Le chemin (Venise)
ELLE : Je n’ai aucune idée de l’endroit où mène ce chemin.
LUI : tu n’aimerais pas savoir ?
Elle : non, je n’aime pas qu’on me montre le chemin, je risquerai de ne pas me perdre !
Lui : Et si je te disais que ce chemin mène vers une école
Elle : je te dirai que ma seule école ce sont les graminées qui écoutent les leçons du soleil
Et écrivent quelques phrases sous la dictée du vent.
Lui :je te regarde avec ta franchise stupéfiante ,tu n’es donc jamais peur de l’inconnu.
Elle : Pour ne pas être inquiète je vis, clandestinement les guerres invisibles font la santé de l’âme
LUI : alors bonne route
Elle ; j’ai le savoir d’un nouveau-né qui baigne dans la lumière de l’ignorance !!!
Lui : C e chemin te mènera bien quelque part !!
Elle : c’est peut-être un chemin plein de vipères et d’aspics
LUI : peut-être seras-tu surprise par un Chevreul qui giclera du fourré !!
Elle : je suis prête à prendre ce chemin comme je lis une page d’écriture avec patience et attention.
Lui :je te parlerai volontiers du ciel qui recouvre ce chemin .
Elle/et moi je t’en empêcherai .l’inattendu et la signature de la vie .
Lui ; bien je renonce à poursuivre cette conversation qui ne mène nulle part.
Un parfum de sureau arrivait du chemin.