J’ai coupé plus d’arbres en AMAZONIE qu’un alcoolique boit de bouteilles dans une vie.

Mais depuis le remords est si puissant que je ne peux m’éloigner d’eux plus d’une journée.

La lenteur des arbres a des manières de guérisseurs la nuit

Quand ils marchent vers nos maisons.

J’ai passé des étés dans leur chapelle de feuilles fraîches.

Il m’arrive souvent de repeindre leur visage et il prend alors une teinte d’icône.

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DANTE descend l’enfer comme moi qui descends chercher des bûches dans la cave.

Aujourd’hui j’entends leurs cris d’arbre au fond de mon jardin et accablé déprimé comme un pauvre diable je dessine leurs feuilles larmes sur le bas relief des défiants du samedi .