Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 270
Derniers commentaires
Archives
8 juin 2013

Trahie (Célestine)

Cé

 

"Dans le salon de Madame des Ricochets

Les miroirs sont en grains de rosée pressés

La console est faite d'un bras de lierre

Et le tapis meurt comme les vagues.

 

Ses mains de  roses fanées

Tremblent devant ces beaux miroirs

Et une larme de vieil organdi

Dévale ses joues de papier froissée

 

Monsieur des Ricochets serait parti

Pour une jeune estaminette

Au nom soyeux de Rodogune

Le ciel s’est déchiré soudain

 

Ah! madame au salon se meurt

Des habitudes de septembre

Quand les tapis aux fenêtres tombent

Comme des étendards flétris

 

Et dans le miroir son visage

Où les larmes ont creusé des lacs

Et des sillages de blé noir

La console a un goût de cendre

 

Publicité
Commentaires
C
et quand septembre vient<br /> <br /> contre mai<br /> <br /> que faire...<br /> <br /> <br /> <br /> qu'y faire<br /> <br /> alors<br /> <br /> <br /> <br /> j'aime ce vieil organdi... joli<br /> <br /> quand de cendre je m'habille<br /> <br /> <br /> <br /> les quatre vers de la fin sont...
Répondre
M
P.S. : Belle illustration très parlante !
Répondre
M
La console et son lierre qui symbolisait l'attachement indéfectible : "je meurs où je m'attache" a désormais un goût de cendre ... Comme c'est bien vu ! On souhaite que Madame des Ricochets trouve vite consolation !
Répondre
K
oui mais un autre amour meilleur et plus fort, plus sincère<br /> <br /> l'amour l'amour l'amour ♥♥♥♪♪♫♫
Répondre
A
Un homme, jeune ou vieux, saura apprécier les paysages que le temps a dessinés sur elle et viendra la consoler. J'aime ces lacs creusés par les larmes et ces sillages de blé noir.
Répondre
N
- Est-ce ta minette ? objurgua madame à son mari volage, en parlant de Rodogune.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ces derricks aux chais sont décidément des comiques, non ?<br /> <br /> Excellent poème par ailleurs. (et pas que là)
Répondre
T
Et une larme de vieil organdi<br /> <br /> <br /> <br /> Dévale ses joues de papier froissée<br /> <br /> J ai vraiment bien aimé Célestine ,ce n est pas que je sois condescendant d habitude ,tes mots m ont parlé et interpellé .a bientôt
Répondre
S
Doit exister beaucoup de femmes viriles alors... Ils s'enferment plus qu'ils ne quittent, certes, certes...
Répondre
C
Si soucieux de leur virilité, les hommes s'étonnent de ce que leur femme se carapate un jour avec un homme peut etre moins bien "outillé" mais qui se préoccupe davantage de leur âme que de leur cul... ;-)
Répondre
S
Si soucieuse de leurs enveloppes les dames très souvent s'étonnent qu'un jour ou l'autre un homme qui s'est toujours fichu de leur contenu, se carapate pour une enveloppe plus neuve. L'amour et le désir sont bien souvent confondus.
Répondre
E
Rhooo ! Rodogune !! Monsieur des ricochets est un porc...Allez, Madame, laissez là le miroir il faut profiter jusqu'au bout !! :)
Répondre
W
Voilà ce que c'est que d'appeler le salon des dames un boudoir. Elles se laissent prendre par l'ambiance...
Répondre
V
comme le chagrin a inspiré ta muse!!
Répondre
V
comme le chagrin a inspiré ta muse!!
Répondre
S
Encore une à emmener sur ta colline, Célestine!
Répondre
V
La jalousie est un miroir trompeur et les Rodogunes, de méchantes femmes (Cléopâtre ne me démentira pas)
Répondre
K
bouh!! pauvre Madame Des Ricochets !! quel homme ingrat et volage <br /> <br /> elle pleure, le rimel qui fout le camp , des sillages de blé noir...<br /> <br /> et personne ne la console<br /> <br /> heureusement que tu es là pour elle Célestine <br /> <br /> belle nuit & bisousssssssssss
Répondre
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité