, las d'entendre ses jérémiades, influencé par les pays alentour, par les formidables  réseaux politiques et les fomenteurs de toutes sortes, le peuple se révolta et décida de l'enfermer pour de bon dans sa propre bulle. Et pour le citer en exemple aux générations futures, ils le hissèrent sur un piédestal afin de bien démontrer le modèle de la bêtise humaine.

Parfois, si vous regardez bien au travers de cette bulle, vous pouvez le voir encore gesticuler à chaque nouvelle pollution, à chaque nouvelle catastrophe, à chaque nouveau génocide...

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Papou est dans sa bulle (EnlumériA)

 

     J’avais laissé tomber l’écriture. Comme ça, brutalement. Je m’attendais à ce que ça fasse du bruit, mais rien. Même pas le son étouffé d’une charentaise qu’on laisse choir sur la descente de lit certains soirs de lassitude. J’allais écrire de solitude. C’est un peu pareil vous savez ; on s’enferme dans un quant-à-soi d’un goût discutable, une sorte d’amertume saumâtre, épaisse, sans lendemain.

     Vos proches s’interrogent, s’inquiètent, s’interpellent. Qu’est-ce qu’il a Papou ? Papou, c’est comme ça que mes petits-enfants m’appellent. Depuis, ça a fait boule de neige, mais sans la Tour Eiffel, ni le Sacré-Cœur. Alors tout le monde m’appellent Papou. Il y eut deux ou trois haussements d’épaules désabusées, quelques moues blasées. Un silence émoussé.

     « Tu sais, Papou, il est dans sa bulle. Il est comme ça Papou, il a toujours été comme ça enfermé dans son monde bipolaire désenchanté. »

     Je ne jouais même plus de guitare. Ça a suscité d’autres haussements d’épaules et d’autres moues sans conviction. Des chuchotements feutrés.

     « Qu’est-ce qu’il a Papou ? Il n’est pas comme d’habitude. D’habitude, sa bulle est perméable, poreuse juste ce qu’il faut. Il laisse passer des choses de part et d’autre de la paroi de cristal qui l’enveloppe. Mais maintenant, le cristal s’est transformé en plomb. C’en est un drôle d’alchimiste ce Papou. Le seul et unique hermétiste à transformer le cristal en plomb. »

     Pour résumer, ça jasait pas mal, ça renâclait dans l’arrière-cuisine. À un tel point que les fours et les plaques de cuisson se sont retrouvées en surchauffe et que la bulle de plomb a fondu. Alors tout ce vacarme est parvenu aux oreilles de Papou. Un peu comme une casse d’imprimeur qu’on jetterait dans un escalier métallique.

     Et Papou s’est réveillé. Il a jeté un œil hors de sa bulle redevenue translucide et éthérée comme une bulle de savon. Et selon les lois des enchaînements des causes et des effets, Papou a rouvert sa messagerie et il est tombé sur un message de Katy, son amie de Nancy.

     C’est là que le miracle a eu lieu. Katy lui rappelait gentiment mais fermement que son blog était en panne comme un vieux tracteur perclus de cambouis ; elle racontait aussi sa frustration déception de ne plus lire les incroyables fariboles qui s’écoulaient de son esprit disjoncté de maniaco-dépressif. « Mais qu’est-ce que tu fiches ? Tu dois écrire. Tu es fait pour ça ! »

     Tiens ! Si elle avait été fantôme, elle serait venue hanter mes nuits, martyriser mes orteils et me planter des plumes d’oie sous les ongles. À l’instar de l’archange Gabriel ordonnant à Mahomet : « Lit ! » Katy injonctait : « Écrit ! ».

     Eh bien, vous me croirez si vous voulez — d’ailleurs vous n’avez aucun choix en cette matière — Papou s’est dit qu’elle avait peut-être raison Katy de Nancy. Il a ressorti sa plus belle plume et s’est empressé de détruire méthodiquement sa bulle en picorant de petits bouts de mots et de phrases çà et là sur la membrane tremblotante et savonneuse. Un picot, un mot, trois picots, une phrase. Le temps de relancer la machine à développer les mythomanies sélectives du vieux barbu. Recommencer à écrire quand on a laissé retomber le soufflet, c’est un peu comme redémarrer un vieux moteur diésel d’avant-guerre. Ça fume, ça grogne, ça bégaye. On a l’impression que le robinet est définitivement grippé, que la rouille liquide qui s’en écoule ne s’éclaircira jamais. Et puis la rouille se métamorphose en pur cristal. Et petit à petit, en catimini, la magie revient. Papou éteint la télé et allume sa lampe de bureau. Il règle son siège, place ses doigts de musicien au dessus du clavier et tambourine, tambourine encore. En fond sonore, Agnès Obel lui susurre des encouragements du bout de son piano. Les mots arrivent d’abord timidement, presque à reculons, puis un troupeau se forme, s’avance plus franchement et on se dit qu’on ne va pas tarder à lâcher les éléphants-phares.

     La bulle est brisée. Fin de la saison un. La saison deux entre en piste.

     Tiens ! Si je réaccordais mes guitares ?

 

Évreux, 08 décembre 2016.

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Participation de JAK

432 journal de nancy

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Participation de Marco Québec

 

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Le roi

 

Le roi dans son château
A levé un impôt
Le peuple dans sa misère
La ceinture se serre

Le roi pour son égo
Désire prendre épouse
Les plus belles du royaume
Doivent se rendre au château
Bien détailler leurs dots
Et ne pas être sottes
Notre roi a le blues
Car ni femme ni fantôme
Ne se sont présentés
Pour le roi marier

Le roi cherche d’autres esclaves
Pour faire les travaux
Il les veut forts et braves
Mais en trouve zéro
Le peuple est en colère
Le roi se désespère

Le roi vit dans une bulle
Et le peuple est en « ébul »
Pour ce roi trop nul
C’est le point de bascule

Le peuple en a assez
La tête lui ont coupée
Vive la liberté!

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Participation de Venise

 
L’été brûlait toutes les fleurs du cimetière.
Pour atteindre la tombe du Roi, il fallait suivre une allée de roses rouges.
Plus j’avançais plus et plus la bulle qui lui servait de sarcophage prenait une teinte pourpre .
J’arrivai enfin en sueur devant cette tombe cristalline dont on n'avait jamais pu craquer le code.
Un chevreuil a  bondi sur moi afin de m’empêcher de toucher le verre.

Mes yeux ont eu à peine le temps de capturer le regard profond du chevreuil qui venait de me mettre en garde .
C’était comme un livre de sagesse qui bondissait sur mon visage pour m’apprendre l’humilité .

Je suis restée ainsi au sol  et la bulle me parut géante. Une fauvette se nicha en haut de la bulle et une brume épaisse recouvrit le corps du ROI.
Je voulais voir son visage dont on racontait la beauté de par le monde .
Ce Roi était une énigme  , il avait les yeux humides et quand la brume se fut retirée , il me fit un signe de la main.
Je m’approchai pour mieux entendre son message . On disait que ce Roi n’avait jamais prononcé phrase inutile .

« Tiens près de mon visage une bougie pour que sa flamme me dise que vous êtes encore vivant 

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