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Le défi du samedi
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28 janvier 2012

A mi- chemin (Lise)

 

C’est en me retournant par un jour de grand vent que tout a commencé.
A mon étonnement, juste derrièremoi,quelque chose a bougé.
Mon cœur n’y tenant plus s’est mis à questionner :

 

Lorsque je te regarde nous sommes deux, pourtant je sais que je suis seule,
Qui es-tu ?
Sans pouvoir te toucher, je te porte avec moi,
Où vas-tu ?
A vouloir t‘oublier, j’ai failli tout quitter,
Que veux-tu ?

 

Les questions sont montées, en suspens sont restées,
L’ombre s’est étirée et a tout emporté.

Puis elle est revenue à la nuit tombée
Chuchoter son secret au creux de mes idées :

 

Je suis celle qui luit à la lumière de ta nuit,
Nulle destination à qui n’a point d’attache
Et pour m’apprivoiser un sourire suffit.

 

Depuis, le jour elle me suit, la nuit elle me guide
Ensemble nous glissons vers ce point
A mi-chemin, où tout revient au Même.

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Commentaires
S
Eh oui !!! comme je le chantais, elle colle à nos pas, sacrée ombre ! Malgré le vent comme tu le dis si bien !!! (j'adore les histoires qui commencent par un coup de vent !)
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T
Tres jolie, les mots et la tournure surprennent .On te suit sur ton chemin ,tu n'es pas seule nous sommes la,tapis , à l'ombre de tes mots.Merci Lise.
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R
enfin,,, une ombre qui est de bonne compagnie !
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E
Tout de douceur et de grande sagesse. J'aime beaucoup...
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A
PS Ce qui n'empêche pas de tenter de préserver, ou de revenir à (au sens propre), l'éclairage parcimonieux de votre enfance!
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A
@ Walrus: Oui, accepter la part d'ombre, et même partir d'elle pour de nouvelles hypothèses et aller de l'avant! D'autre part, la philosophie rejoint beaucoup actuellement les connaissances et recherches en mécanique quantique par exemple. La relativité du temps, de l'espace, ce sont des choses que j'ai toujours pressenties. Pour moi il va de soi que la réalité est bien différente de ce que nous pouvons percevoir avec nos seuls sens, très limités (en tout cas au stade de leur développement actuel). Pascal déjà nous entretenait de l'infiniment grand et de l'infiniment petit (celui-ci en particulier est des plus intéressants pour transformer notre vision du monde). Ce que je trouve passionnant à notre époque, c'est qu'enfin nous accédions à une certaine transversalité. Et cela commence (avec des hauts et des bas) à s'expérimenter à l'école. Moi je déplorais toujours le cloisonnement des savoirs, du fait qu'on ne les mettait pas en rapport entre eux ni en relation avec le monde. Heureusement, petit à petit, l'univers se dévoile et on déblaie les zones d'ombre!
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W
@ Anémone : il y a du vrai là-dedans, parmi les bases de la méthode scientifique figurent le doute et l'acceptation de la remise en question. Il va sans dire que cela peut s'appliquer à notre propre comportement.
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V
comme une valse ton écriture nous emporte vers un merveilleux imaginaire quand je dis que l'écriture nous guérie de tout tu as en une belle illustration
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A
@ Walrus: Je ne sais pas si tous le sont, mais joindre la science et la poésie est pour moi un idéal d'humanisme et d'universalité, auquel je ne peux hélas prétendre que de loin, car mon approche scientifique n'est la plupart du temps qu'intuitive et globale. Je perds malheureusement le fil dès qu'il s'agit de suivre en profondeur un raisonnement apparenté à la science. Pourtant je suis sûre qu'en plus de rejoindre la poésie, elle est le meilleur support pour une approche fondée de la philosophie.
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S
Et pour m'apprivoiser un silence suffit.<br /> <br /> Voilà ! Tout est dit.<br /> <br /> J'aime !
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W
Je fus un scientifique, Anémone, et Juliette Gréco a déclaré un jour "Les scientifiques sont souvent de grands poètes" ;o)
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A
@ Walrus: J'aime beaucoup comme tu décris ce phénomène,entre constat scientifique et poésie!
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T
..."celle qui luit à la lumière de ta nuit"... C'est beau!
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M
Poétique et doux à souhait !!! J'aime beaucoup !!!
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C
rêver d'une ombre, parler à l'ombre, comme un double rêvé et complice.
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J
Le point à mi-chemin où tout revient au même...<br /> <br /> Quel bel alexandrin ! Et quelle douce musique dans ce texte !
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V
Un compagnon étrange qui interpelle et fait rêver...
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K
tu écris avec douceur, moi, j'ai toujours adoré danser avec mon ombre petite<br /> <br /> parfois j'étais grosse, parfois longue et fine... parfois fugitive ( lumière douce)<br /> <br /> j'ai appris depuis en dessin à mes élèves le jeu de l'ombre et de la lumière!! CAPITAL!!<br /> <br /> pour entrer en profondeur, pour donner le relief!<br /> <br /> bisous<br /> <br /> katyL
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W
L'histoire finit sous le lampadaire, quand l'ombre qui nous suivait obstinément nous rattrape et s'apprête à nous précéder. Ça me fascinait quand j'étais enfant et que je me déplaçais sous l'éclairage parcimonieux de la nuit villageoise...
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V
A la fois initiatique, poétique et doux.<br /> <br /> Sourire<br /> <br /> Vanina
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A
Bonjour Lise. Ton ombre n'est pas la mienne, pourtant elles ont plusieurs points en commun! Le jour nous pouvons la voir devant ou derrière, mais en fait elle fait partie de nous-mêmes et la nuit elle nous rejoint. Au-delà de cette complicité d'idées, chacune avec notre ombre sur notre chemin, j'aime toujours beaucoup la façon dont tu écris. Merci et à bientôt!
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J
Magie.<br /> <br /> <br /> <br /> Tes mots sont toujours comme de la magie pour moi, ils me fascinent, je me demande, mais comment est-ce qu'elle fait, et puis poiungue ! Des fleurs tombent de ton chapeau claque.
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