Défi # 425
Je collectionne, tu collectionnes, il ou elle collectionne ....
Et vous ????
Dites-nous tout à samedidefi@gmail.com
A tout bientôt !
Vont se faire éradiquer par Spybot
Marco Québec ; Venise ; Vegas sur sarthe ; Laura ;
joye ; Walrus ; JAK ; MAP ; petitmoulin ; bongopinot ;
Joe Krapov ; Thérèse ;
Les vieilles (Thérèse)
Leur apéro elles sirotent
dans leur assiette elles chipotent
dans leur démarche elles capotent
cachées dans le noir elles mégotent
derrière leurs fenêtres elles complotent
sur le clavier elles tapotent
au téléphone elles radotent
entre copines elles papotent
elles comparent leurs douleurs
elles énumèrent leurs malheurs
elles recomptent les morts
pour se sentir vivantes
et médisent sur le voisin,
derrière leur combiné
elles réinventent le monde
ne savent plus que critiquer
elles déversent leur rancœur
de ne plus savoir se mouvoir,
leur colère de rester immobiles et cloîtrées
et si leurs enfants leur rendent visite
c’est forcément par intérêt
alors elles recommencent leurs propos acerbes
odieuses, elles réprimandent, elles condamnent
elles sont seules à avoir raison
elles savent toujours tout sur tout
elles se mêlent de tout
et veulent régenter la vie de leurs gosses
comme s’ils étaient encore gamins
C’est comme un ver dans une pomme
Un cancer hideux qui les ronge
Et gangrène leur esprit dévasté.
Notes trouvées sur un microfilm (Joe Krapov)
Que serait S.O.S. sans le message dans la bouteille ?
Que serait l’OM sans sang neuf ?
Que serait l’RO sans Sète ?
Que serait OSS sans dix-sept ?
***
Déjà, du temps de Jason, les espions nous cassaient les bournes.
Ca ne s’est pas arrangé par la suite.
***
Longtemps Mata Hari.
Longtemps Mata Hari
De ses plaisanteries,
De ses duplicités
Et de ses duperies.
Et puis quand elle a dû se faire hara kiri
Ben Mata n’a plus ri.
***
Sans avoir vu ce film, je sais que Roger Moore
est « L’espion qui m’aimait »
Mais qui est l’espion qui paie P. ?
Qui est l’espion qui tâta ?
Quel espion tond l’thon flingueur ?
***
L’espion que je préfère
C’est celui qui arrive
Au bout de l’échiquier
Se transforme en esdame
Et s’en revient mater l’esroi de l’adversaire.
Pourquoi est-ce lui que je préfère, ce transformiste au petit pied ?
Parce que j’ai toujours bien aimé les travelos de recul ?
***
Les espions sont partout dans ton ordinateur :
Pour eux c’est du gâteau
De se déguiser en cookies
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Un barbu, c’est un barbu. Trois barbus, c’est des barbouzes ! (Michel Audiard)
Un « Jamais le début », c’est un « Jamais le début ». Déduis la suite ! (Joe Krapov)
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Acrostiche :
S ous mon
P oncho
Y o scroute : nada !
(Ma qué, peut-être qué lé soumbrero il est trop grandé por yo, no ?)
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Quand on répond par QCM à la question « 3 x 13 », « 39 » marche.
A part ça t’as le bonjour d’Alfred (Hitchcok).
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L’espion qui venait du froid : c’est qui ce pingouin ?
L’espion qui fout le cafard : Hubert Bonnisseur de la Blatte.
L’espion qui saute sur tout ce qui bouge : James Bond.
L’auteur de romans d’espionnage qui a quatre côtés égaux : John Le Carré.
L’espion le plus mignon : Langelot.
L’espion le plus utile dans un sous-marin : SAS.
L’espion infidèle qui jacasse trop : Notre agent à la Havane.
L’espion aux pattes de velours : un film de Walt Disney.
L’agent double : Blake et Mortimer.
L’agent qui donne l’heure exacte : la troisième taupe de l’horloge parlante.
L’agent très spécial : My UNCLE Walrus.
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L’espionne la moins sexy de toute l’histoire de l’espionnage : Pauline Carton ! Et pourtant elle dévoile tous ses trucs dans cette chanson que j’ai osé reprendre !
Espionnage par bongopinot
L’espionnage
N’a pas d’âge
De tout temps
Aux quatre vents
On regarde
On s’attarde
On espionne
On questionne
Un chasseur
Attend des heures
Observe dans son rétro
Un petit bistro
Il surveille quelqu’un
Dans le frais matin
Il prend des photos
En écoutant la radio
D’autres méthodes
Et d’autres codes
De petits cafards
En gros mouchards
Espionnage industriel
Est bien réel
Cheval de Troie
Épie sa proie
L’espionnage
N’a pas d’âge
C’est de notre temps
Et c’est dans le vent
Guetteur assis (petitmoulin)
Guetteur assis
Sur l'autre rive du regard
À la lisière de l'ombre
Il traquait la turbulence
Des mots
Tout à son espoir têtu
D'en capturer la magie
Sous leur masque
D'évidence
Muet comme une tombe (JAK)
Le vieux grincheux- baptisé Jules par ses parents, cela remonte à combien d’années ? -est debout appuyé sur sa bêche, zieutant chaque jour le passage de son voisin. Mine de rien il donne l’apparence d’être appliqué par les nouvelles du jour.
Dès qu’il l’entraperçoit, il le hèle d’un « oh Léon » comme le font les autochtones de la campagne d’autrefois, pour lui enjoindre de venir trinquer.
Il sort rapidement du puits sa piquette de vin blanc devant un Léon, fourbu, et en sueur maintenu par son antique vélo qui lui sert ainsi de canne d’appui.
Il vient de terminer sa tournée postale bien arrosée ! Il est fort assoiffé par la cote et les nombreuses escales qu’il a fait dès potron-minet.
Il ressent cependant une certaine réticence devant ce Jules, pressentant inconsciemment une escobarderie, mais malgré tout il acquiesce à l’invitation désaltérante.
Ils devisent du temps, de la lune rousse, ou des poules qui ne pondent plus en ce moment. Parfois ils gaussent sur les dirigeants qui nous gouvernent, et qui ne sont pas à la hauteur. C’est du moins ce qu’ils écoutent le soir à la télévision, avant d’aller se coucher ensuite écœurés de tout ce foutu fourbi là-haut à Paris. Ils finissent par s’endormir devant l’écran, en ronflant.
Souvent un saucisson, sec comme un coup de trique, est sorti du tiroir comme pour mieux amadouer LeLéon ; c’est ainsi qu’il nomme, son voisin.
Ce Léon est sa seule distraction de vieux sauvage blasé, mais surtout il aimerait savoir… et il essaie de lui tirer les vers du nez pour connaitre ce qui lui parait être un grand secret de fabrication.
En effet depuis des lustres, il désire connaitre, cela devient une idée fixe, comment Leléon réussit si bien à obtenir des citrouilles qui ont la cote dans le pays et gagnent souvent le concours des plus belles des cucurbitacées du coin.
On vient de loin pour les admirer à la foire annuelle de fin octobre et Leléon en tire une certaine fierté.
Sournoisement, Jules l’espionne au moment du semis des graines, dès les premières gelées passées. Il veut à tout prix découvrir le geste auguste du semeur.
Il cherche à savoir avec quel engrais secret naturel ils les coucounent, cela l’intrigue car plusieurs fois il l’a vu les arroser avec un jet d’urine, lui qui est diabétique !
Il le bigle, le lorgne dans tous ses faits et gestes. Et lorsque Leléon est parti, il saute la barrière de son jardin pour de visu faire des constats, tâter, sentir, tout comme Watson l’aurait fait avec sa loupe.
Il l’épie sans cesse.
Péniblement après la sieste sacrée, il grimpe sur l’échelle du grenier se faisant un passage au milieu des toiles d’araignées pour le zieuter encore et encore.
Et là, tout essoufflé il se sert d’une une chaise vermoulue pour observer sans être vu par la lucarne qui donne sur le jardin du Léon.
Jusqu'au jour où s’étant penché un peu plus, il glisse sur le toit moussu et atterrit droit direct sur la plus grosse des courges la rendant invendable.
Mais surtout le vieux Jules y perd la vie.
On l'enterre en grande pompe, chacun derrière le corbillard se demande ce qu’il est allé faire là-haut sous les combles.
Maintenant il est au cimetière situé à côté de leur jardin respectif. Le brave Léon, à chaque automne, vient déposer délicatement sur la tombe du vieux grincheux, avec une pensée émue, des fleurs de cucurbitacée, celles qui repoussent parfois à l’automne sans toutefois donner de fruit et qui font le bonheur des cuisiniers modernes s’en servant pour le décor de leurs assiettes faisant la réputation de leur restaurant 3 *
Jules se retourne alors dans sa tombe, toujours aussi désespéré de n’avoir pu percer le secret de Léon.
I Spy (Walrus)
Mais non, mais non, mais non... !
Vous êtes trompés par la langue,
Je ne suis pas l'homme de Spy !
Déjà, j'ai pas de cheveux...