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Le défi du samedi
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25 juillet 2015

Défi #361

Quatrième photo

des défis de

l'été :

Parcours des chants d'oiseaux

Nous attendons vos participations

à samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

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25 juillet 2015

Ont reconnu leur pote(au)

25 juillet 2015

Nouvelle lune (Walrus)

Statue

Avec sa barbe de prophète, en cette fin de ramadan,
on le prenait pour l'idole des jeûnes !

Ça lui filait la gueule de bois...

25 juillet 2015

Participation de JAK

Eté- 3

 

 J’ai fait un cauchemar dans la nuit de samedi à dimanche dernier, mon tonton Titan-Nain , m’est apparu et m’a promis pleins de malédictions, si je ne lui sculptais pas  dans la semaine une effigie à son image, ce à minuit le 27 /7/2015

Fortement impressionné et croyant aux messages de l’au-delà, j’ai obtempéré

J’ai buché dur avec les buches du bois voisin, et voici ce que j ai pu faire, tout juste  terminé  à l’heure qu’il est (24/07/2015 20:17:00)

ja01

 

Atchoum, Dormeur, Grincheux, Prof, Simplet, Timide on été unanimes ;

C’est tout mon portrait à moi,  JOYEUX

Je ne vois rien de joyeux dans ce triste, personnage,  mais si ils l’affirment...

Cela   dit,  je n’ai pas eu le temps d’écrire sur le sujet de la semaine…

Mais je pense à vous mes amis.

Et à dans 8 jours si je suis remis de mes émotions, et pas trop abattu par la chaleur.

JOYEUX

24/07/2015 20:17:24

25 juillet 2015

Entrelacs (Vegas sur sarthe)

En sculpture on dit que c'est le premier coup de couteau qui coûte... le mien c'était un Opinel n°13 - le fameux Géant avec sa bague double sécurité - cadeau de mon Oncle Hubert et qui n'avait jamais coupé que du saucisson et du sureau qu'on fumait en cachette avec les copains.

Mais cette fois-ci - par je ne sais quelle perversité propre aux femmes - Jeannette avait su m'arracher la promesse de graver nos initiales sur le gros poirier du père Martenot, pour la postérité et pour mon plus grand malheur!

Sa mère n'avait-elle pas mis le grappin sur le maire du village qu'elle avait épousé en secondes noces et réduit en esclavage?

Comme j'amorçais la découpe du «J» fatidique - un J comme Jocrisse, parfaite incarnation de la niaiserie et de la bonne poire que j'étais - je me vis marié et père d'une marmaille crottée et pleurnicharde à tel point que la lame dérapa pour ciseler comme une espèce de moustache.

 

A cet instant je ne sais ce qui s'opéra en moi mais mon bras fut pris d'une irrésistible frénésie créatrice au point que je disparus rapidement sous une montagne de copeaux.

Sous mes yeux ébahis naissait un vieillard hirsute aux yeux exorbités tandis que ma main armée lançait de terribles éclairs, taillant dans le tendre une bouche béante et deux grandes oreilles de bouc.

Une barbe aux méandres tarabiscotés ne tarda pas à se former jusqu'au sol comme autant de racines.

Un Rodin ou un Cesar s'était emparé de mon bras pour créer cette tête de vieillard, me sauvant du même coup d'un terrible destin. Au diable le père Martenot, il me restait à trouver une explication crédible pour Jeannette ou bien prendre mes jambes à mon cou.

C'est l'instant de l'ultime coup d'Opinel, de la touche finale qui signe l'oeuvre à jamais qu'elle avait choisi pour surgir: »Qu'est-ce que c'est qu'ce machin?»

Comment réfléchir vite quand le peloton d'exécution est en position de faire feu?

«Euh... c'est un totem, le totem de l'amour » bredouillai-je.

«Et pis? Où qu'elles sont nos initiales ? »rugit-elle.

Je cherchais désespérément un semblant de « J » et de « C » dans l'entrelacs de la barbe et n'en trouvant pas, je m'embarquai dans un discours stérile sur la symbolique du totem, sur cet emblème érigé à notre amour naissant et... comme une délivrance elle me coupa dans mon discours vaseux: »En plus, il louche ton totem!»

J'étais prêt à accepter bien des reproches mais pas qu'on accuse Rodin ou Cesar d'avoir affublé cette œuvre d'un strabisme divergent!

J'allais lui dire que c'était elle qui louchait mais je lui suggérai de se mettre bien en face du totem; malgré ça elle insista: »Où qu'elles sont nos initiales?»

A l'heure où les vrais amoureux, les grands, accrochent des cadenas aux parapets des ponts de Paris ou Singapour, je trouvais ridicule de graver nos initiales sur un poirier, mais j'avais pourtant promis.

«Je vais te les faire tes initiales!» criai-je en plantant l'Opinel dans l'oreille droite du vieillard.

 

Si vous passez un jour près de l'arbre-totem du père Martenot vous y verrez encore la profonde blessure que ma rage lui infligea...

L'humeur des femmes est changeante, je l'ai souvent observé par la suite mais je fus déconcerté quand elle lança: »Pas la peine! J'en veux plus» et elle tourna les talons qu'elle avait entre autres fort jolis.

Je ne revis jamais ses talons ni ce regard assassin qu'elle m'adressa.

Le totem de l'amour n'avait pas tenu sa promesse et un grand calme se fit dans le bois et dans ma poitrine.

Dans la même semaine, le père Martenot eut une attaque mais c'est une autre histoire, enfin je crois...

 

 

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25 juillet 2015

Écouter à cœur nu ( petitmoulin )

Écouter à cœur nu
Les silences cachés
Sous la ronce des masques
Reconnaître les mots
Qui affleurent aux lèvres
De la parole tue
Dans les yeux qui mesurent
L'étendue de la crainte
Entrevoir le jardin
Qui nourrit le printemps
Prendre appui sur la nuit
Pour chercher à tâtons
La nudité des mots
Sous la ronce des masques.

 

25 juillet 2015

Tu parles d’une gueule de bois (EnlumériA)

Le flic poussa un profond soupir de lassitude. Il consulta sa montre d’un air dégoûté et but une autre gorgée de bière tiède. Il reposa la cannette sur le bureau et étudia une nouvelle fois le pauvre bougre tremblotant recroquevillé devant lui. Une sorte d’épouvantail souffreteux et larmoyant vêtu d’un short de cuir et d’une chemisette à carreau, coiffé d’un drôle de chapeau tyrolien d’où dépassait une mèche de cheveux gras.

— Reprenons ! Monsieur… Hé ! Monsieur ? – Le flic fit claquer ses doigts sous le nez du bougre qui semblait s’assoupir – Oh ! Vous m’écoutez, oui ?

L’épouvantail s’ébroua. Un salmigondis improbable sortit de sa bouche.

— Z’riez pune c’gar’tte ?

— Quoi ? Ah ! Tu veux une clope. Désolé, on ne fume pas ici. Bon. Donc, Tu… enfin… vous disiez vous être réveillé au milieu de nulle part et que votre père voulait vous foutre une raclée. Au petit matin. Hein ? C’est bien ça ?

Le flic fit de nouveau claquer ses doigts.

— Et merde ! Oh ! Jeannot ! Apporte un café, s’il te plait. Bien serré. Il est anesthésié le mec.

Quelque secondes plus tard, Jeannot posa la tasse sur le bureau.

— Tiens ! Tout frais sorti du perco.

L’épouvantail tendit un bras incertain vers la tasse, faillit en renverser la moitié mais réussit quand même à boire le breuvage. Il fut pris d’une violente quinte de toux en absorbant la dernière gorgée.

— Rhuummm ! Ashta… rrhouah ! Zauriez une garette ?

Le premier flic écarta les bras en signe d’impuissance.

— Putain ! Il va nous pourrir la matinée, celui-là. Bon ! Allez, va me chercher l’autre dans le couloir. Il sera peut-être plus éveillé.

 

Un petit homme grassouillet entra dans le bureau. Il était vêtu de fripes mais paraissait tout de même relativement soigné. Il portait une petite moustache à la Groucho Marx et affichait le sourire embarrassé d’un gamin de douze ans surpris en flagrant délit de masturbation.

Le flic attrapa la pièce d’identité que lui tendait Jeannot.

— Vous vous appelez Couchette. Maurice Couchette. Et vous habitait à la Madeleine.

Le rondouillard hocha la tête avec des airs de conspirateur.

— Oui, monsieur l’agent.

— Oui, monsieur l’agent. Vous connaissez cet olibrius ? Vous pouvez me dire ce qui s’est passé ce matin ?

— Ben oui, je crois. Vous voulez savoir quoi au juste ? Parce que moi… heu… Enfin, vous comprenez, quoi… Je ne voudrais pas d’ennui dans mon quartier. Je suis très connu, vous savez.

— Ah ouais ? Vous êtes une sorte de loup blanc, hein, c’est ça ? Tu savais qu’il y avait des loups à la Madeleine, toi, Jeannot ?

— Des rats, oui, je savais, mais des loups.

Le flic se fit plus aimable en proposant un siège au petit gros.

— Vous faites de la politique ? C’est pour ça que vous êtes connu ? demanda Jeannot.

L’autre eu une moue d’incompréhension.

— Vous êtes marxiste ? Tendance Groucho, c’est ça. Il mit deux doigts sous son nez, en guise de moustache.

— Non. Avant j’étais clerc de notaire. Et puis j’ai eu des problèmes. Vous savez, la pitanche, tout ça. Bois sans soif, je m’en cache pas, mais pas au point de me mettre dans des états pareils, expliqua-t-il en désignant l’épouvantail. En fait, je suis connu parce que j’aide les moricauds à remplir leurs papiers, des conneries comme ça, quoi.

Le flic éclata de rire.

— Les moricauds ? Oh merde ! Mais vous sortez d’où, vous ? Et après c’est nous qu’on traite de racistes.

— Mais, je suis pas raciste, monsieur l’agent. Mais comment voulez-vous qu’on les appelle ? Il en arrive de partout, tous les jours, à pleine brouette.

— Ouais, bon. Revenons à nos moutons. Racontez-moi ce qui s’est passé ce matin.

— Ben… Je revenais de la boulangerie, quand j’ai vu Arthur arriver en courant – il désigna de nouveau l’épouvantail – Y gueulait comme un putois orphelin. Y disait comme ça qu’il venait de retrouver son père dans le parc derrière la bibliothèque municipale. Et qu’il était mort, son père. Depuis vingt ans. Mais qu’il voulait quand même lui foutre une branlée.

— Donc, vous le connaissais ? Parce qu’il n’a aucun papier sur lui.

— Oui. C’est Arthur Lambrieux. Un ancien menuisier qui a, comme qui dirait, mal supporté que sa Géraldine se débine avec un gitan. C’est vrai que d’habitude, y suce pas de la glace, mais j’ai l’impression qu’hier soir, il a battu des records. Faut dire que c’était Halloween.

Le flic lança un clin d’œil à Jeannot.

— Vous êtes des grands gosses, pas vrai. Ah, non ! Halloween. Moi qui croyais avoir tout vu. Bon, ensuite. Il a eu le temps de vous dire quelque chose, avant de partir en vrille.

— En vrille. En looping, vous voulez dire. Arthur, il est ingérable. Il a le foie lié. Demandez aux gens du quartier. Il fait une fixation sur Pinocchio, vous savez le bonhomme en bois. C’est pour ça qu’y s’habille comme ça. Y croit que sa Géraldine, c’est la Fée Bleue. Qu’un jour ou l’autre, elle va se lasser de son manouche et qu’elle va revenir. Quel con !

— Oui, mais ça explique pas l’état de panique dans laquelle la patrouille l’a ramassé. Vous lui avez dit quelque chose de spécial ? Une blague qu’il aurait mal prise, à propos de son père ?

— Mais non, monsieur l’agent. Quand vos collègues sont arrivés, on se battait pas. J’étais juste en train d’essayer de la calmer par rapport à l’expo.

— L’expo ?

— Oui. Dans le parc. Il y a une exposition de sculptures sur bois… Depuis deux jours. Organisée par la maison de quartier. Tout le monde s’y est mis. C’était cool.

— Désolé, mais je ne vois toujours pas.

— C’est simple. Hier soir, il avait le projet de se déguiser en Pinocchio et de faire la tournée des popotes. Pas pour réclamer des bonbons. Tss ! Tss ! Pour réclamer des gorgeons. Les gens du coin se sont pris au jeu, je suppose et du coup, l’Arthur il a bien chargé la mule. Je présume qu’il s’est réveillé dans le parc sous une sculpture et qu’il aura cru que c’était son père revenu d’entre les morts pour le corriger. Vous parlez d’une gueule de bois.

 

Évreux, 23 juillet 2015

25 juillet 2015

Une forêt extraordinaire par bongopinot

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Une forêt un jour dévastée

Par un terrible incendie

Est devenue en quelques années

Un endroit plein de féérie

 

 Grâce à ces hommes et ces femmes

Qui venus des quatre coins du monde

Avec une ferveur indicible qui les anime

Un cœur pur et une joie profonde

 

Tous les troncs d'arbres et le bois calciné

Se sont changés en magnifiques sculptures

A découvrir, à apprécier, à admirer

Tout au long d'un parcours d'aventure

 

 Les petits et grands conquistadors ou chevaliers

Trouveront à loisir l’inspiration grâce à ces œuvres

Des totems, des animaux et même de jolis bancs ciselés

Tout un monde vous est présenté en hors-d’œuvre

 

 Pour faire revivre cette drôle de forêt

Des familles, des amis y viennent s'aérer

Et profitent des vacances pour la visiter

Et baguenaudent tranquilles dans les allées

 

 Trouvez cette forêt extraordinaire

Vous pourrez y faire une grande promenade

Travailler à chaque pas votre imaginaire

Et ressentir la magie de ce lieu durant la balade

 

25 juillet 2015

Deuil (par joye)

en deuil

25 juillet 2015

Participation de Fairywen

Déluge

La foudre s’abattit sur l’arbre, le coupant littéralement en deux. Le grand sapin vacilla un moment, puis ses deux moitiés s’effondrèrent sur la route dans un fracas de fin du monde.

Le camion blanc freina dans un hurlement de mécanique torturée. Les pneus trop lisses glissèrent sur la route mouillée. Son conducteur braqua désespérément, mais ne parvint pas à éviter totalement la collision, et l’aile avant gauche frappa contre le tronc. Damon laissa échapper un juron rageur puis sortit sous la grêle pour examiner les dégâts. Quelques secondes plus tard, il poussa un soupir excédé. Impossible de réparer avec ce déluge. Il allait devoir passer la nuit dans la camionnette, gelé, trempé et perdu au milieu de nulle part. Il avait connu des moments plus réjouissants dans sa vie…

Damon s’apprêtait à remonter sur le siège conducteur et à s’envelopper dans sa couverture lorsqu’une pause entre les éclairs lui fit entrapercevoir une lueur toute proche. Il hésita un instant, mais le risque qu’un autre arbre ne tombe, cette fois directement sur son véhicule, était réel. Il choisit d’affronter les éléments.

 

Stella ne fut pas vraiment surprise d’entendre frapper à la porte de son chalet entre deux coups de tonnerre. Sans doute un automobiliste mis en difficulté par l’orage de fin du monde qui s’était déclenché. Elle ouvrit et tira son visiteur à l’intérieur.

— Entrez avant que le vent n’arrache la porte.

Abasourdi, Damon se retrouva dans le petit couloir et lança la première chose qui lui passait par la tête.

— Tu ne regardes jamais avant de faire entrer les gens ?

— Pas avec un temps pareil. Mais si ça te pose un problème, tu peux repartir.

— Sans façon, merci.

— Je me disais aussi…

Ils se détaillaient mutuellement tout en parlant. Il était grand, costaud, avec des cheveux brun coupé très court, façon militaire, et des yeux bleus à l’éclat de glace. Elle était de taille moyenne, avec de longs cheveux noirs et des yeux aussi verts que des émeraudes.

— Je m’appelle Stella.

— Damon.

Si elle fut surprise par son étrange prénom, elle n’en montra rien. Et si elle recula, ce fut pour ouvrir une porte.

— La salle de bains est là si tu veux te sécher. Je n’ai pas d’habits à te proposer, mais il y a des serviettes en attendant que tes vêtements sèchent.

— Tu as encore du courant ?

— Groupe électrogène. Quand on vit isolée, il faut savoir s’adapter.

Damon entra dans la petite pièce et retira avec soulagement son jean et son tee-shirt. Par miracle, son boxer était à peu près sec, aussi n’eut-il pas à se préoccuper de trouver de quoi se couvrir.

Lorsqu’il rejoignit son hôtesse au salon, il eut la surprise de la voir assise par terre au milieu d’une série de photos représentant une sorte de tronc d’arbre sculpté en forme de statue de l’île de Pâques.

— C’est… c’est quoi ? fit-il, ahuri.

— Les photos ? Oh, un casse-tête intellectuel…

Elle leva les yeux vers lui, rieuse.

— Je participe à un site de défis littéraires, et les administrateurs ont trouvé amusant de nous poster ce… truc pour les défis photo de l’été. Je n’ai pas la moindre idée de comment l’intégrer dans le feuilleton de l’été que j’ai commencé, alors je me suis amusée à faire des montages avec pour voir si ça m’inspirait.

Elle haussa les épaules.

— Mais j’avoue que ça ne marche pas très bien. Tiens, je t’ai réchauffé un peu de soupe, et il y a un plaid si tu as froid.

Sans rien dire, Damon s’enveloppa dans la couverture et prit le bol posé sur le guéridon. Absorbée dans la contemplation de ses photos, Stella ne s’occupait pas de lui.

Elle ne vit pas la lueur dure, presque cruelle, qui passa dans le regard de Damon…

 

Fairywen/Ysaline

25 juillet 2015

Participation de Venise

Nous étions en plein hiver, la veille du nouvel  an.

        Neige jusqu’aux genoux, traineaux en clochettes et bise qui faisait craquer les arbres.

Quand au détour d’un chemin  un arbre à figure humaine se mit à me parler.

Tu habites un pays où tout le monde veut régner en maitre.

Son visage massacré de rides profondes me plut  et l’intérêt qu’il prenait aux affaires humaines ne fit que l’élever dans mon estime.

Qu’est ce qui m’appartient à moi dit l’arbre ?

La TERRE ?

LES BOIS ?

LES ANIMAUX ?

L’ÉTANG ?

Moi aussi pourtant je veux vaincre la laideur de ce monde pour m’approprier sa beauté.

Je vous ai vu vous approprier tout l’or de ce monde, vous ne savez rien  respecter et vous vous prenez pour les rois du monde.

Dites-moi qu’est ce que vous faites une fois à califourchon sur les grands principes que vous chevauchez comme de grands malades.

Regardez l’horrible bilan de vos actions

J’en avais  assez de me faire insulter. J’étais  simplement venu couper un arbre pour NOEL.

Je pris une grosse hache et fendit l’arbre sur toute sa hauteur.

Voilà dis je au moins on aura toujours le dessus !

Et l’arbre dans un dernier  soupir me murmura : que le diable t’emporte. !

 

18 juillet 2015

Défi #360

Troisième photo

des défis de l'été :

Statue

Nous attendons vos participations

à samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

18 juillet 2015

Ont pris la bonne option

18 juillet 2015

Chou blanc à la grecque (Walrus)

Zut, moi aussi sous son camouflage anodin j'avais reconnu un véhicule de la flotte de la maison Rastapopoulos !

rasta6

Mais l'Adrienne est venue me couper l'herbe sous le pied (ou me casser mon coup, c'est comme il vous plaira).

C'est dommage, j'avais déjà tout dans ma tête, genre "Le monocle rit jaune, poursuivi par la bande aux RG !"

Franchement, la bande aux RG et la bande à Hergé, c'aurait pas été carrément vegassien, ça, ou je vous fais un dessin ?

Qu'est-ce que vous avez perdu, les gars ! (et même les garces ...... non ? Bon !)

Vous pensez qu'il la paie combien Rodwell, l'Adrienne ?

18 juillet 2015

Participation de JAK

Eté 2

ja01

 

Ce dernier WE, le plus dur  a été de convaincre Grincheux, mais ouf nous avons son accord  de principe.

Comme le ramassage des pommes  chez la sorcière ne lui disait rien, nous lui avons proposé de s’embaucher en CDD chez  Option, (spécialiste location, mise en scène et décoration pour réceptions ),   pour être  conditionneur et assurer le lavage et le remballage du matériel au retour des réceptions (verrerie, vaisselle).mais les fastes des fêtes à renfort de picaillons , le rendent d’avantage grincheux.

Cela ne  l’emballait pas non plus. Finalement il a préféré se joindre à nous. Je l’ai soupçonné d’en mourir d’envie, mais fier comme Artaban, ça  a été dur de revenir sur sa décision…

La  porte a été  ouverte, peu importe si il pourra la fermer, il a cédé….un compromis, encore un,

A nous tous nous formons une belle équipe, cependant notre entente sacrée ne changera pas la face du monde.

Malgré nos comptes à vides, face à des banquiers avides, * nous allons passer de bonnes vacances.

Et danser non pas devant le buffet mais au son du Sirtaki, avec des rebonds,  et garder notre bonheur humeur  en faisant  face.

Et chanter,

Et manger,

Et aimer,

Tout comme Le Yin et le Yang   restons inséparables.

 C’est ainsi que l’on voit la vie.

le commentateur de service  Joyeux

 

 

*com. Enlumineria J 

 

18 juillet 2015

Un bel anniversaire par bongopinot

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Aujourd'hui on charge un petit camion,

Avec de petites tables et des chaises

Et beaucoup d'autre objet pour l'occasion

Des bougeoirs des ballons des vases

 

Pour une fête d'anniversaire celle de mon père

Nous avons choisi une option qui convient à tous

Un peu de décoration et un site en plein air

On travaille dur pour que cette journée soit douce

bo02

 Préparation et décor fait par nos soins

On bosse en famille rigolade et folie

Les petits enfants s’occupent en faisant des dessins

 Les adultes s'affairent pour que tout soit réussi

 

 

Laêtie prépare le jeu des cartes postales

Fanny installe toutes les nappes en papier

Pascale cuisine avec ses filles dans l’arrière salle

Les hommes installent et tendent un fil d’acier

bo03

 Tatie prépare pour son grand-père un spectacle de funambule

Elle est accompagnée par son père guitariste

Et toute la famille le nez sur la pendule

Attend l’arrivée du roi de la fête

 

Pour passer une journée inoubliable

Un bon et super moment de partage

Autour d’un homme admirable

Profitons de ce jour dans ce petit village

 

18 juillet 2015

Le maître des options (Vegas sur sarthe)

Vous la faites aussi en gris?”

Bien sûr Monsieur, gris cyclone, gris dolmen, gris cormoran, gris neptune, gris plu...”

Euh... un gris neutre, juste gris quoi”

Juste gris... c'est possible mais c'est une option Monsieur”

Alors je vais la prendre gris cyclone en quatre portes”

Ah non Monsieur, en quatre portes c'est gris neutre... mais en option”

Alors retirons deux portes et disons gris cyclone”

C'est un excellent choix Monsieur car sur ce modèle vous avez de série le correcteur d'assiette automatique, l'aide au stationnement automatique, le programme de stabilité électronique automatique et le détecteur d'angle mort automatique”

Donc tout automatique quoi!”

Oui sauf l'aide automatique au freinage d'urgence qui est en option”

Sinon je ne pourrai pas freiner en cas d'urgence?”

Sauf si vous avez pris l'option Contrôle de freinage en courbe, auquel cas l'aide au freinage d'urgence n'a plus de raison d'être”

Oui mais je ne pourrai freiner en urgence que dans les courbes?”

C'est tout à fait ça, ou alors tourner le volant pour faire croire au Contrôle de freinage en courbe que vous êtes dans une courbe”

Euh... et pour les freinages d'urgence en ligne droite, c'est une option?”

Tout à fait, c'est l'option Amplification du freinage d'urgence mais c'est offert si vous prenez l'option Affichage tête haute sur le pare-brise”

Euh... Quel rapport avec le freinage? Il faut avoir la tête haute pour freiner en ligne droite?”

Non Monsieur, ça n'a aucun rapport, c'est le principe des options, tout comme l'airbag de lunette arrière est compris dans l'option Carte SIM intégrée dans l'habitacle”

Donc pas de carte SIM, pas d'airbag arrière?”

Vous avez bien compris”

Et il y a d'autres options à tiroir comme ça?”

Oui Monsieur, le contrôle automatique de la pression des pneus vous donne droit au kit de réparation de roue de secours”

Ah? Parce qu'il y a une roue de secours en standard?”

Oui Monsieur mais la seconde roue de secours pour secourir la première est en option”

C'est drôlement bien fichu! Et pour les enfants, vous avez prévu quelque chose?”

Oui mais uniquement sur les versions quatre portes, cela va de soi”

Ah? Alors tant pis pour le gris cyclone mais je vais devoir prendre une quatre portes”

Bien, dans ce cas vous apprécierez l'option siège-enfant chauffant avec couche-culotte automatique intégrée et en plus le kit fumeur est offert”

Je vous demande pardon... vous n'auriez pas plutôt un kit non fumeur?”

Si Monsieur mais c'est une option différente qui comprend aussi l'AFILDACP”

La file da quoi?”

l'AFILDACP: l'Alerte au franchissement involontaire de ligne par détection automatique de clignement des paupières”

Euh... et ça sert à quoi?”

A vous prévenir que vous venez de franchir involontairement une ligne axiale de séparation des voies au motif que les clignements des paupières, leur fréquence, le degré d’ouverture des yeux et la direction du regard traduisent un certain degré de fatigue et que...”

D'accord! D'accord! Et donc il me reste à enclencher l'aide au freinage d'urgence”

Même pas Monsieur, puisque c'est automatique... sauf si vous n'avez pas prévu cette option”

Je comprends... j'ai tout intérêt à prendre cette option si je veux rester en vie pour pouvoir profiter pleinement des autres options”

Exactement Monsieur, d'autant que dans cette configuration particulièrement riche on vous offre un tatouage”

Euh... non merci, je suis douillet et ma femme n'aimera pas ça”

Je parlais de la voiture Monsieur, pas du conducteur!”

Ah! Pardon... et le tatouage ressortira bien sur mon gris?”

Certainement pas Monsieur, pour cela il faudra changer la couleur aux endroits du tatouage, c'est l'option Automatic Tatoo Contrast”

Et bien on va oublier l'option AFILDACP”

Bien Monsieur, donc je note: pas de kit non fumeur”

Pardon?”

C'est le jeu des options Monsieur... mais vous pourrez toujours baisser votre vitre pour les fumeurs”

Ah? On peut baisser les vitres... en standard?”

Non, pas en standard Monsieur mais avec l'option Assistance au démarrage en côte”

Donc pas de démarrage en côte, pas de vitres qui se baissent?”

Vous avez bien compris! Par ailleurs puis-je vous conseiller l'Ouverture du coffre sans les mains, puisque vous avez des enfants?”

Euh... je ne me souviens pas que nous ayions parlé d'un coffre”

Mais vous avez droit au coffre avec l'option siège-enfant chauffant puisque le coffre contient les recharges de couche-culottes”

D'accord! Et bien je vais prendre tout ça. Si vous pouvez me fournir une estimation sur cette base...”

Pas de problème Monsieur. Je vous fais parvenir l'offre définitive sous un mois”

Un mois?”

Oui Monsieur, à moins que vous ne souscriviez à l'option Quick Configuration Quotation, auquel cas vous recevrez l'offre définitive sous trois à quatre semaines”

Euh... non merci. Je vais attendre”

Comme il vous plaira Monsieur, chez nous le client est maître des options”

 

 

18 juillet 2015

Participation de Fairywen

Condamné.

Il jeta un dernier regard en arrière, vers cette demeure qui l’avait vu grandir et qui venait de lui fermer sa porte. Certes il reconnaissait avoir mérité son châtiment, et pourtant il aurait aimé un mot, un geste… Mais rien. Il avait été jugé, condamné et à présent, il ne lui restait plus qu’à purger sa peine. Il fit rouler les muscles de ses épaules et de son dos. La correction avait été sévère, mais avec un petit effort, il ne s’effondrerait pas avant d’être parti, sauvant ainsi ce qui restait de sa fierté. Il avait été l’héritier de ce domaine qu’il quittait couvert de honte dans la brume matinale.

Avant.

Il se tourna vers la seule chose qui lui restait : un vieux camion dans lequel il avait entassé ses affaires. Non pas qu’il en eût beaucoup, juste deux ou trois jeans, quelques tee-shirts et pulls, des sous-vêtements et une paire de baskets en plus de ses bottes. Au moins, ils ne l’avaient pas renvoyé avec juste ce qu’il portait sur le dos. Ils auraient pu.

Comme ils auraient pu le tuer.

Ils lui avaient laissé une chance de se racheter…

Il se détourna et grimpa sur le siège conducteur. La route l’attendait. S’il voulait pouvoir retrouver un jour son rang et effacer sa faute, il lui fallait dès à présent oublier qui il avait été et commencer sa quête. Il n’avait qu’un été pour réussir…

Fairywen/Ysaline

18 juillet 2015

C’EST EN OPTION (EnlumériA)

Comme d’habitude, la boîte à lettres débordait de publicités. Cinq jours d’absence et voilà le résultat. Maurice était excédé. Au bord de la crise de nerfs. D’autant plus que cette semaine chez sa mère avec ce bourrin qu’elle s’était déniché sur Meetic s’était soldée par la mise à la casse de sa 405.

« La courroie ! » avait diagnostiqué le dépanneur. « Ça ne pardonne pas. Le moteur est foutu et vu la cote à l’argus de cette poubelle, vous seriez perdant à la faire réparer. »

Maurice n’avait apprécié que modérément le terme employé par le garagiste. Donc retour avec une voiture de location aimablement prise en charge par son assurance. Moins la franchise et les frais de dossier.

Maurice fit le tri en maugréant. Il cherchait un éventuel courrier important caché au milieu de cette daube tape à l’œil. Une facture. Carrefour moins cher. Grand marabout Moussa Diop. Leclerc encore moins cher. Intermarché… Moins cher. Hé merde ! Encore une facture. Lettre de rappel. Papier, papier et repapier. On avait déjà tué trois arbres.

Maurice allait balancer tout ça dans la poubelle quand son œil blasé aperçu un détail intrigant. Une publicité pour une voiture. Fabrication chinoise. Un nouveau modèle moins cher. Moins cher que quoi ?

Maurice récupéra le document, le fourra dans sa poche et monta sans attendre les deux étages qui le séparait de son petit appartement de célibataire. Il se rappela une question entendue la veille qui l’avait salement mis en rogne. « Vous êtes célibataire par choix ? Oui, mais ce n’est pas le mien. » avait-il répondu.

Aussitôt la valise posée dans l’entrée et une bière attrapée dans le frigo, le vieux garçon étudia attentivement le prospectus. Il était question d’une voiture coûtant – Tenez-vous bien – 1999,99 €.

Alors là ! Maurice n’en revenait pas d’une telle aubaine. Il disposait justement d’à peu-près cette somme sur son Livret A. Sans attendre, il enfila un veston et fila chez le concessionnaire. À ce prix-là, il valait mieux ne pas trainer.

Le vendeur l’accueillit comme s’il était le roi de Prusse. Sourire Jacob Delafon sur un visage glabre à faire peur, l’homme de l’art lui présenta le miraculeux véhicule.

Maurice faillit tomber à la renverse.

Pas de portières !

C’est en option, répondit le vendeur.

Et les sièges passagers, ils sont où les sièges passagers ?

C’est en option, monsieur.

Et les phares ? Et le rétroviseur ? Il n’y a pas de coffre ? Et la roue de secours ?

Le vendeur, sans se départir de son immuable sourire, expliqua qu’une voiture à moins de 2000 €… Fallait pas trop en demander.

Maurice se ressaisit et demanda combien ça coûterait s’il prenait les options ?

Moins de 15000 €, monsieur. Une affaire.

Moins de 15000 € ? C’est-à-dire ?

14999,99 €, monsieur.

Le coup de boule de Maurice ruina le sourire faïencé du vendeur.

« C’est en option » expliqua-t-il en prenant congé.

 

Évreux, 14 juillet 2015

 

18 juillet 2015

Participation de Venise

PENDANT qu’il en est encore temps

                Prenez l’option  

        BONHEUR

        Quelques tulipes sauvages, une balade le long d’un ruisseau bordé de platanes géants.

Et ne vous en tenez pas là

Couchez vous à la belle étoile et dormez tranquille.

Pendant qu’il en est encore temps

Plantez des vignes et prenez l’option ivresse pour ne pas avoir à rougir.

Quelle distance sépare la bonne de la mauvaise option ?

La distance que peut parcourir un voleur de pommes.

 

Pendant  qu’il en est encore temps prenez l’option : le temps appartient à DIEU.

Et laissez le filer les mains derrière la nuque allongé sous un figuier.

Pendant qu’il en est encore temps quittez la table sans payer

Et faites patiemment votre trouée dans la nuit. .

Et comme un campagnol qui prend le soleil au bord de la route soyez chez vous partout.

 

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