19 juillet 2014
LE FER A CHEVAL (Lorraine)
Le premier devait porter chance
Argent, bonheur et tant d’amour
Me murmurait le beau Lawrence
Que je fus éprise à mon tour
Il avait beaucoup de prestance
Mais dans la vie de tous les jours
Je déplorai son arrogance
Et le quittai donc sans retour
Xavier, cavalier de prestance
M’en offrit un, en troubadour.
Il y mit beaucoup d’espérance ;
Ne l’aimant pas, je coupai court
L’amour a ses incohérences
Pourquoi, traversant le faubourg
Ai-je vu, quelle extravagance !
Un fer à cheval dans la cour !
J’y entrai brûlant d’impatience
Maréchal ferrant à son four
Jean me sourit. A l’évidence
Nous venions de trouver l’amour
Et depuis lors sur ma crédence
Trois fers rappellent le parcours
Qui m’a menée à l’alliance
De deux cœurs unis pour toujours
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