je me souviens… (Fairywen)
Je me souviens…
Je me souviens… De quoi ? De tant de choses… Fidèle à moi-même, les tristes, je ne vous en parlerai pas. Seulement des tendres et des belles.
Je me souviens du goût des abricots que ma mère me donnait toujours à goûter lorsque nous étions en vacances au bord de la mer, l’été, et que je sortais de l’eau.
Je me souviens de l’odeur de foin et d’animaux du clapier de mon grand-père.
Je me souviens du grenier de ma grand-mère où je passais des heures avec mon cousin préféré.
Je me souviens de jardin de mon grand-père, où j’allais “voler” les fraises, les carottes (pour moi et pour les lapins) et les tomates.
Je me souviens de Lancelot, ce grand cheval noir teigneux avec tout le monde sauf avec moi.
Je me souviens de Julie, Voyou et Réglisse, mes premiers chats. Et bien sûr de Mystic, mon bébé parti trop tôt.
Je me souviens des goûters de noix, pain et sucre dans le verger de mon grand-père, des cerises noires et juteuses que j’allais cueillir sur l’arbre.
Je me souviens des bouquets de coucou que je faisais chez ma grand-mère, où le printemps était toujours en avance de 15 jours par rapport à chez nous.
Je me souviens de la neige, l’hiver, des parties de luge avec les copains, et du chocolat chaud de ma mère quand je rentrais.
Je me souviens de mon 1er parcours de CSO[1] avec mon cheval, où nous avons fini à la deuxième place. Et de mon premier sans fautes avec ma jument.
Je me souviens de ma première balade avec lui, enfin libres tous les deux.
Et surtout, je me souviens de cette torride nuit d’été en Espagne où j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, puis de la naissance de la plus belle des petites filles, de ses premiers pas, de ses premiers mots.
Oui, je me souviens, et surtout, j’espère que je me souviendrai encore longtemps de tout ça…