Participation de Venise
Le brouillard était fort heureusement tombé brutalement.
Détroussée par des brigands j’errai à demi-nue dans cet épais brouillard
Évitant ainsi les quolibets des passants.
Délestée du haut du bas et des chaussettes et du chapeau
Je tentais de me débrouiller au mieux.
Mais je ne me plaignais pas, la vie était belle et ma force de travail intacte !!!
Ce n’est qu’au petit matin que je suis parvenue à m’extirper de ce Fogg Londonien.
Dans ce brouillard je promenais ma tête sur mes épaules quand j’aperçus d’autres épaules des vestons d’employés de bureau avec une tête dessus, des portemanteaux.
Qu’on distinguait à peine.
L’air était vif et piquant, à travers ses nappes de brume dormantes le soleil pointait
Comme de jeunes sains sous son pull -over ses rayons.
Je cachais les miens sous les paumes de mes mains.
À l’approche du petit matin je me suis éclipsé telle la virgule dans une tragédie sur le point de manquer l’ultime respiration avant la catastrophe de ma nudité dévoilée .L e vent se vilain vent qui me tourmente encore m’a chassée
Du paradis et m’a poussée jusqu’au poste de police.
Vos papiers m’ont-ils dit ???????