16 avril 2016
Enlisement sévère (Joe Krapov)
Derrière la vitre un bateau
Qui ne verra jamais la mer.
Combien donnerait-il au bas mot
Pour quitter son quadrilatère ?
La croisée des chemins,
La croisée des fenêtres...
L’ambiguïté des voies d’eau
Qui ressemblent à des miroirs,
Les canaux en longs dévidoirs
Où sombrèrent les amiraux,
Et les rimes croisées
Et les crimes rusés…
Les péniches, maisons jointes
Au long du canal, contrepoids
Aux légèretés de Lapointe
Qui nous mettent toujours en joie,
Je les ai croisées à Toulouse ;
Elles m’ont plu comme, autrefois,
Celles qui transportaient un blues
Simenonien, de bon aloi.
Sur le canal du Nord
Et celui du Midi
Tout un monde s’endort.
Mon poème est fini.
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