Mots en fête (Venise)
Mots en fêtes.
Je me demande ce qui manque à la vie
Des boules et des balles ;
Des balles et des billes bien ordinaires.
Et des étoiles qui scintillent
Tout peut faire l’affaire des bulles de champagne et de l’eau qui passe l’attrape.
On te sort de chez toi pour toujours et on danse comme des orphelins
Une fois si j’y crois une fois si je n’y crois pas.
Ce n’est déjà pas si mal, de danser ces pas d’innocence dans des lieux d’interdit
Présumé d’insouciance j’ai le corps du délit.
J’ne dis pas non je ne dis pas oui pour la belle indolence
Pour sauver les apparences pour le reste tampis .
Je suis telle que je suis, je joue ‘ amour à l’envie
Si la vie a un sens c’est la rose à crédit. Si je retiens tout il reste toi.
Sans faire de confidence, je ne dis pas où je ne dis pas qui
Pardonnez mes offenses, on manque d’élégance
Ce soir c’est presque minuit. J’en ai déjà trop dit.
Tout va à volo YA du remous dans la carlingue
On traverse un jour de fête, une zone de turbulence.
Rien n’est dansé d’avance à chaque instant on se choisit , si je fais le décompte tu m’a donné un os de sèche un caillou blanc venu des fonds des océans .
Je t’ai donné comme présent un jour de fête des sentiments
Si on se laissait pousser les ailes en s’envolant par la fenêtre, et si du vase débordait la goutte si on se mettait à tailler la route.
Et pour qu’enfin le cœur s’épanche, on passait nos vies dans les branches.
Allez sort de la vase, avançons d’une case
Remuons un peu la cendre
Ya plus de raison d’attendre.
Si on mettait Paris sur la carte
Si si on s’mettait à tailler la route !!!!
Attaches moi les talons bon dieu que ça change du train-train ordinaire !!
Faut qu’ça balance !!!!
Sur le plancher des vaches les cuillères se consolent
Mais qui c’est qui qui fait la noce et qui boit comme un trou !!!
Qui qui c’est qui qu’à la migraine ?
Qui c’est qui qui salit partout !!!!!!