Sans le triple A, la langue s'en sort bien (Venise)
Un vend du nord
Couche les blés.
Enfin, l’espoir d’une moisson.
Le vent torride que nous redoutions et le ciel gris réduisent notre bonheur
Puis une bulle de silence et le vent reprennent en vigueur.
Mes oreilles tintent, les moutons s’endorment.
Une mélodie monte des collines.
Seigneur Dieu une sorcellerie peut-être !!
Le duveteux lit d’écorce sous mes pieds dessine une empreinte
Des minces feuilles de chêne pointent leur nez vers le sol humide.
Pour me tenir en équilibre et retenir le peu de joie
Je m’éloigne des pleurnicheries du vent .
Discrètement pour ne point réveiller les fleurs des pruniers
Je me lève pour chercher des yeux le frère des routes.et des déroutes.
J’ignore ou je feins d’ignorer les émotions qui me submergent
Je sens le bois lisse sous mon poing je me recule derrière un rocher pour crier ton nom. IL m’est interdit de l’écrire
où es TU passé es tu encore dans le verger de mon père ?
Soit prudent, les serpents dorment sous les citernes.
Ne me touche point l’enfer nous guette !!!