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Le défi du samedi
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25 août 2012

Défi #209 -Défi de l'été-

Neuvième et dernière photo des défis de l'été :

DSCF9914

Faites nous voir de quel bois vous vous chauffez !

Nous attendons vos participations à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt le plaisir de vous lire !

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25 août 2012

Ont joué au Scrabble

25 août 2012

Scrabble (Ristretto)

Sept lettres mélangées

Comment s’y retrouver ?

Rouge pour le mot je.

Aime bloque le jeu.

Bazarderai- je le T ?

Bleus à nos cœurs blessés,

Les maux de nos amours

Et je passe mon tour.

25 août 2012

Hommage (Anémone)

Cœur noir (cartes) Hommage Cœur noir (cartes)

 

Cœur noir (cartes)
 
                                   
Je chéris ce qui est abri, protection, refuge,
Et me confronte en même temps
Au coeur parfois âpre du monde.
                       
Je rends donc ici hommage infini
Car ils me font vivre
          
A mes amours
 
A mes amis
 
A  l'art
 
A l'écriture
 
Aux livres
              
             
 
Cœur noir (cartes) M E R C I Cœur noir (cartes)
 
Cœur noir (cartes)
25 août 2012

Le livre impudique (EVP)

Elle ne me croit pas, la maîtresse,
Quand je lui dis bien sincèrement,
Que mon livre montre ses fesses
Et fait tomber les lettres sur le champ.

Sur ma dictée, il manque un S,
Ou E.N.T. c’est évident,
Est-ce A.I.T. ou A.I.S.,
Que je dois mettre maintenant ?

Devant ce E un C ou bien un S ?
Tout se mélange énormément.
Faut-il au pou un X ou un S ?
Après tu c’est S assurément.

Comment voulez-vous, maîtresse,
Que je m’y retrouve à présent,
Si mon livre montre ses fesses,
Sur la pelouse, ainsi, tout l’temps !!

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25 août 2012

REMUE-PAGES (Joye)

Un beau jour, sur un banc au parc littéraire, madame Bovary potine gentiment avec son amie Justine.

- T'as eu des nouvelles de Jane Eyre, la petite Anglaise ?

- Pas depuis qu'elle a déménagé à Rochester.

- Et Nana ?

- J'ignore, je ne bois pas de ces eaux-là, ma chère !

- Pareil pour Thérèse Raquin, alors ?

- Pareil.

- Mais quid d'Anna Karenina ? J'ai entendu qu'elle s'amuse comme un rat mort.

- Ouais, toujours le même train-train, la pauvre.

- Et la curieuse drôle, comment s'appelait-elle déjà...euh...la femme de mademoiselle Fifi ?

- Pas de quoi s'en faire un fromage, hein, elle a toujours eu ses maux passants.

- Qu'est-ce qui arrive à Rebecca ? Elle hante encore Manderley avec mme de Winter ?

- Sans doute ! Son homme me tue, tu sais !

- Ah ! Mais dis ! Qu'est-ce qui se passe là-bas, dans cette cage à poules ?

- C'est la petite Lolita, je crois !

- Oh, dis pas de bêtises ! C'est Zazie qui sort du métro.

25 août 2012

Au faîte (Vegas sur sarthe)

Personne, pas même le couvreur ou le relieur
n'est à l'abri d'une mauvaise couverture

25 août 2012

Participation de Sebarjo

  

Grands-pères et jeux éphémères

 

Livre_parc

 

 

Dans un parc pour enfants, Pierre et Paul, tous les deux grands-pères, se retrouvent assis sur leur banc et discutent tandis que leurs petits-enfants respectifs jouent...

 

 

-Vous avez vu la nouvelle structure de jeux ? Ce livre qui dégouline de lettres ?

- Ah oui oui, très intéressant. Au lieu de faire des châteaux de sable, les enfants peuvent faire des pâtés de lettres. Comme nous dans le temps, avec nos plumes et nos encriers.

-Oui. Et c'est amusant, nul besoin de buvard. Mais ce qui est tout de même embêtant c'est qu'il faut savoir lire pour jouer maintenant ! Et que faites-vous des moins de six ans ??? Dites-le moi donc !

-Allons, ne vous emballez pas ! Il n'est pas du tout nécessaire d'avoir passé son bac à sable pour y jouer, voyons ! Ils peuvent très bien faire des pâtés de néologismes. Eh oui, tout simplement. Tenez, regardez mon petit François qui assemble deux K...

-Suis-je seau ! Bien sûr !. Nul besoin que l'on é-pelle les mots de sable qu'ils inventeront. Regardez ma petite Camille, elle vient d'écrire zrptji. C'est joli non ?

-Le problème c'est qu'ils ont mis du gazon anglais à la place du sable. Ce qui change les jeux d'écriture.

-Indeed... Mais en ramassant des lettres, les enfants pourront faire du désherbage (1) comme les bibliothécaires avec leurs livres...

-Tenez à propos... ce livre qui perd toutes ses lettres comme s'il se vidait de sa substance finalement... Ça me fait penser à quelque chose !

-Ah oui... Et de quoi s'agit-il ?

-Eh bien, tenez-vous bien... Je viens de lire qu'un éditeur en Argentine venait d'inventer le livre qui s'efface ! Exactement ! Dès lors que vous avez ouvert votre livre, les caractères disparaîtront complètement au bout de soixante jours ! Il perd ses lettres lui aussi ! Et en plus, ça se vend !!! C'est insensé, non ?

-C'est effectivement dingue ! Mais où donc avez-vous lu ça ?

-ICI ! Mais si ça vous intéresse, dépêchez-vous de le lire avant qu'il ne soit trop tard !!!

 

(1) Notez bien le deuxième sens du mot désherbage : Opération qui consiste à éliminer et à renouveler des collections, dans une bibliothèque.  Source : http://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9sherbage

 

 

 

 

25 août 2012

Dernière station avant le désert numérique (Joe Krapov)‏

J’irai, sous la cabane au toit de maroquin

Ramasser quelques mots échappés de ses pages,

Quelques lettres perdues tombées de ses étages,

Le petit matériau qui fait le grand bouquin.

 

Je ne vous promets pas qu’il vaudra un sequin

Le sonnet qui naîtra de mon présent courage

Mais, fidèle à la scène, au public, au mirage,

J’essaierai d’endosser le manteau d’Arlequin,

 

Je ferai le Gugusse au violon famélique

Et frotterai l’archet sur la corde, comique

Ainsi qu’un cigalon engourdi par l’hiver,

 

Obligé de danser, de compter ses pas, ivre

Et de faire rimer peu à peu chaque vers.

Voilà, c’est terminé, Fourmi, je vous le… LIVRE !

DDS 208 livre-cabane (MAP)

 

25 août 2012

Participation de Célestine

Drôle d’histoire

(âmes sensibles s'abstenir)

 

Ah ! Quelle histoire ! De quoi rester bouche

bée un long moment…

C’est quand même incroyable, comme sur un coup de

Dés du destin, on se retrouve obligé de marcher sur des

Œufs pour ne vexer personne…

Eff arant, stupéfiant !

J’ai à peine retrouvé ma voix. Imaginez un homme armé d’une

hache qui se précipite sur vous dans la rue…

Hiiii! criai-je, je n’ai pas encore vraiment envie d’écrire « ici

gît un amoureux des mots » sur ma tombe…(Au

cas où vous n’auriez pas saisi toute l’incongrue violence de cette aventure, je vous rapp…

…elle que je suis écrivain et que j’

aime flâner de par les rues, sans aucune

haine d'aucune sorte

oh non! et surtout, ce qui est le plus important, en

paix.) J’en suis tombé sur le

cul, pardonnez-moi la trivialité de l’expression, quand ce maudit psychopathe, qui ne manquait pas d’

air assurément, m’a foncé dessus.

Est-ce un effet hallucinogène de ce délicieux

thé au ginseng que je dégustai tantôt ? supputai-je. Puis, n'écoutant que mon courage:

Hue ! carogne, m’écriai-je, revenu de ma surprise, dégage ou je me

vêts de mon armure et je te pourfends comme un pourceau ! Aussitôt il fuit, assommé par cette

Double vérité qui m’a heureusement évité une r…

…ixe en pleine rue ! J'appris plus tard que c’était un bûcheron grec myope qui m’avait pris pour une bûche.

Hi !hi ! grec ou chinois, bûcheron ou laveur de carreau, les myopes, y a pas à tortiller, faut vraiment qu’on les

z’aide à retrouver leur chemin !

25 août 2012

La force du livre (Venise)

Le livre prend soin de nous.

Le passé, le présent, le futur de nos récits s’y logent

Et cette fécondité nous ouvre la voie à la multitude des chemins.

Vous ne serez pas étonnés que nous jouions avec beaucoup de plaisir d’ailleurs

Avec les mots ,les lettres les voyelles et les consonnes.

Le livre est un arbre dont les racines et le tronc ont pour nom Joyce, Dérida  ,Freud, Le clézio, Lévinas , Héraclite, et bien d’autres ;

Nous avons tous eu un livre premier qui nous a  guéris de tous les maux de l’enfance.

Et c’est à l'ombre des mots fleuris de ce livre que notre mémoire donne des ailes à l’espoir,enseigne l’accueil, l’ouverture l’attente et le vide.le. Venise208

Notre monde est trop encombré, le livre vient empêcher cet encombrement et du même coup sous le sceau de l’interdit de vieillir Le livre nous garde en joie.

Cette écorce intérieure, cette moelle de papyrus a pris rendez-vous avec vous pour bouleverser la donne .Là réside la force du livre ;

25 août 2012

Livre en vol (MAP)

Quand le livre passa au-dessus de sa tête

couverture-ailes déployées

il ouvrit son para-lettres !

Bien lui en a pris

car l’écrivain-humoriste put ainsi reconstituer facilement

ce message d'encouragement :

 -après avoir remis un peu d’ordre entre voyelles et consonnes- 

 

Para-Lettres

 .

.

.

.

« Continue à faire l’épître !!! »

 

25 août 2012

les vacances de Monsieur Zigmund

Zigmund

20 août 2012

Petite mise au point (Walrus)

Faut que je vous explique, les amis...

Notre chère MAP s'esquinte avec un enthousiasme sans faille à produire chaque samedi le sujet de votre défi.

Je n'interfère pas là-dedans, sauf que pour ne pas publier la liste pure et dure des participants de la semaine au fur et à mesure de la réception de leur envoi, c'est devenu une sorte de jeu que j'agrémente cette liste d'un titre et d'une illustration ayant un rapport plus ou moins direct avec le sujet proposé.

J'ai de temps à autre le sentiment que certains participants confondent cette "accroche" de liste avec le vrai sujet du défi. Cette semaine par exemple, il devrait être clair que le sujet est bien ce que vous inspire la photo mise en ligne par MAP et pas le Scrabble avec lequel j'ai fait un lien à la vue des lettres éparses sur le sol.

Z'avez pigé ? Bon !

Je vous fais la bise...

18 août 2012

Défi #208 -Défi de l'été-

Huitième photo du défi de l'été :

DSCF9149

Vos participations sont à livrer à

samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

18 août 2012

Ont creusé jusqu'à la mie...

18 août 2012

Les miches (EVP)

Il fait du très bon pain

Mon boulanger du coin

Et c’est avec ses miches

Qu’il veut devenir riche.

 

Il donne de sacrés pains

Le souteneur du coin

C’est avec ceux qu’il lui fiche

Qu’il veut devenir riche.

 

La pauvrette fait le tapin

Dans la rue juste au coin

Et c’est avec ses miches

Qu’elle peut le rendre riche.

 

Mais le p’tit boulanger

De la fille s’est entiché

Du mac, ben il s’en fiche

Veut l’renvoyer à la niche.

 

De la belle pècheresse

Il veut toucher les fesses

Avec son petit croûton

Lui faire mignon mitron.

 

De sa pelle à gâteau

Il tape le sale barbeau

Qui, pas bien courageux

Fuit comme un p’tit péteux.

 

Avec sa mie bien tendre

Et qui sait si bien vendre

Ils encaissent toutes les miches

Heureux, même pas très riches.

 

Ils mènent à la baguette

Les bâtards, les chouquettes

Les flûtes et les brioches

Pour leur cher petit mioche.

18 août 2012

MOM (Joye)

Je vois ce bout de pain et je pense à toi.

Je me souviens des pains que tu faisais à la maison chaque semaine pour nous, ta famille.

Je me souviens que tu passais toute une journée pour faire ces pains. Tu mesurais la farine, tu chauffais le lait, tu faisais fleurir la levure dans un peu d’eau tiède avec une pincée de sucre pour la nourrir, comme tu disais. Tu faisais ce pain pour ta famille comme l’avait fait ta maman et sa maman avant elle.

Je me souviens que tu en faisais des boules énormes que tu pétrissais et que tu laissais reposer pendant que tu faisais tout l’autre travail de ton quotidien : la traite, le potager, les champs, la cuisine, le ménage, la lessive, le repassage,  la couture, et les mille autres choses que tu faisais tous les jours sans répit pour nous, ta famille.

Je me souviens que le lundi, il fallait descendre du bus et courir dans l’air glacé jusqu’à la maison, sachant que notre récompense serait d'entrer dans un monde merveilleux et doré, chaleureux et parfumé par ton travail.

Je me souviens qu'il y avait toujours de ton pain à manger quand nous avions faim, et que nous avions souvent faim.

Je me souviens aussi du rouge de la honte que je ressentais à l’école, avec mes sandwichs faits de pain maison. Mes rudes tranches contrastaient avec l’élégance du pain des autres, acheté en ville et hors de nos moyens. J'essayais de faire comme si c'était normal.

Mais maintenant, ma chère petite maman, comme j’ai honte de cette honte lointaine et stupide.

18 août 2012

Histoire d'un bâtard (Anémone)

Il portait depuis toujours la coupe au carré, la seule qui lui permit de dompter son épi rebelle.
Il avait les cheveux naturellement platine, ou plutôt un peu couleur ficelle, et la peau criblée de taches de son, ce qui le démarquait un peu trop des autres à son gré, vu qu'il était le genre d'homme ayant toujours marché à la baguette et se rendant en complet gris au boulot.
Certes, il n'était pas de ceux qui avancent dans la vie comme coiffés d'une couronne. 
Il ne fréquentait pas les cocktails où l'on sert des canapés et porte des toasts.
Et il ignorait tout à fait qu'il avait quelques traits de Michel Serrault en Albin quand il beurrait ses biscottes.
Il avait parmi ses collègues quelques originaux de mouture spéciale, cheveux longs portant la tresse, toujours prêts à s'en payer une bonne tranche et pour qui tout faisait farine au moulin en matière de bon temps à prendre.
Figurez-vous que l'un d'entre eux, pétri de bonnes intentions, s'était mis en tête de lui apprendre la flûte! Cette proposition signa le début d'un ferment de discorde. A propos de moulin, celui-là ne savait donc pas qu'on ne peut y être en même temps qu'au four?
Non, pour lui la vie n'était pas de la tarte, pas du gâteau. Il fallait veiller au grain. Le meunier ne pouvait dormir. Il y avait du pain sur la planche pour arriver à gagner sa croûte. Il fallait trimer dur pour mériter sa tartine et grappiller quelques miettes.
Il présentait d'ailleurs physiquement les marques du labeur. Même s'il n'avait pas l'air trop rassis, il commençait à prendre de la brioche, et concernant ses exploits physiques, il se disait qu'il avait fini de manger son pain blanc.
Une seule fois il avait décidé de s'octroyer quelques vacances: il s'était rendu à Paris. Cela ne lui avait pas du tout réussi.
A peine arrivé, il se trouvait dans une boulangerie quand il se rendit compte qu'on lui avait volé son portefeuille.
Il ne comprit jamais l'air mi-effrayé mi-narquois de la police, quand avec beaucoup de sérieux et une mine longue comme un jour sans pain, il affirma qu'il n'avait même plus de quoi s'acheter une couque ou un pistolet*! Sa panique allant croissant, il se sentait complètement perdu, comme tourné et retourné dans une poêle et il suait abondamment. Il s'était donc trouvé content de rentrer, après avoir dû dénicher sur place pour se dépanner, un job temporaire d'homme-sandwich.
Il se dit qu'une fois de plus il était là avec sa tronche de cake, et qu'il aurait aimé connaître ici pour l'accueillir quelqu'un de bon comme le pain. Mais hélas nul copain, nulle mie. Personne ne se montrait bonne pâte et prêt à se lever pour lui. La situation n'avait rien de cramique*. Ce qui lui arrivait était complètement fougasse, au point d'en perdre l'usage correct de la parole, ce qui le mettait en boule.
Ah! Il n'était pas de la bonne graine. Pas arrivé sur terre le cul dans le beurre. Si seulement il n'était pas né bâtard... En le faisant naître de père inconnu, on avait empêché le levain de faire son ouvrage. Et même fauché le blé en herbe.



* venez plutôt les goûter en Belgique!

18 août 2012

La femme du boulanger (Ristretto)

 

Les images d’enfance, insouciance, restent à jamais plus claires qu’un matin de printemps.

Je ne peux séparer la douceur angevine d’une clochette qui tinte à l’entrée de la boulangerie de mes jeunes étés.

 

En franchissant le seuil, je tombais en extase…

Les parfums de pain chaud,  la dorure des flans,

La rondeur des Reine-Claude sur leur pâte sablée…

 

Puis, elle apparaissait : la femme du boulanger !

Et j’étais fascinée :

Un visage de geisha !

 

Oh oui j’en étais sûre ! ses joues plus blanches, cette peau plus fine que la meilleure farine,

J’en étais sûre : c’était le signe de leur amour !

J’y voyais les mains enfarinées de son mari et leurs caresses sans cesse renouvelées.

Elle en était pétrie.

 

Alors sur le chemin du retour,

Je humais le pain chaud en pensant à l’amour.

 

 

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