Une belle histoire est une histoire vécue (Droufn)
Comme celle que je vais vous raconter ci dessous. C’est une histoire simple, celle d’une rencontre improbable entre un homme est un objet, mais pas n’importe quel objet, l’objet d’une vie.
En juin 2000 sur un marché d’Aix en Provence, un homme jette un coup d’œil sur des cartes postales vendues par un brocanteur. Certaines de ces cartes classées méthodiquement par le brocanteur consciencieux proviennent de la région d’enfance de l’homme, la Saône et loire. Celui-ci cherche si par hasard l’une d’entre elle proviendrait de sa ville natale, Chalon sur Saône. Plusieurs d’entres elles représentent la cathédrale Saint Vincent, lieu connu et commun de la ville. Avec une certaine tendresse dans le doigté il prit la première venue. Aucune raison à priori de s’intéresser à cette carte postale en particulier, mais il lu ce qu’il y était écrit. Il comprit que le destin ou le hasard lui faisait un beau clin d’œil, car cette carte avait été écrite par sa propre mère à l’âge de 14 ans et adressée à un de ces cousins qui habitait à l'époque un petit village de la Côte d’Or.
L’homme donna bien plus que le prix affiché par le brocanteur, et serra bien fort son trésor contre lui.
C’est un témoignage que j’ai lu dans un courrier de lecteurs d’un magazine de voyage, un tout petit article à peine lisible. Moi, je n’ai lu que ça du magazine, le voyage était là, pas besoin de chercher plus loin. Cette histoire est belle, fantastique, presque irréelle, comme cette image de l’homme serrant sur son cœur l’écriture de sa mère adolescente.