Participation de Célestine
Pause
J’étais lascivement affouagé à la terrasse des deux Filons, sirotant ma levantine aux frais rayons d’un maigre soleil de mai. C’était ma pause. Quand l’Albert a débarqué en courtaudant à fond l’émule et en suant comme un camembert sur un puchoir.
- Chef ! Chef ! Y a une bande de freloches qui viennent de s’ faire serrer par l’patron du Grand Biprix. Faut qu’ vous z’y v’niez ! I’z’ont défoncé le rayon des biclous au fortran et au nummulitique !
- Arrête de mutir comme un goret qu’on égorge, y a pas urgitude !
- Mais si chef ! Faut z’y donner des coups d’podion dans l’pluvier à c’t’engeance ! Pour leur z’apprendr’ les bonn’s manières !
- Pfffff…j’ai soupiré. C’qui faut pas faire ! Et là, j’ai assommé l’Albert d’un coup d’bigo dans le musoir.
- Et v’là l’travoul ! J’ai dit aux badauds médusés. Ma pause, c’est sacré !