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Le défi du samedi
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18 mai 2013

Un avertissement (KatyL)

KatyL

 

On lui avait bien dit que c’était un mauvais photographe ! Un révolutionnaire ! Un coupeur de tête

Elle n’en a fait qu’à sa tête !! Voilà le résultat ! Bien fait !

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18 mai 2013

Une qui sent son vécu (Walrus)

C'est en levant les yeux pour lire la mise en garde concernant sa tête qu'il avait raté l'inscription au sol signalant la présence d'une marche insidieuse. Il s'était donc étalé de tout son long dans le pub, au grand ébaudissement des piliers de bar locaux...

 

mind-the-step

 

18 mai 2013

Participation de Venise

Je n’y vais pas dit elle secouant la tête.

Comment ça vous n’y allez pas ?

Il faut que je vous le chante ?

J’aimerai mieux gober un œuf cru plutôt que monter sur ce truc.

Vient donc on va se payer une belle frayeur, il suffit de baisser la tête sur le billot.

Allez-y-vous ;

vous venez avec moi ?

Bon si vous n’y allez pas je n’y vais pas non plus.

On ne peut pas être venus ici juste pour ne rien faire.

Je ne veux pas jouer à Marie Antoinette

Même pas si j’accepte de jouer à louis XVI. ?

La guillotine ne fait pas parti de mes distractions favorites !!

.

18 mai 2013

ATTENTION A LA TÊTE ! (Lorraine)

Je fais attention à ma tête depuis toujours. D’abord, parce que je suis migraineuse. Les nausées, les visions troubles, le toc-toc qui bat comme le pic-vert, les rideaux fermés, le masque pour cacher la lumière, les cachets (ah! les cachets) divers et inefficaces jusqu’au jour où on trouva le bon !...

Jeune, j’étais une tête-de-linotte, une tête-en-l’air. il a fallu arranger ça. Garder la tête froide et devenir une tête-pensante. Pas nécessairement facile !

Il a fallu pas mal de tête-à-tête avec moi-même pour rectifier le tir ; attention, je n’ai pas la grosse tête, . Et pas non plus une tête d’enterrement. Je n’étais pas tout à fait une tête de classe, mais une bonne moyenne. Et si je choisissais toujours la tête du train pour voyager, je n’ai jamais été la tête d’un cortège de carnaval. Ni d’aucun autre d’ailleurs. Même si j’entamais toutes mes entreprises musique en tête.

Je n’aimais pas les garçons qui avaient une tête-à-claques, j’avais la tête près du bonnet et la main preste pour envoyer la gifle. Je ne me montais pas la tête ; quand j’ai rencontré l’amour, c’est le cœur qui était pris ! Je n’ai donc pas fait ma mauvaise tête, j’avais la tête qui tourne mais c’était de bonheur. J’ai donc vécu un long tête-à-tête heureux jusqu’au jour où la mort a tout brisé.

Depuis lors, je fais toujours attention à ma tête mais je me garde bien de donner des coups de tête pour enfoncer les portes fermées. Je fais simplement un détour…

18 mai 2013

Idées en tête (Vegas sur sarthe)

A claques ou de linotte
ça vous saoûle à tue-tête
ça vous chie dans les bottes
Attention à la tête!
De gland ou bien de noeud
craignons le tête-à-tête
les méchants, les teigneux
Attention à la tête!
De lard ou bien de veau
qu'importe l'épithète
y'a rien dans leur cerveau
Attention à la tête!
D'affiche, de hit-parade
en solo ou quintette
faut pas rater l'estrade
Attention à la tête!
Chercheuse ou nucléaire
c'est un vrai casse-tête
même rudimentaire
Attention à la tête!
D'enterrement, de mort
calcinée dans un têt
avec ou sans remords
Attention à la tête!
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18 mai 2013

Attention à la tête !! (EVP)

Fais gaffe à ta tête, petite alouette
Où tu deviendras paupiette, saperlipopette !!

Si tu lis trop Spinoza
Si tu fais trop la java
Si tu danses la samba
En buvant du rhum-coca.

Si tu te frottes à Aristote
Si tu tripotes des carottes
Si tu oublies ta culotte
Derrière la première gargote.

Fais gaffe à ta tête, petite alouette
Où tu deviendras paupiette, saperlipopette !!

Si tu te farcis tout Dérida
Si tu fais trop de radada
Après une nuit de samba
Avec un beau carioca.

Si tu te fais tout Platon
Si tu bouffes des gueuletons
Si tu te gèles les arpions
En mignotant des tétons.

Fais gaffe à ta tête, petite alouette
Où tu deviendras paupiette, saperlipopette !!

Si tu te tapes Comte-Sponville
Si tu en fais un vaudeville
Si tu joues les joyeux drilles
Sans y entraver une bille.

Si tu t’attaques à Kant
Si tu le trouves très amusant
Vas-y donc clopin-clopant
Avec tes deux neurones restant.

Fais gaffe à ta tête, petite alouette
Où tu deviendras paupiette, saperlipopette !!

(*) Les paupiettes sont aussi appelées alouette sans tête

18 mai 2013

Participation de Sandrine

On raconte qu'un jour, un homme éreinté, yeux hagards était sorti d'une pièce en se tenant le crâne et en se plaignant d'une migraine atroce.
Sur la porte une inscription l'avait pourtant prévenu : attention à la tête !

Ce qu'il y avait derrière la porte ? Des flots et des montagnes d'équations à douze inconnues et plus, des problèmes de baignoiresqui fuient au rythme des horaires de train de Pétaou-Knocke-le-Zoute, des calculs de surfaces territoriales polluées proportionnelles au rythme du café qui passe et j'en passe.
Un gardien veillait sur la chose en prévenant quiconque voulant pénétrer dans la pièce aux dix milles énigmes :

-Vous pouvez entrer, mais c'est à vos risques et périls !

Un jour, le gardien étant parti satisfaire un besoin naturel, un homme distrait est entré et a laissé la porte ouverte. C'est depuis lors que la terre est envahie de problèmes chiffrés en friche plus ou moins indéchiffrables.
En cas de maux extrême, il faut des solutions en conséquence : une horde de mathématiciens en furie assoiffés de chiffres et de scientifiques à l'affut de solutions fut lâchée de part le monde... . On raconte même que dans le lot, il y avait un ancien cancre qui était surexcité au point de vouloir fissurer l'atome, un bonhomme saucisson sous le bras (une rosette de Lyon, soyons précis, c'est de la science tout de même) est parait-il allé un jour en Égypte  pour décoder les hiéroglyphes...
Oui, depuis ce malencontreux évènement, il se passe des choses étranges en ce monde et même au delà, car il y a aussi des inventeurs d'équations, dont un certain mister Drake en quête d'extraterrestres. Vous ne me croyez pas ? Ben,  pourtant, c'est clair non ?

N = R^{*} ~ \times ~ f_{p} ~ \times ~ n_{e} ~ \times ~ f_{l} ~ \times ~ f_{i} ~ \times ~ f_{c} ~ \times ~ L

Capture01

Ah bon ;)
18 mai 2013

Attention: pétage de tête! (Anémone)

Quand pensées et infos
Encombrent la caboche,
Faire bien attention
Qu'en prenant tout de front
On ne se la pète.
Décollage immédiat
Pour une approche du monde
Un peu plus discrète.
      

      

18 mai 2013

Coucou (Sebarjo)

Comptine

que l'on voudrait sans queue ni tête

 

Refrain :
Coucou coucou coucou
Coucou coucou coucou
Niet !
Coucou coucou coucou
Coucou coucou coucou
Niet !

Ah ! Comme je suis inquiète
Quand je vous vois Monsieur Labitt
Vous vous êtes cogné la tête
Et vos yeux sortent de leur orbite

Refrain

J'ignore ce que vous avez en tête
Ni ce qui vous habite
Mais de mes hanches que vous dites parfaites
Ôtez vos mains qui s'y précipitent.

Refrain

Arrêtez, ne soyez pas bête
Car chez moi rien ne vous invite
Vous vous êtes pris le coin d'ma fenêt'
Mais pour vous stopper y'avait une vit' !

Refrain

Non, je n's'rai pas votre jour de fête
Rentrez la queue basse, Monsieur Labitt
Allons, n'ayez point cette mine défaite
Désormais plus rien ne vous agite !

Refrain (bis)

 

alt : Noomiz

 

 

18 mai 2013

Attention la tête (titisoorts)

Sous prétexte que je me suis cogné, j'étais ailleurs! j'étais ailleurs! Pourtant, accompagné d'une charmante compagnie,nous montions, elle puis moi. Je montais tête baissée, tout excité. J'ai vu l'écriteau, trop tard" attention à la tête", pourtant j'y fais souvent attention. Aïe le mal, J'avais l'impression que ma tête doublait de volume, un choc. D'habitude, J'y prends vraiment soin de ma tête, un casque, lorsque je fais de la moto, ça me va si bien, sans avoir la grosse tête. Donc l'écriteau vu trop tard et je m'éclate au niveau de cette poutre. Si vous me connaissiez je vous entendrais " bon, vu son caractère, il a la tête dur, il a du monter sur un coup de tête, oui, mais là, moi, j'ai mal quoi! Vous ne m'entendez pas crier dans l'escalier, à tue tête. Et c'est à ce moment là, que je me suis aperçus que j'avais perdu la tête, moi qui est souvent la tête sur les épaules.Embêté quand même, étêté, errant comme un poulet sans tête, dans cet escalier. J'aurais mieux fait de rester chez moi, en tête à tête avec moi même. Pourtant, toujours La tête sur mes épaules, je me retrouve tête en l'air tout en la cherchant par terre. J'étais devenu chasseur de tête, de ma tête. Je commençais à m'énerver à m'impatienter, à me prendre la tête, pourquoi  n'ais je pas vu cet écriteau plus tôt, quand on n' a pas de tête, on n'a pas de tête. Pas bien réveillé, surement la tête dans le cul, je vais finir par la trouver, ne nous mettons pas martel en tête, en plus j'y tiens à celle ci, ce n'est pas une tête de série. Je la chercherais et la trouverais, nous sommes teigneux dans la famille, on s'en tête on s'en tête. J'aurais presque préféré avoir une tête de linotte, au moins, je serais passé plus facilement sous l'écriteau. Tiens ! enfin, la voilà, en plus, je ne l'avais pas loin, plutôt le cerveau lent aujourd'hui. Ensuite, je suis rentré chez moi, en laissant ma charmante compagne. Mais quel histoire sans queue et ni tête...

18 mai 2013

Avoir un petit vélo dans la tête (Joe Krapov)

 

DDS 246 consigne

Attention à la tête !!!

Ils étaient prévenus mais je ne sais pas ce qui s’est passé, ils m’ont bercé trop près du mur !

Je sais, c’est un peu indélicat d’accuser ainsi ses parents mais jugez par vous-même : vingt-trois ans plus tard, voici ce que le fruit de leur union écrit ici et là dans les zones de commentaires  de son voisin du dessus :

 

A ne pas confondre avec le pin-pont, une variété de conifères dont les sommets se rejoignent pour faciliter les rencontres (au sommet) d'écureuils dans certaines forêts de Bretagne.

Mais qui a re-tué Pamela Rose ? La réponse à la question est Jack le rêve-entreur ! Et rêventreur sera le néologisme de la semaine prochaine ! Bravo pour cette belle série !

D'où le proverbe : Quand une truande rit dans une buanderie, toutes les truandes rient dans la buanderie !

Léon Zitrone, sors de ce corps, il me fait trop rire ! C'est vrai, on n'arrête pas de se bidet-onner avec toi !

Et alors, du coup, comme dirait Pierre Gripari, chez madame Bébettencourt, ce sont les concomptes de la fofollerire Méméricourt ? 

Le tennis-de-Bris ? En Bretagne il y a aussi le ping-pong de Broons qui se joue dans une bassine posée sur la table.

Je me demande quelque fois si tu n'es pas un peu piqué (à l'EPO) ! Mais bon, dans la mesure où tout le monde s'interroge sur ce que je fume, ce n'est sans doute pas à moi de poser cette question ! Peut-être ne sommes-nous rien que des rats déridés échappés du laboratoire du Pr Charles Foulon ? 

 

Tant que j'aurai forces J'appuierai sur les pédales : C'est bon pour le coeur. 

Et ça rend la main véloce Pour mettr' les mots à la noce. 

Etre souple du guidon Et sensible aux paysages Rend agile du crayon. 

Dans la plaine et les vallons  Ecrivons et pédalons ! 

Le crois-tu ? On a Semé les filles et c'étaient De bien belles plantes ! 

vélo grec Sebarjo

 

Quelque chose cloche ! Ca grince à ma roue arrière : Vélo mal Grécé ?

vélo la bedaine 2

 

Empoigne guidon, Bouge muscles et tendons Pour perdre bedon 

Pour perdre bedaine C'est pas des calembredaines Pédale, promène !

 

 

vélo postier 2

 

Facteur ! Facteur ! Please ! Have you something for me In your besace ? No ?

caravane 2

Ornicar à Vannes Publie six tercets. 4-1 Entrez sans sonnet 

(Devinette permettant de savoir où est vraiment M. Ornicar : il tient l'agence Publicis à Vannes au 41 ter. Du coup la question devient "Où est la rue de Jean-Luc) (Ouais, hein ? J'avais vraiment besoin de vacances, hein ? )


L'été, sur les pentes, Indifférents, les cyclistes, A nos agapanthes

Automobilistes  En raison du Tour de France Des bouchons à Liège ! 

Un blogueur fidèle  Au Tour est comme un bavard :  Jamais ne la boucle ! 

 

Cependant si je considère ce qui a fait courir le monde ces jours-ci, à savoir ceci :

http://www.youtube.com/watch?v=Uf2VzKNf7c8

je me dis que la planète, elle aussi, a été victime d’un sacré accident de poussette !

Et du coup, Papa, Maman, comme j'en suis assez content de mon petit grain, je vous dis : Merci !

 

N.B. Les commentaires, bien souvent des haïkus déguisés, ont été récupérés chez Sebarjo où je les avais déposés depuis un an. Je lui ai aussi emprunté les photos de son tour de France en haïkus pour illustrer cette contribution. Joli re-cycl-age, non ?

18 mai 2013

Maux de tête ? (Sable du temps)

Elle marchait, à pas lents, harassée de fatigue, son grand sac sur l'épaule et une carte IGN à la main.

La vie devenait de plus en plus dure. La crise, les progrès de la médecine, les sacro-saints principes de précaution et ce monde de craintifs et de frileux l'avaient contrainte à envisager le boulot différemment, à savoir, diversification, partage des tâches et des compétences !

Pour survivre, elle s'était associée avec le Docteur mais l'aventure avec lui n'était pas toujours de tout repos, un vrai casse-tête !

Elle s'occupait du volet commercial de l'affaire, recrutait de nouveaux adeptes, au feeling, à la tête du client. L'entretien du matériel était aussi à sa charge, sa longue expérience dans le milieu étant une référence et un gage d'excellente qualité.

A elle l'intendance, à lui la technique. Il fallait bien l'admettre il exerçait ses talents avec un art consommé et une aisance décoiffante que lui enviaient ses confrères, jaloux de sa notoriété grandissante. Son ingéniosité faisait merveille.

Mais au fil du temps, grisé par sa renommée nationale et son succès foudroyant, Monsieur avait pris la grosse tête. Il exigeait désormais les honneurs et le service à domicile.

Elle suivait donc le plan, minutieusement, s'arrêtait, levait la tête, repartait, s'arrêtait à nouveau. Mais où peut-il bien loger ? Se paierait-il ma tête !

Intrigué par son comportement, un passant s'était inquiété: - " Besoin d'aide ? Vous cherchez quelqu'un ? " -

" oui, la demeure du Doct ... oooh ! Je crois que j'ai trouvé, oui oui, merci, je suis arrivée ! "

 

zz1000 

" Mais bien sûr que c'est ici ! Où ai-je donc la mienne ... de tête ! "



Elle avait sonné à l'interphone:

- " Bonjour cher ami! " - " Pas le temps ! " - " Ne raccroch'... " - " Occup'... " - " Nooon ! ne coupez pas ! C'est moi, la Faucheuse !

Je vous rapporte vos lames, bien aiguisées et affûtées comme vous les aimez. Vous vérifierez par vous-même, à tête reposée.

Allez, je ne vous dérange pas plus longtemps.

Bonne journée et à bientôt, Monsieur Guillotin ! "

...

18 mai 2013

Rencontre (Célestine)

-Vous avez mal ?

Ce fut la première chose que Polly entendit quand elle revint de son étourdissement.

Elle flottait dans un brouillard artistique à la David Hamilton. Elle réalisa que si elle avait perdu ses lunettes, c'était dramatique : sa myopie ne lui pardonnait rien.

Mais la voix qui avait posé la question était agréable à l'oreille comme une sonate de violoncelle un soir d'été quand la tendresse s'en vient toute seule.

La silhouette semblait s'inquiéter réellement d'elle, et de la douleur lancinante qui lui avait estourbi le front. Bam ! Un vrai coup de Trafalgar.

-Laissez moi vous aider à remettre vos lunettes.

Lors de la brume émergea le visage d'un jeune homme, blond et charmant comme on en rencontre dans les histoires de quat' sous.

Mais on était dans la réalité.

Tout revint à Polly et à sa mémoire gommée momentanément par un moment cotonneux.

L'enseigne de la librairie, les rideaux vert anglais aux fenêtres, les rangées de livres, l'odeur fauve de cuir vieilli.

Et ce passage entre les deux pièces qui formaient la boutique, un passage étroit et bas de plafond. Sur la pancarte « Attention à votre tête » une petite trace rouge : Polly, sous la violence du choc, avait laissé un peu de son ADN dans le coin en bas à droite.

-Voulez-vous un peu de thé ?

En trois phrases, la belle fut conquise.

Ainsi commença la plus belle histoire d'amour qu'ait jamais connue le petit village de Quilbisham, entre un libraire timide et une lectrice myope.

Si vous allez dans le Sussex, entrez dans la librairie « Paul & Polly»

Sur la fameuse pancarte, et dans l'espoir de voir se reproduire le miracle de l'amour, on peut lire l'avertissement suivant :

«Attention à votre tête cœur ».

18 mai 2013

Participation de Stella No.

Cela fait soixante-dix ans que l’on m’a accroché ici.

   70 ans que je préviens les gens de faire attention à leur tête.

   J’en ai vu passer des toqués, des frappés, des cognés et même quelques écervelés.

   Pourtant je les préviens.

   Ce n’est pas comme si je n’étais pas là.

   Mais non, il y en a toujours pour ne pas me voir.

   Alors chaque jour, je les observe.

   Il y a ceux qui pleurent, ceux qui hurlent, ceux qui vocifèrent.

   Il y a ceux qui ne disent rien mais regardent autour d’eux pour être sûr que personne ne les a vu.

   Il y a ceux qui crient au scandale et menacent de faire un procès à mon maître.

   Il y a ceux qui me regardent comme si je leur avais joué un mauvais tour.

   Il y a ceux qui rient de leur bêtise. Mes préférés, ceux-là.

   Au début, je me moquais silencieusement.

   Mais après 70 ans, je commence à être las.

   Je ne rêve que du jour où je prendrai ma retraite.

   Chaque fois que mon maître passe sous moi en courbant la tête, j’espère qu’il vient me décrocher.

   Pour l’instant, je n’ai pas eu ce bonheur.

   Alors j’attends.

   J’attends patiemment : observant les têtes abimées de ces gens trop pressés pour regarder un malheureux panneau de bois qui ne leur veut, pourtant, que du bien.

 

11 mai 2013

Défi #246

Que va donc vous inspirer cette photo ?????

Attention à la tête

Nous attendons vos réponses avec une grande curiosité !!!  :-)

samedidefi@hotmail.fr

11 mai 2013

Ont pris la suite :

11 mai 2013

Participation de Venise

La diva remplissait la scène de sa divine fraicheur.

Elle avait chanté comme jamais et son public

Aimé lui répondait en mélomane fortuné

Après  les ovations d’un public déchainé elle prit un taxi.

À la gare du nord après quelques pas, prise d’inspiration contraire, elle se précipita

Ve1

Dans un café mal éclairé sous l’œil du Barman accoudé au zinc.

Elle avala une boisson forte et s’enfuit.

Elle savait bien que la vie n’est pas un roman et qu’il manque au jour une solide inclinaison dramatique .Son existence  manquait de sujet d’histoire .Il lui restait les songes.

Son visage soudain sans éclat se perdit dans des miroirs ternis.

Elle avait l’intégrité d’une flamme  à la merci d’un moindre courant d’air, elle brûlait dans l’instant pur oxygène de l’âme ou du désir.

Elle préparait la flûte enchantée le jour et tapinait à Soho la nuit .

 

11 mai 2013

Jalousie (Prudence Petitpas)

86250151[1]"La jeune fille s'était levée pour saluer sous les bravos et les vivats.Le concert était fini. Debout, les auditeurs applaudissaient à tout rompre,criaient "bis", "encore", et refusaient de partir.

Stella se figea légèrement, elle n’avait pas prévu de jouer aussi longtemps. Des coulisses, son agent lui faisait signe de reprendre la sonate numéro 26 de Beethoven  qu’ils avaient répétée ensemble la semaine dernière, mais Stella n’y tenait pas vraiment et restait là, debout devant son public à saluer encore, à sourire béatement et dans sa tête un ouragan s’installait…

Il faut dire qu’elle savait ce qui l’attendait en rentrant chez elle, elle savait ce qu’elle devrait faire pour calmer l’amoureux qui lui ferait une scène terrible pour cette infidélité, pour ce moment de plaisir qu’elle avait pris à offrir cette prestation devant un public mélomane.  A chaque fois, c’était la même chose, elle rentrait fatiguée mais heureuse de ces concerts donnés et lorsque qu’en ouvrant la porte, elle  se retrouvait face à lui, elle sentait la colère de  celui qui depuis sa plus tendre enfance l’avait amené à ce succès. Elle lui avait accordé tant de temps pourtant, mais il en demandait encore, il la voulait tout à lui et ne supportait pas de se savoir trahit par un autre, plus grand, plus beau, plus luisant que lui. Et c’était là tout le drame de la vie de Stella. Elle devenait esclave de celui qui n’aurait du être que son  complice.  Elle s’asseyait alors devant lui, le frôlait de ses doigts, le caressait tendrement, l’effleurait simplement, attendant de lui qu’il lui rende sa tendresse, mais ces soirs là, rien ne se passait, il refusait carrément de  répondre à cette douceur et lui opposait un silence borné.

Patiemment elle lui parlait, lui racontait comment sa réussite venait de lui, comment elle lui devait toute sa vie, et que sans lui, elle n’aurait pas pu vivre cette passion dévorante qu’est la musique. Alors seulement, il acceptait de nouveau qu’elle l’effleure doucement, qu’elle le câline du bout de ses doigts, qu’elle laisse glisser ses mains affectueusement sur lui dans un adagio timide, qu’elle ferme les yeux pour mieux s’imprégner de leur fusion. Puis il lançait quelques notes en sourdine, s’enhardissait pour reprendre leur duo et enfin laissait s’envoler en crescendo leur passion mutuelle pour la musique.

Et dans un accord parfait, Stella et son cher piano composaient les plus belles symphonies jamais jouées !

11 mai 2013

La solitude du virtuose (Anémone)

C'est à ce moment précis que la jeune fille se brisa définitivement comme un vase de cristal.
Personne n'avait vu sa panique soudaine, comme personne n'avait remarqué sa pâleur extrême.
Elle joua le morceau prévu pour la reprise.
A la perfection, comme on l'attendait d'elle. Suscitant de nouveaux vivats.
La dernière note éteinte, elle s'affaissa cependant sur le sol, exposant à tous son intime solitude.
Un filet de sang coulait, noir et épais, le long de ses lèvres.
11 mai 2013

Participation de Stella No

« La jeune fille s’était levée pour saluer sous les bravos et les vivats. Le concert était fini. Debout, les auditeurs applaudissaient à tout rompre, criaient «bis », « encore » et refusaient de partir ».

J’observe le public en me racontant mon histoire. J’observe ces gens qui m’acclament, inconscients de mes tromperies.

Je suis devant eux, souriant à l’excès et rendu fébrile par l’adrénaline. Comme toujours le concert a été parfait. Ma voix n’a pas failli, j’ai atteint les notes les plus difficiles, j’ai su jouer tantôt de la basse, tantôt du piano et reproduire les chorégraphies. J’avais encore une fois démontré le plein potentiel de Cassie Jones. Sans aucune fausse note.

Je vais leur dire la vérité. Je suis décidée. J’ai fait tant de mal à ceux qui m’aiment vraiment.

Je prends ma respiration et réclame le silence. Les musiciens me regardent interloqués : je n’avais jamais fait cela. D’habitude, je suis plutôt pressée de faire couler le champagne en coulisse.

Voilà, la bombe est lâchée. Il n’y a aucun bruit dans la salle. En fait, non : c’est moi qui suit sourde aux huées du public. Je m’enfuis lâchement tandis que mon manager de père accoure pour … pourquoi au juste ? Leur dire que lui aussi a toujours menti ?

Peu importe. Je me réfugie dans ma loge et m’observe longuement dans le miroir. Cette fois, nous y sommes : plus personne ne m’attendra sur scène, ni nulle part ailleurs. Les milliers de personnes, qui voulaient être moi hier, ne voudront plus me connaître. C’est à ma sœur d’être leur idole, cela aurait dû toujours être elle.

J’ai toujours envié Hannah, dès l’enfance. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Moi, je devais toujours être« comme il faut » : toujours être polie, agréable, parfois même séductrice pour que mon père obtienne des contrats. Souvent, j’ai jalousé Hannah jusqu’à en devenir folle : elle avait un physique banal, ce qui la rendait libre vis-à-vis de mon père. Moi, avec mes atouts, je devais être son appât, comme il disait. J’ai fait des choses dont je ne suis pas fière. La pire fut de prendre la place d’Hannah. A l’époque, ça ne me semblait pas si compliqué : moi, la jolie sœur, je devais être la chanteuse qui faisaient fantasmer les hommes et qui inspiraient les femmes. Je devais chanter sur scène en play back, tandis qu’Hannah, celle qui avait le vrai talent, chantait en coulisse. J’ai profité du prestige, des lumières, des cadeaux, des amants et de tout le reste, alors qu’Hannah n’était que ma grande sœur que la presse me félicitait d’avoir généreusement employée malgré son physique disgracieux.

Je devrais être heureuse pour Hannah, elle va enfin pouvoir vivre dans la lumière et profiter de ce qui lui revient de droit. Mais je suis malheureuse. On pourrait penser que j’ai eu suffisamment de bénéfices depuis toutes ces années, mais cela représentait avant tout des sacrifices. Et puis… comment profiter de ce que je volais à ma propre sœur ? Je mérite d’être seule et montrée du doigt comme la vilaine usurpatrice que je suis.

Que faire à présent ?

Je suis toujours devant mon miroir, je ne sais pas depuis combien de temps je suis là. Tout ce que je vois, ce sont mes souvenirs : les bons, les mauvais. J’aimais être acclamée puis après je pensais à mon Hannah, dans l’ombre, et je m’en voulais.

Je voudrais qu’elle me pardonne, mais comment faire ?

J’ai une chanson dans ma tête, une chanson que je voudrais chanter, moi. Mais je sais que je ne suis pas une chanteuse et ça me fait mal de n’être rien.

Une lettre ? Non, Hannah ne la lirait même pas et je crains d’oublier des choses importantes.

Un livre ? Oui, un livre, voilà ce que je vais faire, écrire! Ecrire le livre de nos vies, écrire la vie d’une chanteuse merveilleuse, de son père machiavélique et de sa sœur déplorable. Et dans ce livre, j’y mettrai les mots de ma chanson à moi, des mots sincères, des mots d’amour, des mots pour obtenir le pardon d’Hannah.

 
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