UN PLAT EN PERTE DE VITESSE, LES PAINS DE VIANDE D’ELEPHANT (Cavalier)
Préparation 2 jours
Temps de cuisson une bonne journée pour 6000 soldats
Ingrédients :
1 tonne d’éléphants d’Afrique hachés par le menu
120 kg de rognures de pain noir celtibère
200 bols de pommes d’Hespéride (que l’on peut remplacer par de la tomate concentrée)
Une bonne marmite d’haleine d’aspic (que l’on peut remplacer par de la moutarde dijonnaise)
1 grand champ d’origan et de ciboulette cultivé en garrigue
1000 œufs battus chez l’habitant
3 oliviers mûrs dont on écrasera avantageusement le fruit (sans le tronc)
Préchauffer les feux de camp, au moins une journée à l’avance. Tapisser les grands pots à rôt de papier huilé à la graisse de bœuf. Mélanger l‘éléphant, la chapelure, la purée d’Hespéride, l’aspic, les herbes de Province, les œufs, l’olive. Saler, poivrer, remplir les pots.
Les déposer ensuite sur les braises brûlantes, entre les pierres. Laisser cuire une journée. Pas plus et à feu doux. Égoutter, goûter, laisser refroidir. Attention c’est parfois trompeur.
Démouler, couper et servir tiède avec de la cervoise bien chaude.
Cet excellent plat carthaginois fut aux prémisses concocté juste à l’issue de la bataille de Cannes, Annibal ayant eu à opter entre cuisiner du romain ou ses éléphants. Il se trouva - bien que bien mâle élevé par son père Hamil, car foncièrement humain -, fort aise et très à l’aise dans son choix de met.
Les machines de l’île, Nantes