Défi #255
Deuxième photo proposée
pour les Défis de l'été :
Au plaisir de lire vos trouvailles à
Ne sont pas restés qu'oies
Joye ; Lorraine ; EVP ; Prudence Petitpas ; MAP ;
Venise ; Vegas sur sarthe ; Anémone ; Joe Krapov ;
Laponie express ! Choubidou oie ! (Joe Krapov)
- Si tu vas
Au pays de Selma
Lagerlöf
N'oublie pas,
Ramène-moi
Plein de töfs (1)
Des chaussures qu'on fabrique là-bas
- De quoi tu parles, là
Joe Krapov ???
- Des blue SUEDE shoes !
(1) : töfs = phötös en suédois (à ne pas confondre avec le danois tøfs !)
Mamère: loi. (Anémone)
Grâce à ce que d'aucuns déjà appellent
"Loi de Mamère",
les contes gays
sont devenus réalité.
Ils se marieront
et auront beaucoup d'enfants.
http://www.opera-nice.org/image/junior08_09/mere_oye/mere-oye2.pdf
A très vite (Vegas sur sathe)
Participation de Venise
Tout cela doit vous paraitre bien étrange
Certainement dis-je mais je restais courtois.
C’est votre dernier prototype pour faire la guerre ?
Il avait son fusil en bandoulière, mais je me disais que le temps qu’il la fasse pivoter je pouvais me mettre à l’abri.
Vous savez que cela semble sincèrement insensé
Je comprend ce que vous voulez dire mais c’est la seule stratégie de camouflage que les ingénieurs ont trouvé.
Mais avec l’énorme quantité de bombes et de napalm que l’on va déverser
Ils n’auront pas le temps de comprendre.
Dieu du ciel cria le co pilote une oie admirable !!
Rien n’est plus effrayant que le cri de l’oie au décollage.
On croirait entendre un marteau piqueur .
Cette masse primitive animale énorme meurtrière s’écrasa au décollage
Le co pilote ne semblait pas d’accord pour que je prenne les rennes !!
Le monstre resta dressé un instant sur ses pattes arrières
Quant à moi je commençai à comprendre pourquoi ont perdait toutes les guerres.
Participation de Prudence Petitpas
Et monter lentement dans un immense amour
Comme monter dans un immense avion,
Plein de cœurs dans les yeux,
Prête à atteindre les cieux…
Et monter lentement dans un immense amour
Comme monter souplement dans une tour
Plein d’étoiles dans le cœur
Plein de ces âmes sœurs
Qui sourient en passant
A mes rêves d’enfant…
Et monter lentement dans un immense amour
Comme monter chacun à notre tour
Pour le voyage final
Vers un monde sidéral
Après un passage vital
Avant le grand tribunal !
Et monter lentement dans un immense amour
Comme porté par ce qui vit tout autour
Sans fanfares, ni trompette, ni tambour.
Simplement pour qu’ainsi l’on savoure
Les sentiments s’agrippant
Aux êtres qui comptent tant…
Et monter lentement dans un immense amour
Juste pour lancer à tous un adieu velours.
Lentement, doucement, en contre-jour
S’éteindre comme cette bougie
Qui vacille puis s’enfuit…
Et qui monte dans cet immense amour…
Nous reverrons nous un jour ?
Nils Holgerson Lines (EVP)
Le Prince Al’Poussah Moussah Dollarah avait bandé les yeux de son fils jusqu’au tarmac.
Ils descendirent tous les deux de la limousine de 18 mètres :
- Tatam ! Fit familièrement le prince en montrant à son fils le drôle d’engin.
Le fils était un peu déconcerté et le père, inquiet, lui demanda anxieusement :
- Il ne te plaît pas ? Tu m’avais parlé de ce jeune Nils qui avait fait un voyage extraordinaire sur un grand oiseau blanc, c’est bien ça, Non ?
- Euh, en fait c’était une oie, plus exactement un jars. Tu sais un airbus, c’est un peu grand pour la Suède, il n’y a que deux aéroports à Stockholm et un seul à Göteborg, c’est un tout petit pays…
- Pfffuiiitt ! Qu’est-ce que tu veux voyager dans un petit pays de rien, avec ça tu peux voir le monde entier, mon fils, et le monde t’appartiendra Inch’Allah et les dollars !!
- Merci mon papounet chéri, dis en attendant, tu pourrais m’acheter une équipe de foot l’année prochaine ?
- Bien sûr mon fils, Le Réal ? La Juventus ? Arsenal ?
- Oh non ! Papa, juste une petite qui gagne pas souvent…
- Le PSG ?
- Oh oui ! C’est bien ça, je pourrais prendre mon Airbus pour aller à Paris, je verrais tous ces petits joueurs se dandiner sur la pelouse en cancanant, ça sera magique !! Je te fais un gros poutou mon papounet chéri !!
VACANCES (Lorraine)
Je ne partirai pas vers d’autres horizons
La solitude étreint mon coeur
J’aime le ciel du soir effleurant la maison
Le silence n’est que douceur
Je resterai ici sans besoin d’aventure
Mes rêves sont tissés d’or fin
Les chevaux dans le pré avancent sans voilure
Leurs yeux ont l’éclat du matin
Partir pour aller loin est une belle histoire
Mais mon bonheur est là, tout près,
A l’ombre des noyers, au fil de ma mémoire
Sur le chemin près du cyprès
Je ne m’embarquerai vers aucun paysage
Je lis dans le jardin d’été
Le temps s’enfuit au loin, j’ai posé mon bagage
La nuit arrive à pas comptés