Participation de Venise
Pensant à sa gloire posthume SPIELBERG avait décidé d’installer ses studios dans une aile de ce palais désaffecté. Il ne se doutait pas à l’époque que par le canal du temps, il aurait à escalader les montagnes russes du PALAIS.
Il se croyait encore un feuilletoniste, un besogneux qui tirait à la ligne pour payer son absinthe.
A la fin de sa fin il cherchait encore et encore avec la même avidité, comme on cherche de l’or dans une carrière effondrée
Ce matin le palais était silencieux, et l’empereur s’était aventuré dans l’aile gauche du palais.
Il pensait que sa vie était mince et maigre comme la trame d’un vêtement solide mais usé.
il y a eu cet instant décisif où il aperçut Spielberg qu’il prit pour un clodo recyclé.
Voilà quatre jours que je vis accroché comme une tique à mon mur théâtre cria SPIELBERG à son scénariste.
L’empereur regardait ses chiffonniers édentés qui semblaient passer leurs journées comme des mulots dans leurs ordures.
Et pourtant ce fut la plus belle heure de lumière quand l’image d’un film jaillit au fond de la salle et que l’empereur comprit que son palais était habité par un magicien qui pouvait faire surgir d’étranges images.
Il était pourtant passé ici sans les voir pendant des années une rose des vents dans la tête.
Exténué d’avoir trop été, Il savait qu’il aurait fallu plusieurs vie pour compter les tuiles de ce palais quand la cloche de bronze à l’abri d’un toit cornu et qui règle la vie du palais se mit en branle.
SPIELBERG dressa la tête et vit pour la première fois l’empereur. Qui l’observait en silence.
Le pavillon du nuage silencieux se remplit de papillons blancs et l’empereur hurla faites ce que vous voulez mais faites bonne impression.