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Le défi du samedi
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4 mai 2013

Nom d'une pipe (titisoorts)

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4 mai 2013

Mollets (Vegas sur sarthe)

“Qui nous fait cette bestiole? Encore vous Magritte? C'est décidément plus fort que vous... vos oeuvres sont d'une vérité - comment dirais-je - qui dépasse les représentations traditionnelles!”
“Je peints ce que je vois, M'sieur”
“Ach'tez vous des lunettes mon garçon! On vous d'mande que d'reproduire le sujet! C'est quand même pas sorcier”
“Et pourtant il vole, M'sieur et puis l'oeuf est déjà dans l'oiseau”
“Il vole! Il vole! Dans votre tête oui, Magritte... au-delà des apparences dans le réel, mais pour nous les vrais artistes vous êtes hors sujet. Si ça vaut pas un oeuf ça vaut zéro! Hi Hi”
 
“Euh... je pourrais peut-être vous le signer, M'sieur”
“Me l'signer? Signez donc Poulard à défaut d'en faire une omelette! Hi Hi! Sacré Magritte”
“Mais M'sieur, je serai célèbre un j...”
“C'est vrai qu'vous êtes un oiseau rare Magritte, et cette classe de dessin est un sacré foutoir entre vos hommes sans visage, vos pipes qui ne sont pas des pipes, vos miroirs qui ne reflètent rien...”
“Alors je peux le reprendre, M'sieur?”
“Sûr'ment pas, on va l'afficher au mur et bien l'punaiser pour empêcher qu'y s'envole! Hi Hi! Qui vole un Magritte vole un oeuf! J'l'adore celle-là!”
“C'est vous qui voyez, M'sieur”
 
“Et comment va-t'on intituler vot' chef d'oeuvre, Magritte?”
“Je pensais l'appeler Clairvoyance M'sieur”
“Aveuglement ou Cécité conviendrait mieux, Magritte mais après tout c'est vous l'auteur de c'te bestiole.
Allons vous autres! Vous laissez pas distraire! Y vous reste deux minutes... j'les veux mollets, pas durs! Hi Hi”
4 mai 2013

MAGRITTE (Lorraine)

 

La mystification des choses, Magritte la saisit d’un regard.  Il voit un oeuf, il dessine une colombe. “Absurde?”. Et bien non. Le peintre a creusé la matière, s’est projeté dans le futur et a “vu” la tourterelle éclose, prête à l’envol. Un peu comme si le modèle du peintre lui faisait des signes, énigmatiques pour le commun des mortels.

Un don de double-vue? Surtout d’analyse intérieure. Quand il dessine une pipe, il prend soin d’ajouter au tableau: “Ceci nest pas une pipe”. Mais une illusion, puisquil est impossible de la fumer. C’est une reproduction de pipe, un fac simile, non un objet réel.  Curieux cheminement de l’esprit – et de l’art – à l’époque du surréalisme belge dont il est imprégné. Il a pu dire: “Mes yeux ont vu la pensée pour la premère fois” et il est vrai qu’il faut quelquefois “traduire” le message, tant le tableau peut être sybillin. Nous n’avons pas tous la capacité de percer les énigmes!

 

Pour la consigne, je voulais me laissser conduire par le ressenti. Ecrire un billet léger, printanier, plein de chants d’oiseaux...Et puis voila: soudain aride devant le sujet, j’ai été portée par mon ancien métier...et j’ai écrit un article explicatif!  Pardonnez-moi!

4 mai 2013

Le tableau de Magritte : (EVP)

Enfin un sujet vraiment n’œuf : Chouette !!

4 mai 2013

Peinture futuriste (Adrienne)

J'ai mis l’œuf de poule sur la table 
et j’ai peint un pigeon sur la toile 
Alors 
on ne fait plus l’œuf
a demandé le maître 
Non 
ni l’œuf ni la poule 
a répondu le pigeon 
Ah bon 
excusez-moi je croyais qu'on commençait par la poule 
a dit le maître 
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper 
a dit l'œuf
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4 mai 2013

Peintre ou philosophe (Anémone)

L'oeuf contient l'envol
Et l'envol contient l'oeuf.

Le tableau n'est pas que peinture.
Le peintre n'a que l'apparence du peintre.
Il est créateur de pensée.
Concepteur de rêve.

D'abord la plume ou l'oeuf?
Tous deux sont immobilisme et mouvement.
Départ et arrivée.
Peu importe l'origine.

Qui se demande si le fruit,
Dont la graine est portée par le vent,
Procède ou non de la racine?

4 mai 2013

Du paradoxe belge (Joe Krapov)

23 lignes pour souligner ce paradoxe incroyable, à savoir que la Begique est le seul pays au monde à nous faire cadeau d’artistes de talent qui, à l’instar de René Magritte, font consensus autour d'eux partout sur la planète ou au moins dans ma salle de bain ? Mais on me demande l’impossible, là !

Car la liste va être longue des natifs et natives d’outre-Quiévrain que l’on pourrait asseoir dans le fauteuil du peintre surréaliste. Et le jeu risque d’être amusant : quel objet donner en pâture-peinture à l’artiste belge « clairvoyant ».

Nous mettrons hors-jeu d’emblée Verlaine et Rimbaud : déjà ils étaient Français et le voyant, sans doute pas clair, n’a pas vu venir le coup de revolver !

A part cela, qui pourrait avoir une dent contre Jacques Brel ? Son « Ne me quitte pas » n’est-il pas la chanson d’amour par excellence ? Ses « Flamandes » et ses « Bourgeois » nous ravissent toujours alors que ses « Bigotes » sont le portrait le plus prémonitoire qui soit de Christine Boutin et Frigide Barjot en train de participer à la procession du Saint-Sang à Bruges («Nous partîmes Saint-Sang mais par un prompt renfort… ») ?

Asseyons le grand Jacques dans le siège de René et posons sur le guéridon une péniche. Nul doute qu’il peindra sur la toile une potence afin que le canal s’y puisse pendre, c’est là une tradition du plat pays qui est le sien.

A la place d’une péniche, installons une gondole. Avec de l’Italie qui descendrait l’Escaut il nous fera des vues de Bruges, une ville ou moi aussi je retournerais bien volontiers.

DDS 244 PaulDelvauxTheIronAge

Changeons la gondole pour un sifflet et rappelons un peintre et un cinéaste. Paul Delvaux nous peindra une de ses gares magnifiques ou de belles dames hallucinées et dénudées sembleront échappées tout droit du Malpertuis de Jan Ray. Sur le quai B la locomotive et les wagons d’ « Un soir un train » d’André Delvaux s’arrêteront.

Une carte postale de Sète ou de Caen suffira pour que Raymond Devos nous peigne une mer démontée, mais lui est hors compétition : même avec trois fois rien il nous faisait toujours quelque chose de neuf.

Du chapeau melon de Magritte Simenon coiffera Maigret et sur la toile il posera ce moment où tout bascule dans la vie d’un homme. Cela prendra la forme d’un jockey perdu, individu figé dans l’écorce ou la course du temps.

D’une fleur dans un verre on verra naître sous la plume de Franquin le fantastique Gaffophone.

D’un demi de bière – pour la marque on n’aura que l’embarras du choix ! – Annie Cordy en fera des tonnes et des tonneaux pour caricaturer Angela Merkel en Frida Oum Papa.

Avant que la limite des 23 lignes ne soit atteinte ou dépassée, révélons un dernier secret : lorsque la séduisante Georgette, l’épouse de Magritte, a posé sur la table un almanach Vermot, ni Zigmund, ni Sebarjo ni moi n’avons volé ce livre. C’est bien sûr Jean-Luc Fonck, du groupe Sttellla, qui s’en est emparé pour truffer de bons mots quelques galettes reconstituantes dont, plus que jamais en cette période d’austérité, nous vous recommandons l’usage. Car c’est aussi ainsi, par cette jovialité et cette humanité partagées qui vont du Libellule de Maurice Tillieux au « Vous permettez, monsieur ? » d’Adamo, des « Yeux de ma mère » d’Arno au « Ca plane pour moi » de Plastic Bertrand, de « la longueur tuée dans l’œuf » de notre oncle Walrus au mariage de Mlle Beulemans, du Martini de Mussolini...

 

DDS 244 léonidas

...au W comme wagon de train d’Adrienne, des énigmes célestes d’Anémone à la poésie au point de croix de Lorraine, de t'Kliekske à la plus formidable des Belges d'honneur de l'Iowa, du marsupilami au Chat de Gelück, des « Ah que » de Johnny Hallyday aux merveilles de Julos Beaucarne, de Dupond à Dupont en passant par la Castafiore que la ligne est claire, qu’Allah est grand, comme disait Vialatte, et que le pays du Maneken Pis marque son territoire et réjouit ma mémoire. Cela dit, je reprendrais bien encore un Léonidas, ceux avec la noisette étant mes préférés !

P.S. Ce texte, accompagné de ceux que j’ai publiés ici ces dernières semaines, pourrait très bien intégrer un recueil intitulé : « 23 lignes pour chro-niquer mon Alzheimer ! ». Ca me plairait assez ! Et maintenant, chantons du Belge !

 

4 mai 2013

CÉCITÉ (par joye)

participation 2

4 mai 2013

Participation de Venise

Il ressemble à un jeune soldat solitaire

Qui au lieu d’ouvrir une auberge s’était mis à peindre.

Il aimait ce retrait ce lent écoulement des jours

Comme si quelques miracles allaient le sortir de cette impasse.

Le bel oiseau noir sur la toile

C’est un corbeau Freux, de ceux qu’affectionnent

Grands arbres et jardins publics.

Pareil à une nonne emportée par l’émerveillement de sa passion

Il ne voit pas la neige tombée.

Mais peut être y- a-t-il  mille manières de voir le monde.

Et qu’on peut enjamber une fenêtre sans en être prisonnier.

C’est en comprenant cela que je me suis laissé porter

Par des images floues, comme la corneille qui passe sur l’herbe envahissante

Les coquelicots de juin sur le seuil de ma feuille.

C’est alors que j’ai aperçu Magritte au cœur de mon récit.

Mon cœur s’est mis à battre.

Lui faisait semblant de ne pas me voir .en prenant un air détaché et fixant quelque chose au loin que j’étais incapable de voir.

Ve1

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