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Le défi du samedi
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30 juin 2012

Défi #201 -Défi de l'été-

Chers amis défiants, l'été est arrivé

et les défis vont bien sûr continuer mais d'une manière une peu différente.

 En juillet et en août ils se présenteront sous forme de photos qui nous l'espérons  vous inspireront !

Nous vous souhaitons un bel et bon été. Bon repos et belles découvertes.

A tout bientôt le plaisir de vous lire !

 Voici la première photo proposée :

 

DSCF7304

 

Vos participations sont attendues à

samedidefi@hotmail.fr

Bonne écriture à tous et à toutes !

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30 juin 2012

Ont fait la fête aux mots

30 juin 2012

Participation de Mamido

mamido1

mamido2


30 juin 2012

Mots en fête (Venise)

   Mots en fêtes.

 

Je me demande ce qui manque à la vie

Des boules et des balles ;

Des balles et des billes bien ordinaires.

Venise200

 

Et des étoiles qui scintillent

Tout peut faire l’affaire des  bulles de champagne et de l’eau qui passe l’attrape.

On te sort de chez toi pour toujours et on danse comme des orphelins

Une fois si j’y crois une fois si je n’y crois pas.

Ce n’est déjà pas si mal, de danser ces pas d’innocence dans des lieux d’interdit

Présumé d’insouciance j’ai le corps du délit.

J’ne dis pas non je ne dis pas oui pour la belle indolence

76898677[1]

 

Pour sauver les apparences pour le reste tampis .

Je suis telle que je suis, je joue ‘ amour à l’envie

Si la vie a un sens c’est la rose à crédit. Si je retiens tout il reste toi.

Sans faire de confidence, je ne dis pas où je ne dis pas qui

Pardonnez mes offenses, on manque d’élégance

Ce soir c’est presque minuit.  J’en ai déjà trop dit.

Tout va à volo YA du remous dans la carlingue

On traverse un jour de fête, une zone de turbulence.

Rien n’est dansé d’avance à chaque instant on se choisit , si je fais le décompte tu m’a donné un os de sèche un caillou blanc venu des fonds des océans .

Je t’ai donné comme présent un jour de fête des sentiments

Si on se laissait pousser les ailes en s’envolant par la fenêtre, et si du vase débordait la goutte si on se mettait à tailler la route.

Et pour qu’enfin le cœur s’épanche, on passait nos vies dans les branches.

Allez sort de la vase,  avançons d’une case

Remuons un peu la cendre

Ya plus de raison d’attendre.

Si on mettait Paris sur la carte

Si  si on s’mettait à tailler la route !!!!

Attaches moi les talons bon dieu que ça change du train-train ordinaire !!

Faut qu’ça balance !!!!

Sur le plancher des vaches les cuillères se consolent

Mais qui c’est qui  qui fait la noce et qui boit comme un trou !!!

Qui qui c’est qui qu’à la migraine ?

Qui c’est qui qui salit partout !!!!!!

30 juin 2012

Tes mots (MAP)

En souvenir de Toi !

 

Pour moi ce sont tes mots

si doux,  touchants,  fragiles

-ceux que tu revêtais

d’un bel habit de fête-

qui me parlent  ce jour

de nos chers souvenirs !

Tels, tu les écrivis

ainsi je les retrouve

et je  les livre ici

à vos regards amis :

Il s'en est fallu de si peu

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30 juin 2012

LA FETE DES MOTS (Lorraine)

            Quel   branle-bas dans l’alphabet : j’entends des rires étouffés, des chuchotements, des petits cris joyeux et, intriguée,  j’ouvre le dictionnaire : Ils sont tous là, pêle-mêle, les majestueux et les malingres, les stridents et les rampants, les têtes couronnées et les brigands, cohorte de siècles enfuis et de connaissances géographiques.  Un bruit de fond larmoie, une page se tourne toute seule et soudain, s’extirpant de la cohue, un I se plante devant moi, tout droit, moulé dans une robe  lamée d’argent qui épouse parfaitement sa silhouette d’éphèbe.

            - Je suis prêt, dit-il. Et, se tournant vers le B vêtu en bedeau, il l’exhorte: “Dépèche-toi, nous allons être en retard”...

            Le M enjambe la page du haut de ses longues guibolles, le D rebondit, le rattrape , lui prend le bras; le E, tout fringant, enlace le ravissant  F beau comme  une fée dont il a, d’ailleurs les ailes.  Le H est en hercule, pagne court, tête rasée, bras velus. Je vais l’arrêter, lui poser ma question, mais le K me devance. Il porte une cagoule vert pomme, un fouet et parle fort:

            - Allez, allez, on se dépêche ! Vous, là-bas, toujours à traînailler, hein ? Attendez que je me fâche...

            Le Z lui rit au nez. Il avance d’un pas de sénateur et m’apercevant, s’exclame:

            - Zut! Vous étiez là?...

            Je suis là, oui, médusée, dépassée par Y déguisée en Yseult, que soutient un Tristan dont je reconnais le T.  Je commence à m’y faire: voilà le V sans aucun doute, emmaillotté du drapeau de la Victoire;  le bicorne de Napoléon chapeaute le W, le bras dans son gilet ! Le O déclame, j’entends “O temps, suspends ton vol”...mais il est déjà loin. Le S a beaucoup d’aisance, il manipule adroitement un lasso et incarne à lui tout seul la Sierra Nevada, tandis que le R remonte le temps sur une horloge de pacotille en gémissant “Je suis en retard, je suis en retard...”.

            D’autres sont passés, que je n’ai pas vus, ils se bousculent, ils me bousculent. Et soudain, comme ils disparaissent au loin, un petit dernier sort du dictionnaire : le A, souriant, joli, couronné de fleurs.

            - Je suis l’Amour, dit-il.

            Et je le crois. Sa frimousse est celle d’un ange. Alors j’ose lui demander:

            - Mais que vous arrive-t-il, où allez-vous donc ?

            - Tu ne le savais pas ? dit-il un léger reproche dans la voix. C’est la Fête des Mots aujourd’hui. Tu viens avec nous ?

            Alors j’ai abandonné tout respect humain, j’ai laissé là mon stylo et mes papiers, et je suis partie en courant rejoindre l’alphabet en folie pour la plus belle des aventures: celle du rêve, celle de l’Ecriture.

 

30 juin 2012

Deux sangs différents (Anémone)

Vous me copierez deux cents mots, disait le prof.
L'élève n'avait pas le coeur à la fête.
Mais pour la fête, la teuf, la vraie,
Il voulait bien copier tous les mots du monde
Et les vêtir d'habits de magiciens et de fées.
C'était du moins ce qu'il disait.
Car en un mot comme en deux cents,
Il avait l'habitude de s'en tirer par une pirouette.
Deux sangs différents se bousculaient en lui:
L'un qui se rebelle, l'autre qui obéit.
Ils n'avaient pas le même avis sur la consigne.
Le rebelle dit: deux cents, peut-être,
Mais jamais deux cent trois, c'est mal me connaître.
Celui qui obéit en promit par contre
Beaucoup plus: jusqu'à mille, jusqu'à l'infini.
Sous peu, nous verrons des deux qui est le maître.
Mais j'ai bien l'impression, entre nous soit dit,
Qu'à l'occasion de la fête,
A deux cent pour cent ils se réconcilient,
Et nous promettent, chantant de concert
Très  belle et longue vie au Défi!
30 juin 2012

J'écris (Lise)

J'écris lorsque les mots, impatients et fébriles,
Se bousculent en moi à l'appel du vivant.
 
Ils arrivent parfois, bouillonnants, intrépides,
Voulant tous à la fois à l'instant s'exprimer.
 
Ils sont parfois si clairs, finement ordonnés,
Qu'il me semble qu'avant ils se sont préparés.
 
Et tous vibrent en écho à cette Joie paisible
Qui flotte dans les airs quand je sais la toucher.
 
Elle dit qu'au delà de ces traits que mes doigts
Déposent un à un au bout de mes idées.
 
Il y a ce chemin qui en nous est tracé
Et que nos coeurs d'enfants brûlent de partager.
 
Il y a ce regard qui viendra capturer
Cette énergie sacrée que ces mots vont porter.
 
Plus haut qu'ils ne sauraient à jamais l'exprimer
Pour aller se poser en un lieu mystérieux.
 
D'où jaillira un jour un nouveau pas Joyeux.
A tous les mots porteurs de Vie, Merci.
 

30 juin 2012

Que de mots en fête (Vegas sur sarthe)

Il était une fois dans un vestiaire de Donetsk, une équipe insatisfaite qui échangeait des mots doux...
des mots d'où ? De Donetsk évidemment.
Sur ces entrefaites un certain, coutumier du fait agonit la presse stupéfaite
En termes imagés le message passa, droit au but, nul besoin d'estafette
Réaction surfaite, interview contrefaite ou bien traduction imparfaite? Peu importe
Si la soirée fut tout sauf parfaite, la vie est ainsi faite
Il faut savoir accepter la défaite

30 juin 2012

Les mots en fête ! (EVP)

 

Dans la classe de Mamoizelle,

Qui n’en peut plus des gros-mots,

On a décidé de faire place belle,

A tous ces si jolis cadeaux :

Des mots légers, des mots gazelles

Des mots douceur ou rigolos.

 

La risette sur la frimousse,

On les a mis deux par deux.

Sans bagarre et sans que ça pousse,

On a fait la fête aux plus heureux

Chacun donnait sur le pouce,

Son mot de cœur le plus précieux.

 

Venaient: chenapan avec sacripant

Carabistouille et puis fripouille,

Conciliabule et tintinnabule,

Friselis avec patchoulis,

Roudoudou et caramel mou,

Escarpolette et trottinette.

 

Ah ! C’était un beau défilé,

Plein de joie et de gaité

On applaudissait les élégants,

On s’esclaffait de concupiscent.

Mais Nine, tu ne donnes pas le tien ?

Je n’ose pas, il est presque rien.

 

Donne-le même s’il est tout petit.

Pour moi, c’est vraiment le plus mimi,

Tant pis s’il est tout riquiqui,

Celui qu’on dit quand on sourit,

Et puis quand la vie est bien jolie :

Ce petit-là, c’est juste : Oui.

30 juin 2012

Participation de rsylvie

Tranquillement, chemin faisant,

Le nez au vent,

L’air totalement absent,

Rsylvie s’en va cahin-caha, quand

Soudain, son esprit vagabond lui rappelle qu’on est samedi

Et qu’aujourd’hui, au menu c’est, THE défi.

"Les mots sont en habits de fête !"

Tel sera le thème de ce 200ème  défi

-« Hé ben, j’ai bien fait d’passer moi…. pour peu, je rater la 100ème !

Pas deux fois tout d’même » !

Ouf,,, pas cette fois-ci ! Mais de peu, je l’avoue.

-« hé bé, c’est pas d’la tarte le thème c’cou-ci !

 

-« pourtant… Faire la tête, tu connais ! » S’esclaffe tout en tournant les talons, celui qui me bouffe l’air depuis maintenant plus de 35 ans.

-« pauvre pomme, c’est pas faire la tête mais LA FETE ! Et d’abord, je fais pas la tête, je t’emmerde !

Ce qui est tout à fait différent » !

 Murmurais-je en m’installant devant l’ordinateur qui est sur le bureau du salon. Tout en ayant bien pris le temps, juste avant de m’assoir, de chercher d’un œil noir et menaçant celui qui venait de m’interpeller de la sorte.

en habits de fête,,,, sera le thème!

En fait d’habits, c’est les soldes mercredi, et j’ai vraiment plus rien à me mettre. Je devrais prendre le temps d’aller en ville cette semaine. Pour une fois, l’ours peut bien rester tout seul !

C’est vrai que ça fait bien longtemps que je ne me suis permis telle liberté.

……..

Si je m’organise bien dès le matin, l’autre ne s’apercevra même pas de mon absence. Bon, me faut juste une bonne raison pour lui demander la voiture et hop, à moi les grands magasins….

-« t’as pas l’air vraiment inspirée …

Faut dire que t’es pas une lumière non plus » !

Balance l’homme, de retour dans la pièce, une bouteille à la main.

-« Tu f’rais mieux de m’donner un verre,

 FEMME, j’ai soif » !

Docilement, je me suis dirigée vers le placard pour prendre un verre. Tout naturellement, me suis saisie de la jolie bouteille pour verser le précieux liquide dans le verre. Quand,

d’un geste de folie, je l’ai empoignée par le goulot et j’ai frappéfrappé, frap….. , ……

Pétrifiée, je restais silencieuse devant la scène.

L’ogre, agenouillé à même le sol, les bras levés vers le ciel, hurlant de douleur,

 Implorant mon aide du regard….. Quand, dans un ultime effort,

 Il s’effondrait lourdement sur le carrelage de la cuisine.

Un dernier passage de serpillère et plus aucune trace ne permettrait d’imaginer ce qui avait pu se passer quelque minutes plutôt dans cette pièce.

Dehors, le ciel s’était couvert et l’orage annoncé à la télé n’allait pas tardé. D’une main lourde, j’empoignais le fauteuil renversé lors de la chute, et le reposais à sa place habituelle, devant la table. Exténuée par la moiteur du temps, je me laissais tomber sur une chaise, incapable d’autre chose, tant j’étais vidée de tout. Machinalement, je tendais la main vers le verre de vin miraculeusement épargné et me surprenais à lever les yeux au ciel et trinquer à mes maux….. en habits de fête !

 

30 juin 2012

Star-Spangled Défi (Joye)

 

JOYEUSE CONSIGNE

 

 

Le Défi du samedi fête son 200e défi

C'est un lieu de plaisir où il fait bon lire et écrire

Sieur Walrus et Miss MAP nous préparent des agapes

De consignes ravissantes et mises-en-page élégantes

Chaque samedi on peut lire les textes qui font plaisir

Et des commentaires par les autres signataires

Ça fait 200 samedis qu'on se régale dans ce lieu-dit

Je vous fais un gros bisou et dis « Merci pour tout ! »

 

30 juin 2012

Deux-cents mots sur leur trente-et-un (Papistache)

Les mots sont en habits de fête.
200e défi du samedi.
En smokings de cérémonie ! Mais ils défilent à pied.
Pieds nus.
Sur le macadam.

Mollets glabres que  le soleil réchauffe.
Cuisses à l’air que le vent chatouille.
Fesses nues ondoyant sous la brise.
Reins découverts où la peau frissonne.
Dos cambrés, épaules musculeuses,
Nuque rasée, crâne chauve, sourcils épilés.
Bras blancs, seins ronds, mamelons gonflés,
Ventre svelte, conque sinueuse du nombril,
Pubis razibus satiné et poli.
Cuisses à l’air qu’un pas balancé meut
et émeut qui assiste au défilé.

En habits de fête.
200e défi.
No smokings de cérémonie !
Ni une, ni deux, balancement cadencé :


 « oripeaux, galimatias, pétulance, arboretum, crédulité, coup de sang, pneumatique, mignon, gâte-sauce, ingambe, clabauder, panacée, tom-pouce, quintessence, chevêtre, éructation, géhenne, trucider, baroufle, pissoter, débauché, mandibule, roussi, dégouliner, se pieuter, pittoresque, corpuscule, gousse, clique, ghilde, obligeant, compère, godillot, hongre, bannière, chemisette, caner, sarcophage, biscornu, asphalte, bisbille, bassiner, ouvrier, asepsie, soûler, ravir, sanguinolent, déni, inadvertance, Javanais, abouter, flanquer, orgasme, vacherie, cerise, mollasse, pif, gourde, païen, procès-verbal, Cénobite, dos-vert, beurrée, prévarication, embobeliner, vache, bouffi, folliculaire, cavalcade, Rossinante, ronchon, potage, drille, mandrill, culotté, gynécée, ourdir, bilatéral, pige, périphérie, maroufler... »

30 juin 2012

Le petit bal perdu mais pas pour tout le monde (Joe Krapov)

Le mot « miroir » a mis son huit-reflets tout noir...

Mais qui voudrait danser avec huit fois soi-même ?

Le mot « anthropophage » se cache derrière un loup.
C'est sûr, ça a de la gueule...
Mais qui se jettera, blottira dans ses bras qu'il a grands
Autant que Mère-Grand ?

Le mot « tomate » a pris sa canne à pommeau d'or
Mais il est si timide qu'il se cache derrière afin de mieux rougir !

Le mot « sucre » a vêtu sa robe d'organdi
Mais cette bête rave est interdite aux travelos
Alors il fond tout doucement d'amour qui boit la tasse pour le café qui fume en lisant le canard

Plus tard, à la buvette, coiffé de sa chapka,
Le mot « scooter » noie son chagrin dans la vodka :
Personne n'a dansé sur sa musique d'enfer
C'est le bal le plus triste qu'il ait jamais animé.
Où sont les blousons noirs, les chaînes de vélo et les bastons de Colombey-le-Bal tragique ?
Oui vraiment c'est la crise on n'est plus à la fête !

Quand, soudain, « cotillon », « java », « langue de belle-mère », « paluches », « Apache », « ampli » se pointent à l'entrée. Le petit Robert Larousse, videur vidé, va donc, les laisse pénétrer, - il est passé minuit – et tandis que « citrouille », « carrosse », « pantoufle », « vair », « bling-bling », « aristocrate » et « chanteuse à voix molle » s'en vont à l'horizon vers leur vestiaire antique voici que « tequila », « tango », « boogie-woogie », « gisquette », « keupon », « picrate », « bibine », « guinche », « lampion » « tchikipoum » et « flon-flon » ne se font pas prier pour mettre sans chichis l'ambiance, le bazar, le torride, et l'humain sans minceur dans la roulotte du suave.

Et tant pis si demain on ne trouvera plus sous sa casquette de plomb ni ses mots ni ses fringues : cela aura été une belle fête impromptue, un beau défi de vie, quelques moments perdus d'égarement des mains et de nouement des langues, d'oubli des maux, sans abus, de fait.

Un petit bal perdu mais pas pour tout le monde !

23 juin 2012

Défi #200

 Artifices-7200ème défi

 

"Les mots sont en habits


de fête !"


Tel sera le thème de ce 200ème  défi !!!

A vos stylos amis défiants !

Que cette fête soit belle !

Nous attendons avec joie toutes vos amicales et inventives participations !

à samedidefi@hotmail.fr

 A tout bientôt !

23 juin 2012

Ont bavassé sur l'escargot...

23 juin 2012

Escargot mon ami la lune et l’enfant. (Venise)

Venise199

L’homme : : sais tu que tu es ma plus belle vignette de l’enfance ?
Tu es ce minuscule personnage qui marche sur une ligne discontinue, et plus d’une fois tu m’as consolé sans le savoir.

L’escargot : je me dis souvent que je suis soucieux comme un somnambule fuyant la lumière qui m’accable. J’avance de mon pas sur l’herbe tendre parce que je ne sais pas voir l’ombre de moi-même.

L’homme : je suis allé poser mon pas sur la lune

L’escargot : Sur ce collier de perles bleues ?

L’homme : oui et j’entendais le grognement de la terre.

L’escargot : et moi entre les arbres ,entre les ruisseaux je continue ma marche sous la pluie fine. J’ai labouré le ciel en ligne droite et je peux te dire qu’en mai c’est la fête des œillets dont la fleur éclate sur le côté.

Je sais aussi que les lauriers palmes tachent les becs des merles en automne.

Mais toi tu as les cheveux gris à présent

L’homme : c’est à cause de ce voyage sur la lune .je n’ai pas su conserver mon visage je suis maintenant une vielle écorce recousue qui revient d’un grand voyage

L’escargot : ton destin –t’-a t il sourit là-haut ?

L’homme : je suis au désespoir de ne pas t’avoir ramené une étoile, une étoile de chair et d’encre.

Toi qui séjournes sous ce ciel noir et qui arpentes ce territoire sans aurore.

L’escargot : je me suis simplement ancré dans la terre, je ne suis qu’une bête il n’ s’agissait pour moi que de marcher entre la nuit les bourrasques et la neige.

L’homme : peut-être qu’on pourrait vivre malgré tout !!

L’escargot regarde les framboises !!

23 juin 2012

Rose, effet Mère ! (MAP)

 

La rose et l'escargot

Se promenant dans la campagne une petite fille rencontre un escargot !  Curieuse, elle lui pose une question qui lui tient à coeur :

-         Bonjour petit escargot ! Comment s’appelle ta Maman ?

-         Bonjour petite fille ! Ma Maman s’appelle Rose !

-         Comme c’est joli !

-         Oui, regarde, elle est là tout près de moi !

-         Mais …..

-         Quoi ?

-         C’est une rose !

-         C’est bien ce que je t’ai dit !

-         Mais ce n’est pas possible !

-         Pourquoi ?

-         Eh bien … euh … vous ne vous ressemblez pas !

-         Ça ne veut rien dire !

-         Mais une rose et un escargot ! Voyons !!!

-         C’est tout vu !

-         Comment cela ?

-         Quand j'étais tout petit, elle était là et personne d’autre ! Elle m’a doucement  bercé dans ses pétales quand elle a vu que j’étais tout seul en ce monde ! On est toujours restés ensemble ! Si c’est pas une Maman ça !

- Oh oui, bien sûr … je comprends ! Comme elle est belle ta Maman !

Quand j'étais tout petit

 

 

 

23 juin 2012

Dialogue avec un escargot (Adrienne)

Adrienne

- C'est à cette heure-ci que tu rentres? siffla Madame Merle.
Monsieur ne pouvait pas répondre: il avait la bouche pleine... 
Mais il se fit facilement pardonner: c'est toujours la fête à la maison, quand Monsieur Merle a dialogué avec des escargots!
23 juin 2012

La complainte de l’escargot Berlingot (Lilou)

lilou199


Nous étions vingt ou trente
Escargots dans  une bande
Notre coquille  sur le dos
A la mode des
Vous m’entendez ?
Notre coquille sur le dos
A la mode des sans chapeaux

Notre première sortie
Que nous fîmes dans not’ vie
C’est d’aller grignoter
Et dévorer
Vous m’entendez
C’est d’aller grignoter
Le jardin du curé

Berlingot oh oh oh
Berlingot oh oh oh

J’entrai  dans une plate bande
Mon dieu qu’elle était grande
J’y trouvais cent salades
Je bavais bien
Vous m’entendez ?
J’y trouvais cent salades
Je bavais bien dessus

J’entrai dedans une autre
Mon dieu qu’elle était haute
des herbes et des dahlias
J’en mangeai trois
Vous m’entendez
Des herbes et des dahlias
J’en mangeai trois cabas

Berlingot oh oh oh
Berlingot oh oh oh

Ces messieurs du jardin
Avec leur braies de lin
Et leur discours badins
M’eurent bientôt
Vous m’entendez ?
Et leur discours badins
M’eurent bientôt jugé.

Avec des phéromones
Éparpillées par tonne
Ils me firent avaler
Des petits grains
Vous m’entendez ?
Ils me firent avaler
Des grains empoisonnés.

De loin sur ma plate-bande
Je regardai la lande
J’y vis mes compagnons
Rétamés  
Vous m’entendez ?
J’y vis mes compagnons
Rétamés tout du long

Compagnons de misère
Plaignons- nous à nos pères
Nous ne sommes pas méchants
Mais seulement
Vous m’entendez ?
Nous ne sommes pas méchants
Mais simplement gourmands.

 

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