une rue dans la nuit (Fairywen)
Une rue dans la nuit.
Il va mourir au coin de la rue,
Il le sait, il a vécu.
Son seul regret ?
L’amour qu’il n’a point trouvé.
La belle de son frère il a désirée
Mais jamais ne l’a aimée.
Jalousie,
Envie,
Furent les mots-clés.
Mais ce soir tout est fini.
Seul contre trois, le requiem est dit.
Jusqu’au bout il se battra,
Seul il ne partira pas.
Dans sa chair s’enfonce l’acier,
Il s’effondre blessé,
Prêt à s’en aller.
Mais tout à coup un éclair dans la nuit,
Une épée qui surgit
Des cris,
La peur qui change de camp,
Une silhouette campée devant lui
Qui le défend.
Et puis trois corps sur les pavés,
Et soudain près de lui,
Son frère qui lui sourit :
« Nous t’avons cherché
Depuis que tu es parti. »
Sa belle est toujours à ses côtés,
Toujours aussi jolie,
Mais il ne la voit plus,
Car avec eux un ange est venu,
Un ange penché sur lui,
Qui lui sourit,
Panse ses blessures
Et son cœur capture
Dans une rue de la Pierre Hardie,
Sous une lanterne au coin qui luit…
(à suivre…)