Quand le rêve devient réalité (trainmusical)
J'ai rêvé toute ma vie de voir ce star en vrai, un musicien hors pair.
Son jeu d'acteur avec sa belle voix sur les plus grandes scènes d'opéra du monde entier enthousiasme les spectateurs. Il parcourt les cinq continents avec des récitals, remplissant des salles de concert jusqu'au dernier strapontin, applaudi par des mélomanes en délire. Sa voix est un délire, sa présence est un délire. Je ne l'ai jamais vu, je possède des cd de lui, et parfois je l'entends sur des chaines de radio ou éventuellement à la télévision. Déjà ces moments me comblent de bonheur. Cependant avoir les moyens de le voir en chair et en os, serait une consécration. Difficile, car je n'ai pas les moyens financiers et surtout ma vallée est si éloignée de tout.
Tout cela ne m'empêche pas de rêver, puisque le rêve fait vivre me répétait mes parents. Je ne sais pas ce que Freud en pense. Alors, parfois dans mes sommeils, je m'imagine être au premier rang, l'applaudissant sans relâche. Pas pendant les interprétations évidement, uniquement quand une œuvre est achevée.
Ces rêves sont de plus en plus fréquents. Est-ce que cette fréquence prédomine une bonne nouvelle? Il faut le supposer, car la secrétaire de la société culturelle du village m'appelle pour me communiquer que ce brillant ténor va venir donner un concert pour l'inauguration de la salle municipale. Je n’y crois pas, il me semble que c'est un rêve... et pourtant ce n'est plus un rêve, ce n'est même pas virtuel, c'est réel, il va venir dans mon petit village le mois prochain et les habitants intéressés reçoivent gratuitement une invitation qui inclut, après la prestation, un apéritif dînatoire en sa présence.
Quelle chance qu'il s'arrête dans notre coin pratiquement perdu. Pas belle la vie?
Le jour venu, je le croise sur la place principale, il me salue, comme cela se fait toujours dans notre petit bourg. Je sais qu'il est là, ce n'est vraiment pas un rêve. Quelle aubaine et mon excitation monte. Je ne peux que vous recommander de rêver sur vos désirs, ça vaut la peine.
Le soir, le moment tant attendu arrive. Le récital va commencer d’ici peu, et afin d’avertir le public, la sonnerie retentit…
Et merde! Déjà le matin, c’est mon réveil qui sonne, une fois de plus ce fut un rêve!
Pour analyser plus en détail cette situation, prenez contact avec Sigmund Freud en cliquant sur ce lien http://d34.e-loader.net/JVQZKXIrVo.jpg