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Le défi du samedi
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21 février 2015

Participation de Venise

TU VOIS !!

                               Des milliers d’étourneaux ricanent toujours dans les sorbiers.

                               Et  dans la lumière ambrée du crépuscule

                               Tout est encore possible.

                               Les dunes roses jouent du dos.

                               Comme un troupeau de baleine

                               AL ORS Quoi ?

                               Perd u le paradis ?

                               Qu’importe ce qu’on a perdu.

                               Puisque mon cœur n’a point gelé.

                               Je vous écris du fauteuil du salon, les doigts poissés de miel.

                               Les journées se brisent comme un miroir dont les éclats paradisiaques dégringolent

                               Avec un tintement sourd.

Une vie , ma vie , ta vie ,,un instant, la plénitude ,l’éternité la félicité s’agenouillent

Au pied d’Adam et Ève.

Et  la lune en profite et pointe son nez avec  son bonnet de  travers 

Le paradis est une expérience  intime, les yeux couchés dedans.

Nous aurons  vu du monde  que la pierre qui le brise.

Noud aurons entendu du monde que le psaume du grillon, ce chant mal assuré qui annonce la fin de notre place dans le jardin.

Nous ne savions pas que nous étions tombés dans la vie comme des gouteurs de confitures.

 

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Commentaires
V
je suis très touchée et cela m'oblige à l'excellence !!
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E
Bon ! Tout ce que je voulais dire à déjà été dit par les collègues. Sache cependant que tu as su touché le bonhomme le plus imperméable à la poésie que je connaisse, c'est-à-dire moi-même. J'ai ressenti une émotion en lisant ton poème. C'est un exploit sans précédant.
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P
D'une force et d'une beauté poétiques à laisser muets d'admiration tous " les goûteurs de confiture ". Brillant, magistral ! Un immense bravo !
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J
C'est un de tes plus poétiques, vraiment superbe, venise. Excellentissime. Surtout efficace, la pagination ici (que mon copier-coller ne réproduira pas correctement) :<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous écris du fauteuil du salon, les doigts poissés de miel.<br /> <br /> <br /> <br /> Les journées se brisent comme un miroir dont les éclats paradisiaques dégringolent<br /> <br /> <br /> <br /> Avec un tintement sourd.<br /> <br /> <br /> <br /> ***<br /> <br /> L'espace entre la deuxième ligne que je cite et cette troisième...perfection.<br /> <br /> <br /> <br /> Admiration, venise. (ce n'est pas la première fois que je le dis, je sais)
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J
Quelle épitaphe superbe ! Le dernier vers à lui tout seul pourrait alimenter le café-philo du Défi pour une après-midi entière.<br /> <br /> <br /> <br /> A part la ponctuation "à monter soi-même", il y a dans tes poèmes toute la rondeur, la volumétrie idéale et la force de percussion/persuasion de ce fruit ambigu qu'est la grenade.<br /> <br /> <br /> <br /> J'adore ce discours d'avant que tout explose !
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K
oui moi qui adore les confitures , tu crois que je me roule dans le paradis ?? en tout cas je trouve qu'un ou 2 kilos de paradis sont maintenant sur mes hanches !!! <br /> <br /> bon tant pis !! c'est bon et sucré le paradis
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W
"des goûteurs de confitures", quelle délicieuse image !
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J
Savoureux comme des doigts dans le miel
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