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Le défi du samedi
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5 mai 2012

Détournements d'accents (Anémone)

 
 
Lorsque je commençai l'exercice, je me rendis compte tout de suite combien l'objectif que je me donnais serait difficile.
Du moins c'est l'impression que j'eus au premier abord. Je ne savais pas encore que je me trompais.
J'ignorais qu'au contraire j'avais choisi une consigne sans relief, peu originale et bien trop rudimentaire pour ne pas pouvoir facilement la respecter.
Certes, il me fallait sans cesse louvoyer. Changer mon projet. L'affiner. Modifier constamment presque chaque composante.
Mais, un pas puis un autre, j'y arrivais. Un pari en somme que j'envisageais bien de gagner.
Toujours trouver l'alternative. Une gageure? Oh, pas si ardue finalement. J'allais y parvenir et remporter l'exploit sans effort, haut la main.
Trop simple, me dis-je. Vaincre sans danger, c'est triompher sans gloire.
Tel n'est pas mon propos ni mon destin: je convoite victoire plus remarquable, plus insigne prouesse, plus grand aboutissement.
En un mot comme en cent: plus brillant record, plus rare performance. Je nourris et je berce davantage d'amour propre et d'ambition.
J'entretiens plus de perspectives, et d'un plus haut niveau.
Complètement énervée en résumé par ce qui dût bien m'apparaître tout à coup comme fainéantise éhontée, bêtise et velléité, j'arrêtai en un éclair de me tâter, pour détruire d'emblée toutes précédentes données. Les ayant renversées avec fermeté, détournées, culbutées, sans nul égard pour leurs réactions bêtes et effarouchées, j'étais prête sans traîner à pénétrer la réussite et à m'en délecter, jusqu'à l'apothéose, la fête, l'apogée, dans ses plus hétérogènes variétés.
J'ai remarqué à ce moment précis que j'avais, de nervosité, plusieurs fois d'affilée éternué. J'étais comme en état d'ébriété. Légèrement affolée par les nuées d'échappées envisagées, qui se présentaient à ma vue comme réifiées.
Préférer à ma volonté première son opposé fédérait à l'expérience bien plus d'exubérance, d'émerveillement, de découvertes, débouchant sur de frémissantes félicités. Jamais je n'avais tant exulté. J'allais être comblée et me réjouissais déjà sans modération de la filière exploitée.
Inopinément émancipée, j'avais férocement décidé, sans plus flâner ni me repaître d'oisiveté, de goûter au succès suprême et véritable.
De prétendre sans gêne déplacée à une plus éblouissante et distinguée percée.
Me jetant avec énergie dans la mêlée, je désirais éperdument, avec allégresse et vivacité, des résultats non plus évanescents, mais éclatants, étincelants, extrêmes et osés défiant toute législature et tout procès, voire dépassant les lois de la gravité.
Il ne m'agréait plus d'éternellement les différer. J'avais assez postposé. Pas d'opportunité d'étendre ma réflexion: déjà j'étais sortie des allées coutumières et étriquées et j'étais entrée en compétition.
Le but le plus élevé que je m'étais fixé était créer un phénomène époustouflant: ériger un échafaudage échevelé, qu'on évente à satiété dans l'intimité des chaumières comme dans les lieux très fréquentés, et en toutes contrées aux qualités si démesurément diversifiées. Evénement sans précédent, révélé discrètement en début de soirée au coin de l'âtre, aussi bien que dans de grandes envolées, en matinée à la criée, aux cérémonies, aux conférences... bref partout où de la société était momentanément rassemblée.
Lancé à toute volée sur cette déclivité escarpée, le défi avait soudain cessé de paraître éminemment aisé.
Les visées avaient muté, inévitablement plus serrées devant l'immensité des tâches exigées à exécuter. Tout en préservant aux résultats escomptés une espèce de fraîcheur non écornée, il fallait découvrir, sans que cela semble drôle ou inadapté, des succédanés autorisés à suppléer aux modèles surannés datant du Moyen-âge ou de l'Antiquité. Que d'embûches!
J'ai commencé alors, énormément et sans y être préparée, à hésiter devant les quantités effrénées de difficultés prêtes à se hérisser.
J'ai douté, ébranlée, de mes capacités. Apeurée, anéantie même, effrayée plus qu'à peine, émue à tel degré qu'il m'en venait des suées. J'ai sans arrêt tergiversé. N'allais-je pas me prendre allègrement un râteau, une bûche? N'avais-je pas caressé une chimère? Et comme la chèvre âgée qui avait présumé de ses réserves et de sa résistance, j'ai lutté jusqu'à la nuit tombée et déployé crânerie, héroïsme et témérité. Comme si j'avais joué dans une pièce de théâtre où aucun spectateur n'aurait réservé. Esseulée et livrée aux éléments contraires. Jusqu'à la nausée.
J'ai éprouvé dans cet état combien je me sentais isolée. Dans l'impossibilité de déléguer. Impressionnée par mon inexpérience et ma naïveté. N'avais-je pas bâti là des châteaux en Espagne? Je n'allais tout de même pas enrôler un nègre. Une chose était réelle: cela n'allait pas être du gâteau ni d'une gaîté particulière. Plutôt une hérésie. On en avait placé sur le bûcher pour des délits plus bénins.
Moi qui étais si sûre de bien me connaître, j'étais sans préambule confrontée à l'obéissance sacrée à de nouvelles règles, âpres et épineuses.
Dépourvue entièrement de toute idée d'où par mes pas je serais menée.
Dénuée de présages sur ma destinée. J'étais sidérée.
Hébétée, je tâtonnais et trébuchais, telle un bébé éléphanteau qui vient de naître lâché dans un marché. Evoluant parmi les échoppes installées de tous côtés. Parmi les objets précieux à souhait.
A l'avance je me sentais brisée, éreintée, exténuée, épuisée. Persuadée d'avoir exagéré dans ma volonté d'épater mes congénères par un déploiement incontrôlé d'activité. J'avais mal évalué les étapes, calculé le bénéfice de manière erronée. Effrontée que j'étais dans ma quête! C'était là que le bât avait blessé.
Alors je n'ai pas tardé et me suis concentrée. Premièrement, j'ai élaboré dans la dignité une stratégie péremptoire sans réfutation qui eût pu être envisagée. Nullement démontée en définitive, j'ai ébauché pour débuter une prière assez développée, espérant quelle fût exaucée, afin d'être touchée par la grâce.
Pour me sentir rassurée, rassérénée, j'ai également relativisé et je me suis morigénée: en cas d'échec je me suis à l'évidence persuadée de l'impossibilité d'être amenée à comparaître. Nul châtiment n'était à la clé. Pas d'échafaud. Ni d'enquête, ni de procédure, ni de requête. Je ne serais jugée sous aucun prétexte et par aucun prêtre et je ne risquais ni mes diplômes liés à ma spécialité, ni aucun blâme vociféré avec cruauté, intolérance ou néfaste sévérité. Je n'allais pas être attachée, ligotée, emmenée à la Salpêtrière ou à la Santé. J'ai donc réfréné mon anxiété.
Il devrait se lever tôt, celui qui prétendrait être mon maître et me prendre en défaut. Son trône n'était pas prêt.
Et si par une disgrâce inexpliquée, personne ne me faisait l'aumône d'une appréciation agréable, si je n'étais pas complimentée en réaction appropriée à mes mérites incontestés, si nul ne se répandait en récompenses ni ne se pâmait de délectation, mon âme ne devrait pas pâtir du manque de goût de certaines créatures peu éveillées, dépossédées de la plus élémentaire sensibilité. Devant tant de désinvolte calamité, de réflexions inconsidérées pétries de pensées se prétendant éclairées, d'identités déréglées, je devais être édifiée et ne point montrer de crédulité. Je ne devais pas la trouver saumâtre ni me sentir reléguée. Moi qui n'avais jusque là pas éprouvé d'infériorité, pourquoi aurais-je interprété contre moi quelque décision hâtive édictée sans perspicacité?
J'avais d'ailleurs renoncé au désir insensé d'éveiller l'intérêt de quelque élève. Et j'envoyais paître les ânes bâtés (pas seulement les mâles, soit précisé ici entre parenthèses) de caractère pénible et acariâtre, qui prônent la bêtise et ne savent que bâfrer ou proférer des vérités éculées. Quand ils ne se mêlent pas de rédiger d'écoeurantes épîtres qu'ils donnent en pâture à une foule éplorée. Assemblée de déchets de l'humanité sur laquelle je m'étais méprise et que j'ai de façon bien injustifiée déifiée pendant tant d'années écoulées, alors qu'elle ne dévore, mâche et digère que des denrées étonnamment avariées (et en réalité prémâchées).
Il ne sera pas écrit qu'Anémone, héroïne véloce et futée, eût capitulé (ou capitulât) devant les élucubrations singulières, étranges et alambiquées de quelques têtes écervelées. Nul ne m'avait jamais dicté ses préceptes. Il n'était pas né ni près de naître, celui qui aurait commencé.
Je m'étais méfiée de moi-même, m'étais montrée perturbée par l'appréhension de ne pas entraîner derrière moi en les traînant à mes guêtres que des apôtres. Mais nul n'avait étêté mon édifice. Personne n'avait étouffé ma créativité. J'étais sauvée. J'avais gagné et j'étais fière, sans humilité mensongère. Emule du coureur qui émerge, fiévreux, dressé sur son vélo, de la conquête méritoire d'une crête. Peu importaient le mépris, l'imbécillité, l'incompétence. J'avais triomphé de mes démons. La chèvre n'avait pas cédé, pas décédé, devant la bête affamée qui avait revendiqué de faire bonne chère et réclamait de la chair fraiche pour que fût calmé son désir brûlant. Elle sortait de l'arène tête bien levée et triomphe assuré, appuyée aux fûts des colonnes, prête pour des salves déchaînées.
Quelles que soient les réactions à proximité, j'aurais donc réalisé mon rêve. Ce n'était guère compliqué. Je n'étais pas vénale. Nul appât du gain ne venait gâter ma démarche, ce qui élève le coût de l'effort. Je n'avais pas non plus, par piété exacerbée, sacrifié a des divinités assoiffées. Je n'avais entamé aucun pèlerinage et avais terrassé moi-même les malédictions rencontrées. Tant pis si ma ténacité n'était pas couronnée et si je ne pouvais prétendre à être éditée. J'aurais tout de même d'une certaine manière accouché en bonne mère d'un bébé prospère et en bonne santé, à défaut que ce pauvre môme eût, comme tout être est en droit de l'espérer sur cette planète, un père présent, prévenant et attentionné.
Là où j'aurais en suivant ma première idée fait de viles courbettes, je me répandais dès l'instant en de narquoises et élégantes révérences dirigées vers les irrévérencieux eux-mêmes: voilà qui est appelé savoir récupérer les événements. Savoir ouvrir une fenêtre pour aérer à point nommé quand l'air se raréfie inéluctablement
J'ai révéré alors la sagacité vénérée qui m'avait insufflé tant de lucidité. J'avais assurément évité les pires extrémités. 
Face à l'éventuelle dèche, au mépris, aux déceptions, à l'adversité, je ne connaîtrais pas la frénésie du désespoir ni la désillusion amère. Secrètement éblouie par la précieuse multiplicité de tous ces accents déchirants émis avec tant de fierté, j'éprouverais à l'intérieur de moi-même une plénitude équilibrée et une sérénité jusque là ignorées. Véritable régal à déguster sans modération mais avec ô combien de délicatesse inégalée... Ô voilà que je me sens légère, libérée, sans chaînes, comme si j'avais très agréablement lévité pendant une partie de la journée. Ou médité seulement?
 
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Commentaires
A
ben non Anémone, c'est pas parce que j'ai besoin d'explications que tu dois changer des choses, dis donc ;-)<br /> <br /> merci, maintenant j'ai compris, je peux aller dormir tranquille, bonne nuit à tous :-)
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A
@ Joye et concernant Joe Krapov: Merci Joye, tu es charmante! Dis, pour Joe: il n'a rien dit car il est très modeste, mais j'ai l'impression que son défi 183 est passé un peu trop inaperçu. Au cas où tu ne l'aurais pas capté comme tu dis, il avait utilisé 99 mots utilisant les lettres de "quatre-vingt-dix-neuf dragons" (le Q, le U, le A etc...). C'est pour ça que j'avais dit qu'avec "nonante-neuf" ça n'aurait pas été si intéressant! <br /> <br /> Si tu veux voir aujourd'hui un bel exercice de style, va sur le blog d'Adrienne. Et sois rassurée: dans son texte il y a plein de mots qu'un(e) francophone doit chercher dans le dictionnaire. J'y ai particulièrement aimé "poïkilotherme" qui m'a bien intéressée et sur lequel j'ai fait des recherches (Adrienne, si tu<br /> <br /> <br /> <br /> me ls, sois remerciée!)
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J
@ anémone : MAIS NON TU NE VAS RIEN CHANGER ! OH !<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas tout le monde qui aura compris un tableau de Picasso, il n'arrêtait pas de faire son art. <br /> <br /> <br /> <br /> Alors, toi non plus, ne change surtout rien ou je t'en voudrai à mort ! ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> @ Adrienne : Oui, j'avais remarqué le paragraphe sans accent, mais quand les diacritques venaient, je ne voyais plus le rapport, je me disais qu'il y avait une astuce quelque part qui m'échappait. Mais je vois que je me suis trompée.<br /> <br /> Merci beaucoup de m'avoir consolée.<br /> <br /> <br /> <br /> @ anémone : Merci _beaucoup_ (je souligne) pour ta patience et ta gentillesse pour moi, je comprends tout maintenant. Sauf Joe Krapov, parce que je manque trop de culture francophone. C'est pas bien grave, pensé-je. Je ris quand je capte, c'est déjà ça. ;-)
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A
@ Joe Krapov: Je pensais bien que ça te plairait (pour d'autres raisons qu'à Walrus pour qui c'était à cause de Marcel). A moins que tu te sois senti jaloux. Mais je n'en avais pas d'inquiétude, car avec ton talent tu n'as pas à l'être. J'irai ce soir lire à l'aise vos textes et y laisser mes commentaires. En espérant ne pas être reprise de logorrhée intempestive. Mais je crois que maintenant j'ai eu ma dose! Tiens, je te fais aussi un bisou, y a pas de raison. Smack!
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A
@ Joye et Adrienne: Eh bien il faut croire que c'est moi qui ne suis pas très cohérente. Ou comme je disais trop simpliste malgré l'air compliqué. Mais tu as trouvé, Adrienne, sauf qu'il n'y pas de paragraphes par sortes d'accents (ça il faudrait l'essayer;))))!<br /> <br /> Donc dans la première partie je me propose d'écrire un texte sans aucun accent (ce qui finalement était peut-être plus difficile sur le long terme, contrairement à ce que j'en dis, mais surtout moins amusant). Et dans la deuxième (à partir de "Complètement énervée..."), je me défoule avec des accents en tous genres et en pagaille presque à chaque mot. Ce n'était que ça!<br /> <br /> Grand merci pour votre bonne volonté et votre persévérance. J'essaierai de ne plus faire des truc pareils, c'est (à peu près) promis. Bisous à toutes deux et reposez-vous bien de vos efforts, vous l'avez mérité!
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J
Je crois que Georges Pérec s'est retourné dans sa tombe. De jalousie.<br /> <br /> <br /> <br /> J'aime beaucoup, de surcroît, la proximité de ce texte avec le Bateau ivre de Rimbaud.<br /> <br /> <br /> <br /> Du coup, je te tire mon chapeau !
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A
ben tu vois, Joye, j'ai lu une première fois samedi matin, je n'ai pas compris l'astuce, j'ai lu une deuxième fois samedi soir, une troisième fois cet après-midi, croyant que vos commentaires m'aideraient, ben non ;-)<br /> <br /> explique-nous, Anémone!<br /> <br /> je croyais qu'il y avait un jeu avec les mots sans accents (dans la première partie) et puis que tu ajouterais systématiquement des accents ou ferais des paragraphes classés par sorte d'accent mais je ne vois rien de systématique...<br /> <br /> explique, explique, Anémone ;-)
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J
@ anémone : Étant allophone, j'ai appris très tard tous les hiboux en ornicar à genoux faisant des bisoux, tu vois, je me disais que tu avais construit ton texte à partir d'un truc similaire, car autrement, je ne voyais pas trop d'où tu voulais venir, mais c'est par ma propre faute et non pas la tienne ! OH !<br /> <br /> <br /> <br /> Et puis, tu sais, j'ai horreur des corrections hors la salle de classe, mais ton texte n'est aucunement une monstruosité !
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A
@katyL: Ah si j'écrivais les discours du roi, ou de nos ministres, je crois qu'ils ne les prononceraient jamais et que je me retrouverais en prison vite fait. <br /> <br /> Tiens, tu m'y fais songer, avant d'écrire mon texte j'ai dû penser trop fort à Francis Lalanne en en parlant l'autre jour ici.<br /> <br /> Merci d'être repassée pour me faire un gentil coucou Katy, ça me fait plaisir. A bientôt!
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A
@ Joye: Merci Joye d'être repassée et d'avoir affronté à nouveau avec courage cette monstruosité que j'ai enfantée! Des pièges? Lesquels as-tu vus par exemple? Cela m'intéresse car il s'en est peut-être glissé à mon insu... En fait l'astuce est simple même si ça paraît compliqué. Si je te dis ce qu'il en est, tu risques d'être déçue! Bisous et bon réveil si tu viens de te lever.
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J
Okay, je suis repassée et je crois avoir compris : que tu as pu y incorporer une liste des pièges ?<br /> <br /> J'ai bon ? Ou encore complètement à côté de l'océan ?
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A
@ Walrus: Je savais que ça te plairait! Enfin, façon de parler: je pensais bien que tu ferais un rapprochement avec Marcel et craignais que tu ne sois dégoûté;)))) Merci aussi d'avoir lu jusqu'au bout!
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A
@ célestine et EVP: Votre persévérance à me lire et vos témoignages d'amitié me touchent beaucoup. Soyez-en chaleureusement remerciées. Je passe ce soir vous lire et vous commenter aussi. A bientôt!
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W
Heureusement, je m'entraîne en lisant Marcel, alors j'ai tout bien suivi...
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C
Logorrhée est exactement le mot qui vient à l'esprit! Bravo pour cette performance digne du livre des records...
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E
Ouch ! Quelle logorrhée !! Mais tellement brillante, pertinente, époustoufflante et si excellente que je ne peux dire que BRAVO !!
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K
avec une telle facilité pour écrire pour te lancer dans des longues tirades....tu devrais écrire les discours des rois...tu m'épates<br /> <br /> bref tu valais un arrêt , même tardif chère Anémone<br /> <br /> bisous et bon weekend<br /> <br /> katyL
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A
@ katyL et joye: Je suis plutôt gênée et un peu désolée d'avoir eu des difficultés à m'arrêter, et d'avoir légèrement abusé de votre ténacité. Je vous rends grâce et vous sais gré d'avoir déchiffré avec zèle mes élucubrations. J'espère que vous les avez bien digérées. Je vous embrasse sincèrement et de manière immodérée. A bientôt!
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K
ils y sont tous!! BRAVO , tu as déjoué les pièges<br /> <br /> on verra ce que nos prof en diront ?? notre MAP?<br /> <br /> tu as fait tout le dictionnaire<br /> <br /> très fort<br /> <br /> accents graves , pensées légères<br /> <br /> bisous<br /> <br /> katyL
Répondre
J
Je suis trématisée, là, anémone, je n'ai pas saisi ton astuce. OUIN ! Je reviendrai...
Répondre
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