En haut de l’escalier (Cavalier)
Quelques fleurs séchées
Dans la maison ancienne en haut de l’escalier,
Sauge, hibiscus en fleur, marjolaine et mélisse,
Chantent le four à pain à l’ombre du grenier,
Du moulin à café vers le geste qui glisse…
Mélusine, merveille, au brouillard de la mer,
Voilà que des ruisseaux, de l’herbe et des prairies,
Tu fécondes l’encens au sortir de l’hiver :
Cannelle sur copal, muscade en féeries…
Fleure tous ces parfums du profond des vallées,
Aux forêts des oiseaux, au creux du Yeun Elez,
Aux détours des chemins, des routes étoilées…
Exhale dans mon cœur l’inflorescente Breizh,
Sur le puits disparu du chêne centenaire,
La douceur de l’Izel, sur le bois et la pierre…
On consultera avec un intérêt certain :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yeun_Elez
http://fr.wiktionary.org/wiki/Breizh-Izel
http://ecomusee-monts-arree.fr/la-maison-cornec-2/
Et voilà comment une petite promenade dominicale, et la rencontre d’une faiseuse d’encens jolie, jeune mélusine bretonnante tournant son moulin à café odorant, en haut d’un escalier de pierres, peuvent donner un petit poème…