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Le défi du samedi
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6 juillet 2013

Il y a des amours qui durent (EVP)


Il n’y a pas de hasard
Il n’y a que des rendez-vous
Faut croire que c’est le bazar
Dans mon agenda plein d’trous.

Loupé, le charmant prince
Idem avec dame fortune,
Est venu me serrer la pince
Mais n’avait pas une tune.

L’avait pas les yeux d’Elsa
Juste deux bien solides bras
De titres point : mais des sourires.

Alors oui, ce rendez-vous là
A Sainte-Odile, la tombola,
J’ai gagné mille et un fous-rires !!

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6 juillet 2013

Autant dire le hasard et la nécessité (Walrus)

Mais...  NON !

Je ne répondrai pas à cette tentative insidieuse de rallumer le grand débat Pierre Teilhard de Chardin / Jacques Monod (mais non, je ne confonds pas avec Théodore). J'ai déjà donné, à mon corps défendant, il y a bien longtemps et c'est passé de mode...

6 juillet 2013

Participation de KatyL

IL n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous

C’est en tout cas souvent le cas,

 

Je pourrais parler de ces rencontres qui paraissent fortuites et qui en fait sont le savant mélange de vies, de chemins qui se  croisent au juste moment, pile où il le fallait quand il le fallait…Je pourrais parler de ces naissances qui arrivent juste au moment où quelqu’un meurt, de cet amour qui naît et fleurit au moment où l’autre s’éteint, de cette main qui se tend lorsque tout vous lâche…ce n’est pas un hasard.

 

Comme à l’inverse ces maladies qui semblent nous tomber dessus ; Mais que ce soit les épidémies elles sont liées à nos modes de vie et non au hasard, que ce soit nos maladies personnelles elles sont souvent liées à l’hérédité ou à notre manière de nous nourrir de bouger de respirer, ou  liées à nos habitudes gourmandes et excessives ou à l’inverse pour les plus pauvres au manque de tout.

Est-ce le fruit du hasard  ou bien au découlement des choses accumulées ?

 

Mais parlons plutôt  des rendez-vous de l’Homme avec son histoire, serait-ce encore le fruit du hasard ? Non ! Si nous nous référons aux siècles passés, que ce soit les guerres, les périodes de paix, de famine, les périodes d’or de renaissance de restauration, elles ne doivent rien au hasard, soit : nous avons (l’Homme) laissé à la tête de nos nations des hommes capables ou bien incapables et guerriers qui nous ont menés à la faillite, soit nous avons eu parfois un sursaut de bon sens historique avec des périodes plus fastes et plus heureuses celles qui en général suivaient les précédentes dévastatrices, mais que ce soit la révolution qui est le fruit de longues privations et souffrances pour les peuples ou d’autres périodes , tout était prévisible. Alors qu’est-ce qui empêche l’Homme de se servir de ces références pour essayer d’aller vers un bonheur, une vie construite de bien-être pour l’ensemble de l’humanité, qu’est-ce qui empêche l’homme de tirer les leçons de ce vécu pour enfin vivre mieux ?

Rien

 

Nous pouvons tout changer, pas de hasard là-dedans, juste une volonté féroce, laisser soit disant le « hasard » faire les choses à notre place c’est laisser la main mise à quelques-uns sur nos vies et nos destins, nous sommes les guides de nos existences.

A l’échelle de l’Humanité c’est l’union de pensées et de bonnes volontés qui feront toute la différence.

 

Pour la science c’est identique pas de hasard l’Homme cherche dans telle direction pour le bien de tous, ou va dans une direction dangereuse pour ceux à venir, nous le savons tous, nous laissons faire sans mesurer les conséquences (après nous la tempête !!) Mais nous avons le choix d’agir de refuser de peser le pour et le contre pour le bien de l’ensemble et surtout mettre des freins et des garde-fous.

Avec la nature nous avons puisé dans nos ressources à tout-va, mais qui ne sait pas que puiser dans un fleuve pour donner une grande partie de son débit à une ville comme Las Végas qui sert à alimenter des casinos des fontaines et autres jaillissements d’eau qui s’évaporent pour le plaisir de quelques-uns, et qui privent les indiens de leur ressources minimales après leur avoir volé leurs terres, pas de hasard là-dedans tout est voulu par les plus forts et nous laissons faire, idem pour le réchauffement climatique avec toutes les conséquences et bouleversements pour les futures générations, les débordements, la fonte des glaciers , la montée des eaux..etc

Et, le pétrole cette ressource épuisée ou presque nous  savons que c’est la fin, pourquoi nous ne nous tournons pas en urgence vers d’autres ressources, le hasard n’y est encore pour rien c’est nous ! Ce sont nos choix !

Alors je pourrais si je voulais en faire des pages et vous lasser très vite.

 Aussi  pour nous dans notre quotidien ce qui nous arrive est-il le fruit du hasard ??

Est-ce nous au contraire NOUS qui dirigeons notre vie avec telles personnes et tel environnement, tels loisirs, tel amour, tel chemin, ou bien laissons- nous M Hasard le faire pour nous ? Non ! Car tous nos actes, toutes nos paroles, tous nos liens avec autrui ont une conséquence directe pour nous et nous le savons bien, en fait nous dirigeons nos vies quel qu’en soit le départ  à la naissance, la chance, l’argent, le milieu social dans lequel nous évoluons.

Bien entendu que la chance aide, mais la chance tendons lui la main sachons la reconnaître, ouvrons lui la porte, pas besoin de mille et de cent pour être heureux, créons nous notre univers entourés d’amis fidèles, aimons beaucoup, aimons à la folie nos enfants notre conjoint et nous-même, aimons notre nature, faisons quelque  chose de responsable et d’engagé dans la société, votons utile et réfléchi, mangeons sain, marchons en respirant à plein poumons , émerveillons nous de la vie, ne gaspillons pas nos forces et notre vie si précieuse…pas de hasard le fruit de volonté personnelle.( rien d’ennuyeux à mener bien sa vie après réflexion)

 

Il reste bien sûr que pour tout cela il faut la santé et là nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, certaines maladies se développent chez certains et pas chez d’autres pourquoi ? Je ne sais pas y répondre, mais les chercheurs tentent à démontrer avec l’A.D.N. que ce ne serait pas un hasard, que tout est inscrit dans nos gènes.  Mais ce que je vois en tout cas c’est la réaction de certaines personnes face à ces maladies, cette force ce combat admirable cette volonté de se battre pour essayer de décrocher un bout de vie de bonheur et là encore pas de hasard un choix personnel.

 

Pourquoi le mot hasard existe-t-il alors ?

 

Ce mot a été inventé par l’homme pour se dédouaner de ses responsabilités comme pour le jeu « Jeu de hasard » ou la rencontre hasardeuse,  imprévisible !!

Pour tout ce qui se fait et qui arrive sans calcul sans prévision possible, sans part aucune de responsabilité sans volonté de choix (cela fait peu de chose)

 

Et nous tous, Ce n’est pas par hasard que nous nous écrivons.

Nous avons tous en commun un besoin de communiquer un ressenti, de faire partager nos idées et idéaux.

6 juillet 2013

Façon Benjamin Franklin* (Stella No.)

Il avait rendez-vous en ville pour régler les derniers détails du divorce, mais son fils de 4 ans avait eu la bonne idée de le tartiner de chocolat juste au moment de partir. Il s’était changé précipitamment et s’était garé aussi proche que possible du cabinet d’avocat. En sortant de la voiture, il avait aperçu sa future ex-épouse arriver avant lui alors il s’était dépêché de la rejoindre. De la poche de sa veste, il ne vit pas tomber le galet en forme de cœur que son fils lui avait offert après une journée à la plage le week-end précédent.

Elle faisait tranquillement les boutiques pendant sa pause-déjeuner lorsqu’elle trébucha sur un caillou. Se penchant pour observer sa cheville endolorie, elle s’aperçut que la lanière de sa sandale était arrachée. Elle entortilla le lien de cuir autour de sa cheville et claudiqua jusqu’au magasin d’à-côté.  Après avoir essayé quelques paires de chaussure, elle finit par porter son dévolu sur des spartiates très confortables. Non soldées, évidemment.

Il sortit de son rendez-vous passablement énervé. Cette fois encore,  le partage des meubles avait donné lieu à des débats houleux. La tête plongée dans de sombres fantasmes agressifs, il n’aperçut pas cette femme qui sortait en sautillant joyeusement du magasin de chaussures.

Elle descendait les marches du magasin en observant gaiement ses pieds sertis de ses nouvelles spartiates lorsqu’elle entra en collision avec un obstacle chaud et musclé. Dans un entremêlement de membres, l’homme marcha sur ses jolies chaussures et spontanément, elle le gifla de toutes ses forces.

Il resta abasourdie de la réaction de cette furie et l’observa s’éloigner en pestant et vociférant. Il secoua la tête pour chasser l’évènement : il avait déjà bien assez de soucis comme ça. Puis il retourna à sa voiture. C’est là qu’il aperçut le galet de son fils sur le sol et qu’il le récupéra.

Elle retourna à son bureau, n’ayant plus goût à faire les boutiques et ayant la cheville douloureuse. Il lui restait à peine une heure avant son prochain client et il fallait absolument qu’elle parvienne à se calmer.

Il passa prendre son fils à la maison afin de l’emmener chez le psychologue. Son épouse y tenait depuis que son fils avait commencé à poser des questions au sujet de leur divorce.

Elle prit une grande inspiration et ouvrit la porte de la salle d’attente. Un garçonnet et son père patientaient en jouant avec un caillou qui lui sembla affreusement familier.

Il sut que quelque chose n’allait pas au moment même où il leva les yeux vers elle. Elle avait les lèvres entre-ouvertes, les narines pincées et les joues rouges.

Elle s’admonesta intérieurement avant de parvenir à sourire à les inviter à entrer.

Il remit le galet dans sa poche et prit son fils par la main. En saluant la jeune femme, il fut attiré par une lueur brillante sur le sol. Il reconnut les chaussures.

Elle sut qu’il avait fait le lien au moment même où il baissa les yeux vers ses chaussures. Il eut un petit hoquet et ses joues rougirent.

S’installant sur le canapé, face à la jeune femme, il osa dire : « Jolies chaussures ».

Elle répondit : « Joli caillou ».

 

 

Il prit la jolie boite rouge et la glissa dans la poche de sa veste. Il avait décidé de l’emmener au restaurant et de lui faire sa demande là-bas.

Elle avait très bien compris ce qui l’attendait ce soir-là, alors elle avait mis ses plus jolis dessous et s’était entraînée fébrilement  à dire « oui ».

Il attendit le moment du dessert, ayant tout à fait conscience de l’impatience de sa compagne. En lui tendant la jolie boite rouge, il lui posa la question fatidique.

Elle accepta avec un grand sourire le présent et dit « oui » avant même d’ouvrir la boite.

Il l’embrassa tendrement et insista pour qu’elle découvre le trésor caché.

Elle ouvrit la boite un peu maladroitement puisque ses yeux étaient embués de larmes et que ses doigts refusaient de coopérer. Dans la jolie boite rouge, elle découvrit un galet en forme de cœur, offert par un petit garçon de 4 ans à son papa. Un caillou responsable d’une cheville tordue, d’une chaussure cassée, d’un budget entamé, d’une collision brutale, d’une gifle spontanée, et d’une rencontre  démarrant sous de mauvais auspices. Saisissant le précieux objet, elle murmura : « Tout cela pour un simple caillou ».

 

Notes:

*  «  À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. »
Benjamin Franklin.

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