Promenade dans un jardin (32 octobre)
Vert ! vert ! dirait le coucou |
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Toutes sortes de vert dans ce jardin. Impossible de les inventorier. |
Le vert et le mauve du trèfle à quatre feuilles que même à quatre pattes je ne trouverais pas. |
Un, deux, trois, trente-deux, cinquante-douze, cent douze, mille cinq feuilles observées
Et
toujours pas de trèfle à quatre feuilles.
Vert ! vert ! lui répondrait le merle. |
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Attention, un tee-shirt vert monte à l’échelle et veut envahir la cabane perchée dans l’arbre. Et si l’échelle un peu farceuse prenait ses barreaux à son cou et allait se la couler douce en s’appuyant au pied de l’appentis pour changer d’horizon et punir les paresseux. |
Vert ! vert ! hurlerait le lézard du même nom. |
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Il se prélasse au soleil, surveille du coin de l’œil les allées et venues, prêt à se refugier sous la pierre la plus proche, jamais à plus de deux centimètres. Téméraire mais quand même pas fou. Attention à ma queue ! |
Vert ! vert ! roucoulerait la coccinelle. |
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Moi, vous me verrez toujours sur du vert et je porte chance. Regardez comme je ressors ! vous ne pouvez pas me louper. N’essayez pas de compter mes points ; je ne vous dirai pas mon âge, je suis coquette ! |
Vert ! vert ! sifflerait le vent |
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Qui est train de passer entre les branches, S’infiltrant même entre les pierres, Se faufilant dans les haies, Rasant l’herbe sans la tondre La faisant onduler et cacher mille habitants. |
Un, deux, trois, trente-deux, cinquante-douze, cent douze, mille cinq insectes
Et
toujours pas de trèfle à quatre feuilles.
Vert ! vert ! s’égosille le poisson qui n’est même plus rouge. |
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Il voudrait tant remonter la cascade mais non, au-dessus de ses forces. Il se baigne dans l’eau verte où se reflètent mille feuilles vertes. Il veut attraper le moustique qui s’est aventuré. Plouf ! raté. |
Vert ! vert ! pleurnichent les plants de la pouponnière. |
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Jamais personne ne vient nous voir. Aucun oiseau ne vient nous faire une aubade. Le soleil, même lui, ne nous réchauffe pas. Seul un arrosoir de temps en temps vient nous abreuver. |
Vert ! vert ! murmure le rosier rouge. |
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Regardez les bouquets que vous pouvez faire de mes fleurs. Je m’appelle Alain et vous offre mes pétales. Je délimite l’allée, vous la suivez et découvrirez un autre monde où se côtoient pivoines, fenouil, iris, œillet, tournesol et tomates. |
Vert ! vert ! pleurent les cerises qui ne sont pas encore rouges. |
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Un sursis. Les gourmandes et gourmands ne les croqueront pas aujourd’hui. |
Pourquoi l’herbe est-elle verte ?