La fin de l’histoire… … …… …… …… …… …… …… …… …… …… …… …… …… … … ou pas ! (Fairywen)
Le point, qu’il soit d’exclamation, de suspension, d’interrogation ou simple point, marque en général la fin de quelque chose : une phrase, un paragraphe, un chapitre, une histoire… Passons sur la fin de la phrase, du paragraphe ou du chapitre, car on sait qu’il y aura forcément une suite, et intéressons-nous à la fin de l’histoire.
Car, chers amis Défiants, il y a fin et fin.
Il y a le point final, sec comme un coup de trique, parfois en coup de poing, qui dit “stop, c’est fini, y a plus rien à dire !”. Bon, admettons… Je ne l’aime pas trop, celui-là. Après tout, les héros, on s’y attache (en général), et on a souvent moyennement envie de les quitter. On aimerait savoir ce qu’ils deviennent, après le point final. Bon, peut-être pas tout le monde, c’est vrai, mais moi je fais partie de ceux qui aimeraient savoir. Ça doit être pour ça que j’aime autant les sagas et que ce livre que j’aimerais tant publier cet été est prévu pour être le premier tome d’une série…
Il y a aussi la fin en points de suspension, qui laisse la porte ouverte à une suite. Celle-là, elle énerve, car on comprend bien que l’auteur a caché des choses, histoire de harponner le lecteur. Mais d’un autre côté, elle est satisfaisante, car elle laisse présager une suite.
Ce qui n’empêche pas mes deux bêtas-lectrices de choc de m’enguirlander comme du poisson pourri quand je leur fais ce coup-là…
Il y a la fin en point d’exclamation, qui est un peu la porte ouverte à tout et à rien. Le point d’exclamation peut être l’équivalent d’un point final vigoureux, genre “c’est comme ça et pas autrement !”. Il peut être aussi le prélude à une suite, c’est selon. Dans tous les cas, ne pas en abuser, car le point d’exclamation, c’est comme un cri, et à force, ça fait mal aux yeux. Je me souviens d’avoir abandonné un livre car il y avait des points d’exclamation toutes les deux phrases, ça m’a agacé de me faire crier dessus sans arrêt.
Et puis il y a le pire, le point d’interrogation, celui qui dit qu’en fait l’histoire n’est pas finie du tout, qu’on ne sait pas tout, que l’auteur a caché des choses, bref, celui qui laisse à la fois frustré et content, frustré car le livre s’arrête, content car c’est la porte ouverte à une suite qu’on espère voir arriver très vite.
N’empêche que quand je fais ça, mes bêtas-lectrices se déchaînent, et c’est là que je me dis “ouf, je suis derrière l’écran de l’ordinateur, elles ne peuvent pas m’assommer !”. Elles en seraient bien capables…
Ceci dit, pour ceux qui aiment ma fée, son loubard et leurs chatons-fées, un petit mot pour dire que leur histoire n’est pas finie, et qu’ils reviendront, de même que l’Ombre et le Chasseur. Et si vous trouvez des défauts dans leurs histoires, n’hésitez pas à me le dire, les critiques constructives sont toujours les bienvenues.
Ce texte est spécialement dédié à mes bêtas-lectrices, Aurore Aylin et MAGVAN, sans qui mon rêve serait resté un rêve.